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Bullet journal : an trois

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2022.

Pour la troisième année consécutive, j’ai décidé de consacrer ce premier article de janvier à un sujet pas vraiment cinéphile et pas tout à fait profdoc (quoique).

À nouveau, comme l’an dernier, je précise qu’il s’agit ici d’un simple compte-rendu d’expérience, sur des méthodes de travail et d’organisation que j’ai adoptées, et que ce compte-rendu n’est absolument pas injonctif.

Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui m’ont fait adopter le bullet journal, je les développe suffisamment dans l’article de janvier 2020.

Je ne vais pas non plus revenir sur mes sources d’inspiration, que j’ai pu évoquer dans le même article.

L’an dernier, j’avais pu me rendre compte à quel point le bullet journal s’était révélé un allié précieux du confinement et du télétravail.

Cette année, ce sont encore d’autres aspects et d’autres trouvailles, tant sur le plan personnel que professionnel, qui me persuadent de consacrer généralement un jour entier au mois de décembre à préparer le carnet de l’année suivante.

Encore une fois, cet article sera très illustré et il sera organisé, comme l’an dernier, en quatre parties :

  • la forme
  • le fond
  • allié du quotidien et nouvelles rubriques
  • un petit bilan annuel

La forme

  • Le carnet

En 2019, j’avais utilisé la référence suggérée par Solange te parle (voir article de janvier 2020) : un Leuchtturm 1917 à couverture verte avec index, pagination et une rubrique « Future log », la seule rubrique imposée de tout le carnet.

En 2020, j’ai utilisé un carnet Quo Vadis à couverture rouge, mais avec exactement les mêmes caractéristiques que le précédent, si ce n’est que j’ai fait le « Future log » moi-même, que j’ai indiqué les rubriques qui m’avaient été utiles dans le carnet de 2019, et que le Quo Vadis, au lieu des 240 pages du Leuchtturm, n’en proposait que 215, ce qui m’avait fait me sentir un peu à l’étroit…

En 2021, j’ai donc repris la référence initiale, un Leuchtturm 1917 cette fois à couverture violette, format A5 avec pointillés, de 250 pages, qui n’était pas estampillé « bullet journal » mais en offrait toutes les caractéristiques.

Au terme de ces trois années, je commence à avoir mes petites habitudes et je m’y tiens : j’ai commandé début décembre 2021 le prochain carnet, à couverture jaune foncé.

  • L’écriture

Concernant l’écriture, j’avais acheté en 2019 des feutres Faber-Castell noirs tailles S, F et B. Globalement les B servent pour écrire les titres, les F pour tracer des lignes, et les S pour écrire au quotidien.

J’écris quasiment tout en noir et j’ai conservé cette habitude. Malgré une petite touche de couleur en 2020 pour distinguer lycée et télétravail, j’ai beaucoup moins utilisé les surligneurs en 2021.

Je glisse à chaque déplacement dans mon sac une petite trousse toute fine dans laquelle on retrouve généralement deux S, deux F, deux B, un crayon à papier, une gomme et un correcteur. Sur mon bureau une règle complète généralement cet équipement.

Le fond

Gestion du temps

Pour la gestion du temps et l’organisation, j’ai conservé de l’année passée une rubrique « future log » sur laquelle j’ai mon calendrier annuel, et j’utilise toujours une double page par mois. Dès que j’arrive à la fin du mois en cours, je prépare le mois suivant.

Sur cette double-page consacrée aux mois, j’ai pris l’habitude cette année de distinguer un peu mieux le professionnel du personnel, aussi bien en ce qui concerne l’aspect « agenda », que l’aspect « to-do-list ».

Pour les semaines j’ai maintenu le même mode de fonctionnement que les années passées : une double page par semaine pendant les périodes travaillées, une double page par quinzaine pendant les vacances.

Dès que j’arrive à la fin de la double page en cours, même chose, je prépare la double page suivante (j’aime bien anticiper, donc généralement les tableaux à gauche et à droite de la double page sont prêts le vendredi de la semaine d’avant, et j’ajoute simplement après jour par jour les choses à faire au fur à mesure).

Organisation

Le recul cette fois de deux ans m’a permis de voir de quelles rubriques j’avais le plus besoin, celles que je pouvais regrouper, et celles dont je pouvais me passer.

Contrairement aux années passées où je reportais systématiquement dans l’index chaque double-page, j’ai choisi de ne plus y noter les semaines, ce qui était loin d’être parlant.

Concrètement, lorsque je crée une double-page deux hypothèses s’offrent à moi :

  • soit c’est une rubrique de routine (semaine, quinzaine) et une fois qu’elle est passée, je n’ai pas forcément besoin d’y revenir (sauf éventuellement pour mon article profdoc où j’essaye de faire le recensement de toutes mes activités professionnelles du mois en cours)
  • soit c’est une rubrique exceptionnelle (lectures, liste, boite à idées, séances élèves) que j’ai besoin de retrouver rapidement : je l’ajoute donc au sommaire.

Je n’ai donc plus besoin, comme l’an dernier, de surligner les pages les plus souvent consultées.

Sur le mois je fais un suivi de ce que j’ai fait en terme de tâches ménagères, d’occupations, et, avec le suivi de ma consommation d’essence, un simulacre de budget. Je note aussi mon temps de sport quotidien sur cette page.

Par semaine, j’ai aussi quelques tâches que je note dans une rubrique « À faire » : passer à la poste, retirer des réservations à la médiathèque, appeler telle ou telle personne, réserver des transports, prendre des rendez-vous…

Organisation du travail

Pour cette année, j’ai donc repris et rassemblé les rubriques suivantes :

  • une boîte à idées qui rassemble des idées d’actions au CDI, des idées d’ouvrages à commander, quelques points de réunions, d’autres pistes d’articles et de réflexions, mais sur lequel on peut aussi retrouver des titres d’ouvrages de cinéma (comme quoi cette rubrique n’est pas très bien rangée…)
  • le suivi des séances avec les élèves (même s’il m’arrive de le négliger, au profit de l’agenda partagé du CDI sur l’ENT) et la prise en notes de quelques exposés d’élèves
  • les choses à ne pas oublier pour le ministère (avec quelques réunions prises en notes et le calendrier de programmation des tweets @eduscol_DOC), des rubriques TraAM et séminaire des IAN
  • les articles à publier sur LudoDOC et les parcours de profs docs
  • le déroulé de mes stages et le calendrier prévisionnel de mes formations et des autres activités à l’extérieur
  • le suivi de mes cours pour le master 2 de Montpellier
Loisirs, culture et sport

Pour le sport, les loisirs et la culture, j’ai également repris un certain nombre de rubriques et j’en ai réorganisé d’autres

  • Culture 2021 avec les films, séries télévisées, expositions et musées, concerts 

J’ai associé à cette rubrique une rubrique « (Re)vu, lu, écouté », ce qui me permet de distinguer ce que je découvre complètement, et ce vers quoi je vais retourner. J’ai rassemblé les anciennes rubriques « J’ai appris » et « Vécu » pour économiser de la place.

J’opte l’an prochain pour une nouvelle organisation : je vais fondre quasiment toutes ces double-pages en une seule : CULTURE, avec à gauche les nouveautés et événements / à droite les relectures et revisionnages… en espérant qu’elle me satisfasse.

J’ai gardé deux rubriques déjà existantes : « À voir / à écouter » et « En ligne (anciennement) Sur YouTube », même si j’ai tendance à ne pas être très assidue pour les remplir… Je vais certainement fondre cette rubrique « en ligne » dans une rubrique de veille.

  • Blog 2021 avec les articles à publier sur Cinéphiledoc

J’ai gardé pour ce domaine une rubrique « Veille blog » pour faire un suivi des ouvrages sur le cinéma qui peuvent m’intéresser pour le blog, même si, comme je l’ai dit plus haut, j’ai tendance à noter ce genre de choses un peu n’importe où, dans les boites à idées ou dans les listes « à lire »…

  • Autres listes

J’ai gardé deux rubriques à l’identique : une rubrique plus superficielle « Liste d’envies », qui canalise mon shopping, et deux rubriques « Prêts » et « Emprunts ». J’ai également une double-page, pas très fournie, de recettes de cuisine.

  • Lectures

Enfin, j’ai conservé mes deux rubriques dédiées à la lecture :

  1. « À lire », que je coche au fur à mesure (et qui m’empêche de craquer sur tout et n’importe quoi en librairie)
  2. Et une rubrique « Lectures » où je reporte de la première rubrique ce que j’ai lu, où j’indique ce qui me sert pour le blog et ce que j’ai aimé.

Le bullet journal comme allié du quotidien

Cette année j’ai été confrontée à des situations – aussi bien sur le plan personnel que professionnel – qui exigeaient beaucoup en terme d’organisation, et à nouveau, j’ai pu constater à quel point ce fichu petit carnet s’avérait un allié efficace !

Que vous ayez des démarches administratives à gérer, des piles de papier à renvoyer sous enveloppe, un emménagement à effectuer, ou simplement un escape game à réaliser, avec ce petit carnet et ses pointillés vous avez simplement l’impression que tout devient plus facile !

Sans compter la joie que procure à chaque fois le fait de cocher une nouvelle tâche effectuée, et le rocher de Sisyphe semble (même un bref instant) un peu plus léger à pousser…

Je vous propose ci-dessous deux exemples, l’un personnel :

  • un aménagement avec des plans

Pour moi qui suis nulle en dessin, j’étais très fière de mes petits gribouillages avec tel et tel meuble qui va à tel et tel endroits…

j’ai d’ailleurs réutilisé le procédé pour demander à un ami qui a pour habitude de travailler le bois de me fabriquer un meuble sur mesure :

l’autre professionnel :

  • le déroulé de l’escape game Olympe de Gouges, que je vous avais présenté en novembre dans l’article profdoc

C’est cette petite liste qui me permettait de voir globalement la construction de mon scénario et les énigmes que je voulais faire résoudre aux élèves.

Petit bilan annuel

Voilà donc de nouveaux arguments, en faveur de ce mode de fonctionnement, et que j’ajoute au bilan de cette année.

Je ne peux que recommander le bullet journal à tout ceux qui chercheraient un nouvel outil pour différentes raisons (organisation, aide-mémoire, gestion du temps, détox numérique).

J’ai inauguré à la mi décembre mon nouveau Bullet Journal pour l’année 2022. Je l’ai préparé pour ce début janvier, en y inscrivant les rubriques qui me sont devenues indispensables, en reportant les lectures 2021 que je n’ai pas faites, et en préparant la rentrée.

J’ai réorganisé, comme indiqué plus haut, certaines rubriques, et je verrai si ces petits aménagements me conviennent mieux que les précédents…

Voilà pour mes petits secrets de méthode de travail, qui je l’espère vous seront utiles.

Encore une belle année à tous et à très bientôt sur Cinéphiledoc !

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  1. Amélie

    Bonjour Juliette et bonne année
    Je vois que, depuis Montpellier, nous sommes bien présentes dans ton organisation annuelle !
    J’ai commencé un bullet journal à la rentrée uniquement pour le pro et la formation et je pense que je poursuivrai l’année prochaine .
    Ton article m’interroge du coup sur d’autres types d’outils méthodologiques que tu utiliserais éventuellement au Cdi (ou d’autres fonctionnalités de ton bullet journal que tu n’as pas détaillé ici). Si tu en as, voudrais tu nous les présenter lors d’un prochain cours ? (Sans empiéter sur ce que tu as prévu)
    Bonne année !
    Amélie

    • juliettefiliol

      Bonjour Amélie, bonne année également !
      Avec plaisir, je pourrai faire en début de cours un petit point sur la manière dont on peut organiser et planifier ses tâches au CDI et sur la façon dont j’ai pu évoluer là-dessus ces dernières années (si je comprends bien le sens de ta demande, mais tu pourras également me la préciser le jour même. J’ai prévu de centrer du coup le propos sur l’oral, comme vous me l’aviez demandé, et j’ai également prévu un ou deux invités pendant ce cours qui, je l’espère vous plaira !
      Tous mes voeux pour 2022, et à très bientôt !

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