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Blog pour cinéphiles et profs docs

Auteur : juliettefiliol (Page 3 sur 86)

2023 : Palmarès de lecture

Pour ce dixième palmarès de lecture (le premier remontant, comme j’ai pu le constater, à décembre 2013, déjà !), je pourrai reprendre de manière quasiment identique l’introduction de mon palmarès de lecture de l’an passé…

En effet, en ce qui concerne mes lectures cinéphiles, il s’est passé rigoureusement la même chose en 2022 qu’en 2023.

Dans ces lectures de l’année, j’ai par deux fois convoqué un hyperactif du livre cinéphile, qui lui aussi a dû supporter de fêter un dixième anniversaire sur ce site et j’ai pu constater également par deux fois que quelqu’un avait décidé de publier un ouvrage sur Truffaut qui ne figurait pas encore dans ma bibliothèque et qu’il me fallait absolument lire… le terme absolument étant ici totalement partial, puisque concernant Truffaut j’en fais quasiment un impératif catégorique.

Comme à mon habitude, cet article s’articulera en trois temps :

  • la présentation du palmarès
  • le palmarès 2023
  • bilan et projets

ainsi qu’un petit retour sur deux expériences cinéphiles de cette année.

Présentation du palmarès

Comme chaque année depuis 2013, je finis le mois de décembre ou commence le mois de janvier par un palmarès de lecture de l’année passée.

Je vous glisse ici les liens des éditions précédentes :

Comme chaque année lorsque j’ajoute cette succession de liens, je m’agace de voir le lien de l’année précédente figurer juste après les deux points… mais je sais que, comme d’habitude, je n’y changerai rien !

Pour 2023, mes lectures ont commencé en novembre 2022, et j’ai réussi à terminer ces lectures et la rédaction des articles début octobre.

Cette année, mon bilan de lecture est un peu moins catastrophique que l’an dernier, et les lectures ont été à la fois plus régulières, et bien réparties entre lectures professionnelles, lectures cinéphiles et lectures plaisirs (même si ces deux dernières catégories se mélangent allègrement).

J’ai tout de même eu un démarrage un peu lent, étant donné que j’ai passé le tout début d’année en janvier sur une seule lecture, et ayant entrepris de relire certains volumes de la Recherche en février, je n’ai lu en février que le tome 3 du Château des animaux.

Ma relecture s’est poursuivie jusqu’en avril, puis j’ai profité des vacances pour me plonger dans d’autres univers littéraires et thématiques : six lectures en mai, trois lectures en juin et en juillet, sept lectures en août, deux en septembre, deux en octobre.

Concernant mes lectures cinéphiles, en voici un petit bilan :

  • Lino Ventura : le livre coup de poing !, Philippe Lombard (lu en 2022)
  • Ça tourne mal… à la télé !, Philippe Lombard (lu en 2022)
  • T’as la Réf ?, Mélanie Toubeau (lu en 2022)
  • François Truffaut en 24 images / secondes, Anne Terral (lu en 2022)
  • En cuisine avec Louis de Funès, chez Ynnis Éditions (lu en 2022)
  • C’est un scandale !, Guillaume Evin (lu en 2023)
  • C’est pour la vie ou pour un moment ?, Nadine Trintignant (lu en 2023)
  • Ciné Pop-corn 1975-1995, Philippe Lombard (lu en 2023)
  • Top secret : Cinéma et espionnage, chez Flammarion (lu en 2023)
  • Mon petit Truffe, ma grande Scottie, François Truffaut et Helen Scott (lu en 2023)

Palmarès 2023

Chaque année, j’essaye de regrouper ces quelques lectures en catégories plus ou moins signifiantes. Cette année je distingue quatre catégories, pour les dix lectures cinéphiles mentionnées ci-dessus : Pop-Corn, Acteurs / actrices, les bibles thématiques et François Truffaut.

Philippe Lombard ayant été bien à l’honneur cette année avec trois lectures, j’ose espérer qu’il ne m’en voudra pas de ne pas lui accorder une catégorie spécifique, mais de partager son cru 2022-2023 dans différentes catégories – mais il faut voir ça comme une façon d’avoir plus de chances de figurer au palmarès, comme les films sélectionnés aux festivals.

Et je commence justement par la catégorie Pop-Corn.

Pop-Corn

Dans cette catégorie, je regroupe trois ouvrages qui permettent de se plonger avec délectation soit dans les affres des tournages, soit dans les associations d’idées qui nous font passer d’un souvenir cinéphile à un autre.

  • Ça tourne mal… à la télé !, Philippe Lombard, La Tengo éditions, 2022
  • T’as la Réf ?, Mélanie Toubeau, Hors Collection, 2022
  • Ciné Pop-corn 1975-1995, Philippe Lombard, Hugo Images, 2023

Et pour cette catégorie je choisis donc l’ouvrage Ciné Pop-Corn de Philippe Lombard, qui m’a permis de voir à quel moment précis j’avais le déclic pour écrire un article cinéphile et qui m’a donné l’occasion de retourner sur le site Pop Corn Garage.

Acteurs / actrices

Dans cette catégorie, je place deux ouvrages dont j’ai fait le compte-rendu de lecture et un invité surprise… Je triche donc puisque c’est à cet ouvrage que je n’avais pas mentionné cette année sur mon site que va ma préférence.

  • Lino Ventura : le livre coup de poing !, Philippe Lombard, Hugo Images, 2022
  • En cuisine avec Louis de Funès, chez Ynnis Éditions, 2022
  • C’est pour la vie ou pour un moment ?, Nadine Trintignant, Bouquins éditions, 2021

J’ai lu ce livre cet été et j’ai été frappée par son élégance, son incroyable délicatesse, sa pudeur et sa retenue.

Je ne l’avais pas lu au moment de sa publication, et je ne serai pas forcément allée vers lui naturellement – j’ai eu l’opportunité de le lire parce qu’on me l’avait prêté – mais l’écriture de Nadine Trintignant, et les deux voix mêlées de Nadine et de Jean-Louis Trintignant, leur histoire, leurs lettres qu’elle reproduit dans ce livre, tout cela a fait de cette lecture estivale l’une des plus belles lectures cinéphiles de cette année.

Je vous encourage donc vivement à le découvrir.

Les bibles thématiques

Dans cette catégorie, deux ouvrages qui se sont penchés avec érudition sur un aspect bien spécifique du cinéma :

  • C’est un scandale !, Guillaume Evin, Casa éditions, 2022
  • Top secret : Cinéma et espionnage, chez Flammarion, 2022

C’est à l’ouvrage de Guillaume Evin que va cette fois ma préférence, puisqu’il a titillé chez moi l’envie de me plonger dans d’autres ouvrages compilant notamment les plus grands films historiques.

François Truffaut

La dernières catégorie donne l’impression que justement, dans la réalisation de ce palmarès, c’est le souvenir le plus récent qui prime forcément.

J’ai donc gardé pour la fin les deux ouvrages consacrés à / de François Truffaut :

  • François Truffaut en 24 images / secondes, Anne Terral, Mediapop éditions, 2022
  • Mon petit Truffe, ma grande Scottie, François Truffaut et Helen Scott, éditions Denoël, 2023

Je prends donc le parti de ne pas trancher puisque d’un ouvrage à l’autre, côté coulisses et côté spectateur, l’un porté par les voix de François Truffaut et d’Helen Scott, l’autre porté par les images de ses films, c’est la même citation de Fanny Ardant qui m’est venue à l’esprit, et que je ne répéterai pas une nouvelle fois dans cet article, puisqu’on serait tenté de croire que j’ai décidé de faire apprendre par coeur à tout le monde ces quelques mots…

Bilan et projets

Voilà pour ce palmarès et ces lectures cinéphiles de 2023, qui ont tout de même été assez variées.

Concernant mes lectures de 2024, ma liste est déjà assez conséquente et elle entremêle cette fois-ci les lectures scientifiques et professionnelles (vu que j’ai cédé une petite place sur ce site à des notes de lecture, en 2023 principalement autour de l’intelligence artificielle, mais d’autres sujets suivront), les lectures cinéphiles et les lectures plaisirs.

Pour les lectures cinéphiles, j’ai déjà au programme un petit ouvrage sur le cinéma de science-fiction et un roman.

J’en termine avec trois escapades que j’ai eues l’occasion de faire cette année, qui, une fois n’est pas coutume, a été exempte d’exposition à la cinémathèque…

La première escapade est purement cinéphile, la seconde l’est indirectement, mais ça me donnera l’occasion d’en garder une trace sur ce site, la troisième également.

  • Ciné-concert Les Lumières de la ville

En avril dernier j’ai eu la chance d’assister à ce concert programmé à Montereau.

C’était la première fois que j’assistais à un ciné-concert, et même si je trouve justement l’expérience quelque peu déconcertante (j’ai eu l’impression d’hésiter chaque seconde entre le son et l’image), elle n’en m’en a pas moins parue magnifique.

  • Exposition Titanic, Porte de Versailles

En août, je suis allée à cette exposition en compagnie d’une amie, ce qui a donné l’occasion de revoir le film de James Cameron.

  • Maison Cocteau, Milly La Forêt

Également au mois d’août, avec la même amie je suis allée visiter la maison de Jean Cocteau à Milly La Forêt.

Voilà pour ces lectures et ces découvertes.

Vous retrouverez les suivantes dès février 2024, après le traditionnel article de janvier sur le bullet journal.

D’ici là, je vous souhaite à nouveau de très belles fêtes de fin d’année, et je vous mitonne pour très prochainement le dernier article #profdoc de 2023.

À très bientôt sur #Cinephiledoc !

Novembre 2023 : séances et animations du CDI

Dans cet article de novembre publié un peu plus tardivement par rapport à d’habitude (et ce pour équilibrer avec la période prochaine du mois de décembre), je reviendrai sur les activités professionnelles menées entre le 24 octobre et le 24 novembre.

Si j’ai pu expliquer le mois dernier la façon dont j’ai décidé de mettre en cohérence l’accueil des élèves au CDI et l’identité visuelle de mes séances pédagogiques, je reviendrai ce mois-ci sur la mise en place en particulier d’une séquence, deux classes m’ayant durant cette période servi de « bac à sable».

Cependant cet article sera majoritairement consacré, une nouvelle fois, aux actions de valorisation du fonds et de communication à destination des élèves, et je présenterai plus en détail le contenu de mes séances pédagogiques dans un prochain article.

En effet, hormis ces séances « bac à sable », j’ai eu un mois de novembre un peu ralenti avec une adaptation à l’heure d’hiver relativement compliquée… avant de reprendre un peu du poil de la bête à la fin du mois.

Sélections thématiques / valorisation du fonds

Durant la période septembre – octobre, j’étais partie sur une bonne lancée, avec des sélections régulières, en réalisant des visuels soit sur Canva, soit sur Genially (avec un pic d’activité autour de la Fête de la science et d’octobre rose).

J’avais eu la bonne idée avant la rentrée, aux alentours de juin dernier, de lister un certain nombre de journées mondiales et d’actions éducatives ayant lieu entre octobre et décembre, pour éviter les pannes d’inspiration éventuelles, et je vais certainement réitérer la chose pour la période janvier – mars, puis la période avril -juin.

Le fonctionnement par tranches de trois mois avec deux colonnes par mois me permet d’indiquer en parallèle les événements mondiaux et nationaux de la période et les actions effectivement installées au CDI.

Par exemple, pour novembre j’avais ainsi noté :

  • 7 novembre : la journée mondiale des écrivains africains
  • 9 novembre : la journée de lutte contre le harcèlement scolaire
  • 17 novembre : journée mondiale de la philosophie
  • 18 novembre : journée mondiale du jeu vidéo
  • 22 novembre : semaine mondiale de réduction des déchets
  • 25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

En parallèle, voici les actions qui ont été mises en place et les sélections qui ont été proposées :

  • 16 octobre – 21 novembre : puzzle collaboratif au CDI

Comme je l’avais indiqué au mois d’octobre, nous attendons généralement que l’ensemble des classes de secondes et de premières STMG soient venues au CDI pour installer un premier puzzle collaboratif.

Il a donc été installé le 16 octobre et a été terminé le mardi 21 novembre, ce qui a donné l’occasion de publier une vidéo sur Instagram avec la pose de la dernière pièce, par l’élève de terminale qui l’avait également choisi au mois d’octobre.

  • 10 novembre : sélection dans le cadre de la journée de lutte contre le harcèlement

Le temps m’a quelque peu manqué pour proposer cette sélection précisément le 9 novembre, mais les actions s’étirant durant le mois, je l’ai installée dès le lendemain.

Affiche réalisée sur Canva

Sélection proposée à partir du 10 novembre.

  • 10 novembre : journée mondiale du jeu vidéo (18 novembre)

J’avais remarqué que les ressources autour de l’univers des jeux vidéos étaient rarement mises en valeur, j’ai donc sauté sur l’occasion lorsque j’ai eu connaissance de cette journée mondiale, d’autant que les ressources dont nous disposons sont assez récentes et agréables à consulter.

Ce visuel réalisé sur Canva a été directement relayé sur le compte Instagram du CDI.

Sélection proposée à partir du 10 novembre.

  • Nouveautés romans / Nouveautés BD et mangas / Rentrée littéraire (17 novembre)

Comme nous avons reçu au retour des vacances les dernières commandes pour 2023, ces commandes ont été cataloguées et progressivement mises à disposition.

Concernant les romans, il s’agit d’une sélection d’ouvrages relativement récents, mais déjà disponibles en poche, et je me suis amusée à en faire une présentation de deux pages sur Canva, sous la forme de feuilles d’arbres :

Pour la rentrée littéraire, je me suis appuyée sur les suggestions et les bons conseils de Paul Rouffia, professeur documentaliste dans l’académie de Montpellier, pour proposer une sélection (qui sera certainement complétée par les premières commandes de janvier 2024) :

Cette sélection a été proposée à partir du 17 novembre.

Dans l’espace détente du CDI, les nouveautés BD et mangas ont également été mises à disposition.


J’ai profité du retour des vacances pour retirer la sélection en place depuis début septembre sur la coupe du monde de rugby, et j’ai pu y installer à la place la sélection déjà proposée de différents livres de cuisine (dont ceux de la collection Gastronogeek gracieusement prêtés par un collègue).

C’est généralement le vendredi (une journée souvent assez calme) que je prépare les visuels sur Canva ou sur Genially pour ensuite mettre les différentes sélections à disposition des élèves.

Communication

Ce mois-ci, les actions de communication m’ont permis de valoriser des actions sur le compte Instagram du CDI, qui poursuit sa lancée.

Concernant les autres canaux de communication, comme je l’ai indiqué plus haut, j’étais quelque peu au ralenti ce mois-ci (deux premières semaines vraiment difficiles), et je profite généralement des fins de semaine, et pour le coup de la fin du mois pour rattraper mon retard.

Bulletin de veille E-INSTANT CDI

Concernant ce bulletin de veille que j’essaye d’envoyer à peu près régulièrement aux enseignants, je n’aurai le temps de le mettre à jour qu’à la fin novembre, en indiquant des actualités pour décembre, je le posterai donc dans l’article de décembre.

Blog sur les ressources numériques

Pour ce blog à destination des enseignants, j’ai également réussi à publier un article à la toute fin du mois, j’ai vraiment manqué là aussi de temps pour consulter les différentes ressources du médiacentre, et j’ai d’ailleurs dû échanger un certain nombre de mails avec les différents interlocuteurs (GAR, EducArte) suite à un bug qui empêchait les enseignants de consulter cette ressource.

J’ai donc choisi de mettre l’accent sur les ressources de l’Institut du Monde arabe, et sur les 60 ans de l’assassinat de Kennedy :

Blog du CDI

Durant cette période, j’ai publié les articles suivants :

  • 10 novembre : la sélection « Lutte contre le harcèlement »
  • 13 novembre : la sélection sur la journée mondiale du jeu vidéo
  • 16 novembre : les nouveautés romans et la rentrée littéraire
  • 23 novembre : j’ai enfin réussi à publier une mise à jour du Zoom Actu, que j’avais laissé en plan depuis début octobre, déprimée comme je l’étais par l’actualité internationale… bref j’ai pris sur moi et j’ai proposé un numéro sur le conflit israélo-palestinien.

Blog sur l’orientation

C’est en ce moment le blog le plus actif, avec les informations relayées sur les différents salons et journées portes ouvertes, avec 4 articles le 13 novembre et un article le 16 novembre.

Compte Instagram du CDI

Le compte Instagram du CDI poursuit sa lancée, et c’est le canal de communication sur lequel j’ai le plus de facilité à publier.

J’essaye d’y poster au moins 2 publications par semaine et de les mettre en story pour qu’elles soient plus visibles, et j’alterne les photos postées directement et les publications sur lesquelles je vais prendre un peu plus de temps pour soigner le visuel…

  • photos postées directement et visuels réutilisés

Le 7 novembre, j’ai réutilisé une vidéo réalisée au mois de septembre pour annoncer l’arrivée des dernières commandes au CDI.

Le 16 novembre, j’ai posté sur le compte les nouveautés BD et mangas.

Le 20 et le 21 novembre, j’ai publié l’avancée et la fin du premier puzzle collaboratif. Le 23 novembre, j’ai publié une photo de la pose des premières pièces du nouveau puzzle.

Le 23 novembre, j’ai également posté l’affiche réalisée par les éco-délégués, et le numéro du ZOOM ACTU sur le conflit israélo-palestinien.

  • visuels réalisés ce mois-ci

Comme indiqué plus haut, pour la période j’ai proposé 4 visuels de sélections thématiques : lutte contre le harcèlement, jeux vidéos, nouveautés romans et rentrée littéraire.

Le 21 novembre, j’ai publié l’affiche réalisée par Roman pour le tournoi d’échecs qu’il organise au mois de décembre au CDI :

Le même jour, j’ai ajouté un visuel de plus à la collection « Le saviez-vous ? » puisque nous allions avec Roman en réunion de bassin cet après-midi là :

  • les aventures de Chat Bla-bla

Ma mascotte poursuit ses aventures, puisqu’elle m’a accompagnée pendant les vacances en formation, elle a annoncé son retour le 6 novembre sur le compte et elle a participé elle aussi à la réunion de bassin (même si une de nos habitués s’était proposé pour l’occasion pour faire du bla-bla sitting).

Comme je l’ai indiqué le mois dernier, j’utilise Chat Bla-bla également en repère visuel sur les fiches de mes scénarios pédagogiques, les élèves que j’ai en séance ont donc commencé à le retrouver durant les visites du mois de septembre, mais aussi désormais dans les différentes séances animées depuis la mi-octobre.

Séances et actions pédagogiques

Voici les séances menées entre le 6 et le 24 novembre :

  • visites des 1STMG : l’an dernier nous avions accueilli 6 groupes des 4 classes de 1STMG, nous avons vu cette année vu quatre groupes.
  • EMC (seconde) : une collègue m’a sollicitée pour suivre ses élèves dans le cadre de recherche au CDI. Sont prévues trois séances au CDI et une séance de présentation orale.
  • EMC (première) : deux classes travaillent sur le thème du lien social en s’appuyant sur les ressources du CDI, avec les mêmes modalités d’organisation que les classes de seconde en EMC.
  • EMC (TSTMG) : je travaille en collaboration avec un collègue avec cette classe sur les controverses scientifiques. Les élèves ont travaillé sur une sélection de documents à étudier par groupes, pour ensuite synthétiser l’information sous la forme d’une publication sur Instagram.

Les fiches élèves des différents groupes sont disponibles en format PDF ci-dessous :

Controverses scientifiques EMC TERM(1)

  • SNT (seconde) Internet et web. Comme je l’ai indiqué plus haut, j’ai commencé les séances avec deux classes qui m’ont servi de cobayes. Sur cet axe thématique, 3 séances sont prévues en demi-groupe.

Durant la première séance, j’explique aux élèves l’organisation et les modalités de travail et d’évaluation mises en oeuvre durant les séances que nous feront ensemble, pas seulement sur cet axe du programme, mais également durant les séances ultérieures de l’année.

Ils ont sur leur table la fiche plastifiée ci-dessous :

Pour leur attribuer des points, j’utilise l’application ClassDojo, qui me permet de constituer des groupes facilement, et de valoriser soit un élève de manière individuelle, soit l’ensemble du groupe auquel il appartient.

Cette idée de mettre les élèves par familles, je la dois à un ami professeur d’histoire-géographie au lycée français de Valence, Nicolas Chapouthier. J’ai assisté au mois d’avril à deux séances pédagogiques proposées par Nicolas à ses élèves, qui sont répartis par familles dynastiques (Carolingiens, Valois, Bourbons…).

L’idée m’a considérablement inspirée et j’ai donc décidé, pour les séances de SNT, d’utiliser le jeu des 7 familles de l’informatique de l’INRIA pour adopter cette organisation.

Je reviendrai plus en détail dans un prochain article sur le déroulé de la séquence Internet et Web et sur ses contenus, que je vais pouvoir décliner avec d’autres classes entre décembre et février.

Activités de gestion

Ce mois-ci les activités de gestion se sont concentrées sur

  1. le traitement des deux commandes arrivées au retour des vacances,
  2. l’archivage des périodiques en réserve

Autres activités

Enfin j’en termine comme à mon habitude par les autres activités professionnelles de la période, et avec la mini-rubrique des mercredis studieux.

Réunions, stages, déplacements
  • 24 octobre : formation pour préparer la certification PIX et la certification PIX+ÉDU au médiapôle de Gif sur Yvette (chouette une formation pendant les vacances…)
  • 9 novembre : un quatrième cours pour les étudiants de Master 2 de l’université de Montpellier, sur la méthodologie de travail du professeur documentaliste et sur l’ouverture de l’établissement sur l’extérieur
  • 20 novembre : classe virtuelle pour préparer la certification PIX / PIX+ÉDU (chouette une formation le soir)
  • 21 novembre : réunion de bassin des professeurs documentalistes au lycée René Cassin d’Arpajon sur les écrits professionnels
Les mercredis studieux

Voici un petit aperçu de mes derniers mercredis, même s’ils ont été quelque peu sacrifiés en raison de ma fatigue hivernale…

  • 1er novembre (un jour férié c’est pas un jour fermé) : j’ai profité des vacances pluvieuses pour avancer sur différentes activités, et je centralise sur le mercredi les travaux effectués du 30 octobre au 2 novembre.

Durant ces quelques jours j’ai mis en forme l’article de Béatrice proposé sur notre site LudoDOC « Ma rentrée atypique« , j’ai finalisé la préparation d’une séance sur l’intelligence artificielle (à décliner en SNT et en enseignement scientifique) dont j’aurai l’occasion de vous reparler, et j’ai également finalisé l’organisation de mes séances de SNT en seconde, avec l’ajout des différents groupes d’élèves dans l’application ClassDojo.

J’ai aussi poursuivi mes lectures scientifiques avec un livre sur les datas.

  • 8 novembre : premier mercredi de retour des vacances, rythme au ralenti, suite des lectures sur les datas, préparation du cours de Master 2 du lendemain, réalisation d’un parcours PIX+ÉDU sur la veille (pas très satisfaite, peux mieux faire…)

  • 15 novembre : le début des mercredis partagés. Pour mes séances de SNT avec mes classes « cobayes », je viens au lycée pour une heure en plus le mercredi matin (cinq semaines jusqu’aux prochaines vacances).

J’anime donc ces séances puis essaye de reprendre mon mercredi studieux, même si j’en ai été incapable ce premier mercredi…

  • 22 novembre : une heure de SNT au lycée le matin, puis rédaction de cet article profdoc, lectures scientifiques, PIX, et préparation de cours de Master 2.

Voilà pour ces activités du mois de novembre, je m’arrête pour cet article et essaierai de publier prochainement un article de notes de lecture ainsi que le palmarès des lectures cinéphiles début décembre.

D’ici là, je vous souhaite à toutes et tous bon courage pour cette période et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

Plaisirs régressifs et gourmandises cinéphiles

J’aimerais donner à ce nouveau compte-rendu de lecture la légèreté d’un grain de maïs soufflé, et sautiller tranquillement, comme à mon habitude, d’une référence cinéphile à l’autre.

L’ouvrage auquel cet article est consacré se prête parfaitement à cet exercice, mais avant toute chose, je voulais revenir au point de départ.

POP !

Le point de départ est quelque chose que j’ai déjà eu l’occasion d’aborder sur ce site, sous des formes plus ou moins sérieuses.

Je reviens en général sur le choix du livre, sur la façon dont mon regard est happé dans une librairie par tel ou tel ouvrage, et sur les différents prétextes d’écriture que ce dernier me donne.

Pour certains livres, le prétexte est vite trouvé.

Un énième travail sur François Truffaut va me permettre de céder à mon plaisir de parler une fois de plus de Truffaut sur Cinephiledoc (voir l’article précédent – ou suivant – ou l’article de tel ou tel mois passé ou à venir).

Pour d’autres, l’accouchement est plus compliqué. Je sais que je veux écrire dessus, mais comment, c’est autre chose.

Alors je patiente, et j’avance dans ma lecture. Et puis, la plupart du temps, au détour d’une page, ça arrive. Reconstitution en temps réel de l’événement dans une conversation :

Je suis en pleine lecture de Ciné Pop-corn, qui se déguste comme un seau de pop-corn… 🍿 J’étais tranquillement sur mon canapé, et comme d’habitude, pop !

l’idée et la structure de l’article ont surgi à la page 90… 

Comme dirait Annie Cordy dans « Le crime est notre affaire », laissez un message après le Pop… Pop !

De ce que j’indique ici, on peut tirer plusieurs observations :

  1. Je suis en général effectivement plongée dans ma lecture quand l’idée globale de l’article m’apparaît, et que, pour ne pas la perdre, je me lève du canapé (ou en tout cas je pose le livre) pour noter rapidement sur mon bullet journal la structure du compte-rendu à venir. D’ailleurs, ceci est une note pour le prochain BuJo : laisser plus de place pour l’ébauche des articles, parce que là c’était un peu serré
  2. Tous les prétextes sont bons pour citer Mon petit doigt m’a dit et Le Crime est notre affaire dans une conversation… ici le message vocal d’Annie Cordy, et encore je ne suis pas allée jusqu’au léopard tacheté ! Comme dirait Boby Lapointe dans une de ses chansons, comprend qui peut !

Bref, au détour de la page 90, une épiphanie (« Épipha… quoi ? » référence à la version française de Hook, Steven Spielberg), je savais comment parler du livre de Philippe Lombard, cru 2023 n°1 : Ciné Pop-Corn : 1975-1995. Les vingt glorieuses de Hollywood.

Un livre comme un seau de Pop-corn

J’étais tentée lorsque j’ai écrit cette phrase d’écrire « seau » comme un « saut », c’était d’ailleurs ainsi que je l’avais épelé dans ma tête dans un premier temps, surtout parce que je ne savais pas comment désigner le contenant du pop-corn… pot ? gobelet ? pas le sachet qui est trop souple, pas la boîte qui est fermée, bref seau comme un seau et pas saut comme un saut.

L’ouvrage de Philippe Lombard publié en mars 2023 aux éditions Hugo Image serait donc l’occasion de plonger la main dans le seau de pop-corn et de piocher tel ou tel grain, en le faisant bien croustiller sous la dent.

Si l’on veut parodier Rimbaud, c’est un ouvrage qui se lit « littéralement et dans tous les sens ». Dans sa structure, on peut certes l’aborder chronologiquement comme le propose le titre avec cette période délimitée sur vingt ans : 1975-1995.

Mais l’on peut tout aussi bien ouvrir Ciné Pop-corn au hasard, et comme moi s’arrêter peut-être pas à la page 90, mais à la celle qui nous apprend comme la voix d’ET a été choisie, celle qui fait le compte du « F word » dans les films de cette période, la réplique culte d’un incontournable, ou le témoignage nostalgique (ou le plus souvent un peu plus vachard) d’un acteur ou d’un réalisateur. À moins que l’on ne veuille tester ses connaissances sur Retour vers le futur ou sur Rocky.

En effet, et là convoquons Forrest Gump, en version originale s’il vous plait :

Mama always said life was like a box of chocolates, you never know what you’re gonna get

L’ouvrage de Philippe Lombard ressemble à la vie dans Forrest Gump, on ne sait pas au fil des pages sur quel chocolat (ou plutôt sur quel pop-corn) on va tomber, même si passée la page 90, et même avant, on est confortablement assis dans notre fauteuil et paré pour la projection.

On y retrouvera donc pêle-mêle :

  • la réplique culte comme dans Les Dents de la mer « Il nous faudrait un plus gros bateau. »
  • Silence… on tourne sur les anecdotes de tournage
  • Ça balance pas mal, lorsqu’une star en stress post-traumatique se venge en interview sur son réalisateur, ou lorsqu’un réalisateur épuisé raconte les caprices de sa star
  • Yoda a dit : la voix de la sagesse généralement, qui révèle les secrets de fabrication ou est rétrospectivement prophétique

Ce sont les rubriques que l’on retrouve le plus souvent, mais il y en a d’autres tout aussi jubilatoires : les Quiz qui testent notre culture, les statistiques déjà mentionnés plus haut qui font le compte des femmes séduites par James Bond (trop) ou du F… word, les VF vs VO avec les bizarreries de la traduction française (Chewie qui devient Chico) ou encore des questionnements sur les titres et les slogans promotionnels choisis…

Pop culture

En parcourant l’ouvrage de Philippe Lombard, je me suis rendue compte d’ailleurs que ce que l’on désigne sous le terme de « Pop culture » et que les personnes de ma génération ont pu voir alors qu’ils étaient enfants ou adolescents, je n’ai pu le voir qu’entre ma vingtaine et ma trentaine…

Exception faite des films de Spielberg, qui faisaient l’unanimité à la maison, je n’ai pu voir la plupart de ces films que lorsque mes amis me les ont montrés dans des séances de rattrapage : Star Wars, Retour vers le futur, Blade Runner se sont ajoutés tardivement à mon panthéon cinéphile (et ne parlons pas de Rocky, que j’ai décidé de voir de ma propre initiative en 2021 et parce que je voulais me défouler à ce moment-là).

Au-delà de ces références, ce que m’a rappelé Ciné Pop-corn, ce sont finalement tous ces films qui vont faire partie de notre propre panthéon cinématographique personnel (j’insiste sur la redondance du propre et du personnel) et que l’on va vouloir voir et revoir, même si cet été j’ai appris avec un peu de perplexité que certaines personnes ne revoient jamais un film plus d’une fois…

Dans mon cas, il y aura (et ce n’est pas exhaustif) :

  • les déjà cités Mon petit doigt m’a dit et Le Crime est notre affaire,
  • La Nuit américaine de Truffaut,
  • Hook, de Steven Spielberg,
  • Cinema Paradiso et Le Cercle des poètes disparus (qui sont mes madeleines de Proust)
  • Leçons de séduction de Barbra Streisand,
  • La Grande vadrouille et La Folie des grandeurs,
  • Astérix et Obélix Mission Cléopâtre,
  • Les Tontons flingueurs,
  • Imogène McCarthery,
  • Kaamelott,
  • et plus récemment Mamma Mia !

Je vais m’arrêter là, même si je me rends compte plus tard d’un oubli impardonnable, car la liste risque de s’allonger indéfiniment. Oui je vois, je revois et je revois encore sans me lasser ces films, et de nombreux autres, et c’est avec plaisir que le livre de Philippe Lombard m’a rappelé cette information.

Mais aussi, surtout et enfin, ce que cette lecture m’a apporté, c’est un questionnement tout en légèreté sur le pop-corn, et ce questionnement m’a conduite à sautiller d’un grain de maïs à un autre, à me promener d’un lien hypertexte à un autre pour une petite balade digestive.

Du Pop-corn au cinéma

J’aurais pu à nouveau me rappeler les anecdotes de tournage et l’excellente série de François Theurel alias le Fossoyeur de films, Film wars, sur les tournages apocalyptiques.

Mais après avoir vu un épisode de la saison 2 de Heartstopper, dans lequel Tao emmène Elle au cinéma voir Moonrise Kingdom et où les deux sont installés confortablement dans leurs fauteuils avec deux énormes seaux de pop-corn, deux plateaux repas et deux gobelets de soda, je me suis souvenue d’une autre vidéo du Fossoyeur de films, tout aussi jouissive :

Cette première vidéo m’a rappelée la non moins excellente série de Fabrice de Boni, Axel Lattuada et Marc de Boni : Une séance presque parfaite. Série dont je glisse ici l’épisode 1 :

Cela a poussé mes cogitations sur mais pourquoi les gens ils mangent des trucs au cinéma et non, ne fais pas ton asociale misanthrope et pourquoi le spectateur à côté de mon fauteuil va forcément faire du bruit…

et j’ai retrouvé la vidéo de Mélanie Toubeau sur sa chaîne, La Manie du cinéma, chaîne que j’ai découverte cette année :

Une amie m’avait offert une machine à pop-corn quand ma cinéphilie a commencé à s’exprimer pleinement (je crois même que c’était pour mon vingtième ou mon 25e anniversaire).

Je n’ai pas dû beaucoup l’utiliser, parce que je fais quand même partie, vous l’aurez compris, de ces intransigeants puristes qui veulent que tout le monde reste comme eux en apnée pendant les trois heures quatorze que dure Titanic (même si bon, dans ce cas là, pour l’apnée on repassera, et en plus l’eau est froide…).

Fun fact : cette intransigeance est valable au cinéma, lorsque je suis dans mon canapé à revoir un film vu de multiples fois, j’ai tendance à dire les répliques avant le personnage qui les prononce (ou en même temps).

Je terminerai donc sur une note plus positive qu’un autoportrait en spectatrice grincheuse, avec un autre souvenir suscité par la lecture du Ciné Pop-corn de Philippe Lombard (qui a depuis publié l’ouvrage Paris Pop Culture, plaçant définitivement 2023 comme l’année du « pop »), celle du jeu Pop-corn Garage, dont je glisse ici une capture d’écran :

Le but du jeu : retrouver sur l’image les 66 références cinématographiques. Vous voulez jouer ? C’est par ici :

https://popcorngarage.com/

Bon jeu, bonne séance de ciné et à très bientôt pour un nouvel article sur Cinephiledoc !

Notes de lecture sur l’intelligence artificielle (épisode 4)

Pour ce quatrième (et peut-être dernier) épisode de mes notes de lecture sur l’intelligence artificielle, j’ai choisi des ouvrages et des articles qui permettent de susciter le débat sur la question.

En effet, les lectures que j’ai retenues peuvent être mobilisées dans des disciplines principalement associées aux sciences humaines : enseignement moral et civique, philosophie, HLP…

Je précise qu’il s’agit là potentiellement du dernier épisode, car je pense pour l’instant avoir à titre personnel fait le tour de la question, même si je n’exclus pas de prendre à nouveau des notes sur des ouvrages ou des articles qui attireraient mon attention et proposeraient un éclairage d’actualité sur le sujet (je pense en particulier aux ouvrages publiés très récemment sur ChatGPT).

Mais d’ici là, je m’octroie une petite pause sur l’intelligence artificielle (sauf pour avancer dans mes conceptions de séances) et vais plancher sur d’autres lectures scientifiques.

Dans cet épisode :

  1. un aperçu de deux ouvrages que j’ai parcouru et qui abordent la question d’un point de vue philosophique et social : Les Robots font-ils l’amour ? et Des Robots et des hommes
  2. revue de presse avec les numéros 1700 du Courrier international et 432 du Un
  3. sélection de ressources

Les Robots font-ils l’amour : Le transhumanisme en 12 questions, de Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier

Cet ouvrage, publié en 2016, figurait déjà depuis un certain temps dans le rayon philosophie du CDI, et déjà à l’époque, le titre avait retenu mon attention, en me rappelant celui du roman de Philip K. Dick Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, porté à l’écran sous le titre Blade Runner.

Contrairement à mes notes de lecture précédentes, je ne vais pas tenter de faire un résumé de chaque chapitre, le titre étant suffisamment parlant. Je vais me contenter de relever ce qui m’a intéressée dans cet ouvrage et de quelle manière il peut permettre de nourrir un débat sur la question.

L’ouvrage prend la forme d’une discussion (relativement animée) entre les deux auteurs, Laurent Alexandre, médecin et entrepreneur, et Jean-Michel Besnier, philosophe, et cette discussion s’articule autour des 12 questions du sous-titre :

  1. Faut-il améliorer l’espèce humaine ? (implants, détection de la trisomie 21)
  2. L’humanité doit-elle changer sa reproduction ? (fécondation in vitro, manipulations génétiques)
  3. La technologie peut-elle tout réparer ? (thérapie, implants, rôle et déontologie d’un médecin supplanté par les technologies)
  4. Demain, tous cyborgs ? (le chapitre revient sur les craintes soulevées à l’époque par Elon Musk autour de l’intelligence artificielle, et sur la question du libre arbitre au sein d’un corps livré à la technique)
  5. Peut-on faire l’amour avec un robot ? (évocation du film Her, cybersexualité)
  6. Est-il désirable de vivre 1000 ans ? : la lecture de ce chapitre m’a rappelé le roman Tous les hommes sont mortels de Simone de Beauvoir
  7. Le transhumanisme est-il un eugénisme ? (est-il légitime d’utiliser toutes les possibilités de transformation offertes par la science ? rappel du mythe de la singularité, c’est-à-dire le moment où l’esprit humain est dépassé par l’intelligence artificielle)
  8. L’intelligence artificielle va-t-elle tuer l’homme ? (retour sur la lettre ouverte sur l’intelligence artificielle signée en 2015 entre autres par Stephen Hawking, Bill Gates, Elon Musk…) *
  9. Quels sont les enjeux économiques ? (retour sur l’implication des géants du numériques, en particulier Google, le lien entre Big data et IA)
  10. Faut-il légiférer ? (de quelle manière encadrer législativement et de manière éthique les innovations technologiques ? quelles interventions de l’état – ou inter-étatiques – possibles ? nécessaire évolution de l’école)
  11. Doit-on craindre un « meilleur des mondes » ? (risques totalitaires du transhumanisme ou renouveau démocratique ? proposition d’un serment d’Hippocrate pour les scientifiques spécialistes des NBIC)
  12. Jusqu’où pousser la recherche ? (le transhumanisme comme nouvelle religion)

J’ai indiqué par un * les chapitres sur lesquels je me suis davantage attardée. Le chapitre 8 fait un rapide historique de l’intelligence artificielle, sur la définition de l’intelligence, sur la difficulté de l’école à s’adapter aux problématiques actuelles de l’IA, sur les risques de l’intelligence artificielle pour l’emploi, sur la distinction entre IA faible et IA forte et sur la loi de Moore.

Mon avis sur l’ouvrage

Le caractère souvent décomplexé de la conversation m’a parfois quelque peu désarçonnée, mais j’ai trouvé la structure très fluide et intéressante, et avec un recul sur ces différentes questions, je pense qu’elles peuvent être reprises presqu’à l’identique dans le cadre de débats menés en classe avec les élèves.


Des robots et des hommes : Mythes, fantasmes et réalités, de Laurence Devillers

Là encore, il s’agit d’une publication sur la question qui remonte à quelques années (2017).

L’ouvrage s’ouvre par une fiction « LILY, ma robote assistante de santé » où l’auteur imagine un futur désormais proche, en 2025, avec des robots compagnons de vie ayant trois niveaux d’adaptation : le niveau 1 sans adaptation, le niveau 2 où le robot peut apprendre certaines tâches, et le niveau 3 où il s’adapte aux habitudes de l’humain.

L’auteure propose des allers-retours entre cette fiction et les avancées de la robotique et de l’intelligence artificielle au moment où cet ouvrage est publié ainsi que les questionnements qu’elles soulevaient : les agents conversationnels, les capacités propres à l’homme et celles propres aux robots, le traitement des données personnelles.

Dans son avant-propos, Laurence Devillers évoque déjà les expériences menées avec les robots japonais Pepper et Paro (et l’utilisation de ce dernier dans l’accompagnement des personnes âgées), des robots Keepon et Nao pour les enfants souffrant de troubles du spectre autistique.

Principalement, elle pose la question de l’intégration des robots sociaux dans notre vie quotidienne, avec les problématiques de la morale, de l’éthique, de l’empathie, du respect de la vie privée. Elle indique 4 leviers à prendre en compte :

  • éduquer à l’éthique des robots
  • expliciter des règles de bonne conduite à coder sur le robot
  • mettre en oeuvre des outils pour vérifier le respect de ces règles
  • adopter une règlementation juridique en cas de non respect

en s’appuyant sur les lois de la robotique d’Asimov.

L’ouvrage se décline ensuite en deux parties.

Dans la première partie « Les robots : science-fiction, mythes et fantasmes », l’auteure revient aux origines littéraires et cinématographiques de la robotique :

  • Frankenstein ou le Prométhée moderne, de Mary Shelley
  • le mot ROBOT qui trouve son origine chez Karel Capek
  • et évidemment Asimov pour la littérature

Concernant les mythes et fantasmes cinématographiques, elle les fait remonter à Prométhée, Pygmalion, à Faust et au Golem, aux questionnements philosophiques de Descartes (qui dissocie corps et esprit) et aux différences culturelles de perception des robots entre l’Occident et le Japon.

S’ensuivent les références cinématographiques de Metropolis, 2001, Star Wars, A.I., WALL-E., Her, et les séries Real Humans et Westworld, qui posent d’un point de vue fictionnel les problématiques soulevées dans l’avant-propos.

Dans le troisième chapitre de cette première partie « L’intelligence des machines : halte aux fantasmes ! », l’auteure revient sur la définition de l’intelligence et fait un rappel historique de ce que recouvre l’intelligence artificielle (Turing, modes d’apprentissage, hivers de l’IA, recherches menées par les GAFAM et transhumanisme, mythe de la singularité et lettre ouverte de 2015 alertant sur les dangers de l’IA).

Quelques points de réflexion :

  • Tay, l’intelligence artificielle de Microsoft entraîné par les utilisateurs à tenir des propos racistes et antiféministes
  • les failles de la technologie de reconnaissance faciale de Google Photos
  • citation mentionnée de Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France

L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L’ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con.

L’auteure rappelle l’urgence d’aller au-delà du test de Turing pour prendre en compte les nouvelles capacités de l’I.A.

Dans la deuxième partie « Les robots : aujourd’hui et demain », l’auteure s’intéresse à ce qui lie robotique, intelligence artificielle et problématiques sociales et morales.

Dans le chapitre « Qu’est-ce qu’un robot social ? », elle évoque les fonctionnalités les plus récentes des robots, avec les dimensions développées : autonomie, apprentissage et empathie.

Elle définit selon différents critère la robotique sociale : le robot perçoit ce qui l’entoure, peut apprendre et interagir avec nous, et ces différents enjeux dans les chapitres suivants :

  • un robot doit-il le plus possible ressembler à un humain ? va-t-on faire plus confiance à un robot humanoïde ?
  • un robot peut-il manifester de l’empathie ou en susciter ? qu’est-ce qui distingue l’homme du robot dans l’expression des émotions ? une machine peut-elle apprendre à détecter les émotions et adapter sa réponse en conséquence ?
  • comment intégrer aux innovations technologiques la morale et le respect de la vie privée et des données personnelles ?

Pour illustrer cette dernière question, l’auteure cite la nouvelle de John McCarthy, Le Robot et le bébé, où le robot doit déroger à une première règle de fonctionnement pour respecter la deuxième.

Elle soulève également la question de la responsabilité en matière d’intelligence artificielle : qui est responsable entre le concepteur du programme, l’ingénieur, l’opérateur et l’utilisateur ?

Règles et responsabilités interviennent dans les champs suivants :

  1. sécurité civile,
  2. opérations militaires,
  3. voitures autonomes (Moral Machine)

Concernant les relations que les humains peuvent avoir avec un robot social, l’auteure rappelle le rôle chez l’enfant du doudou comme objet transitionnel (note personnelle : ce que constitue déjà le smartphone pour un certain nombre de personnes – voir nomophobie) avec les risques que cela induit : addiction, confusion, repli sur soi.

Les deux derniers chapitres évoquent les peurs suscitées par les robots (piratage, surveillance, risques économiques) et la nécessité d’éviter les deux écueils que sont les craintes irrationnelles et le trop plein de confiance, ce qui amène naturellement à l’épilogue de l’ouvrage, une proposition de onze commandements pour les applications sociales de la robotique, où figurent en premier lieu les données privées et le droit à l’oubli.

Mon avis sur l’ouvrage

Parmi les ouvrages traitant de la question de l’intelligence artificielle par le biais des sciences humaines et en particulier de la philosophie, des émotions et de la morale, cet ouvrage est le plus intéressant que j’ai pu lire jusqu’ici.

La porte d’entrée de la fiction, avec les robots compagnons et les allers-retours avec les questionnements actuels sont assez vertigineux et captivants, surtout lorsqu’on lit aujourd’hui cet ouvrage publié en 2017.

Il complète de manière plus posée le premier ouvrage, et permet d’assoir les arguments qui pourraient survenir dans un débat sur l’intelligence artificielle en classe.


Revue de presse

Pour cette revue de presse, j’ai décidé de ne pas trop détaillé le contenu des périodiques concernés et de me concentrer sur ce que j’ai pu trouver de plus récent – hors quotidiens, sur les aspects sociaux, philosophiques et artistiques de l’intelligence artificielle. J’ai donc retenu deux documents :

Naomi Klein : « Les IA organisent le plus grand pillage de l’histoire de l’humanité ». Courrier international n°1700, 01/06/2023, p.44-45

Dans cette tribune publiée dans The Guardian, Naomi Klein revient sur les « hallucinations » autour des dernières innovations de l’intelligence artificielle et fait se confronter certaines utopies (utiliser l’IA pour prendre des décisions, pour transformer le monde du travail, pour améliorer l’accès à l’information) et leurs revers (consommations, crise climatique, dérives politiques et économiques.

L’IA va-t-elle nous remplacer ?. Le 1 n°432, 01/02/2023, p.1-6

Dans le numéro de cette revue hebdomadaire, j’ai retenu :

  • les Repères en page 5 « Rêves prométhéens » qui proposent une chronologie littéraire et cinématographique de l’IA.
  • dans le Zoom en page 6 « À quand un ChatGPT français ? », Isabelle Ryl évoque le supercalculateur Jean-Zay et le modèle de langage Bloom, un modèle de langage ouvert, responsable et explicable.
  • dans « L’art au temps de l’intelligence artificielle » Marion Carré revient sur les questionnements récents (et qui font écho à la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood) : l’IA peut-elle être artiste ? quels risques dans l’uniformisation des goûts ? quels sont les droits concernant une oeuvre générée par l’intelligence artificielle ?
  • enfin dans son enquête « Le défi de l’éducation », Manon Paulic revient sur la nécessite de repenser l’enseignement : évalue-t-on la capacité des élèves à emmagasiner et restituer des connaissances ou son raisonnement critique et sa créativité ?

Ce dernier débat me renvoie à l’opposition entre les sophistes et Socrate dans les dialogues platoniciens… et ouvre sur l’une de mes prochaines lectures, que j’évoque dans la partie Ressources.

Ressources

J’avais songé à l’origine faire le compte-rendu dans cette note d’un troisième ouvrage : Data-Philosophie de Sonia Bressler, en y abordant uniquement ce qui a trait à l’intelligence artificielle, mais l’ouvrage opte visiblement pour un questionnement plus large et qui m’intéresse, j’en ferai donc le compte-rendu dans un article ultérieur.

Octobre 2023 : séances et animations du CDI

Pour ce deuxième article de l’année scolaire 2023-2024, je reviendrai plus en détails sur les activités professionnelles menées entre le 27 septembre et le 20 octobre.

Dans l’article du mois de septembre, je suis surtout revenue sur les actions de communication et les sélections thématiques proposées.

Ce mois-ci, je vais davantage aborder les séances pédagogiques menées, en particulier les visites des élèves de secondes.

Séances et actions pédagogiques

Dans un premier temps, voici les séances menées entre le 28 septembre et le 20 octobre :

  • visites de seconde : nous avons cette année 14 classes, que nous accueillons en demi-groupe. Nous avons terminé ces séances le 19 octobre avec la dernière classe.
  • EMC (seconde) : une collègue m’a sollicitée pour suivre ses élèves dans le cadre de recherche au CDI. Sont prévues trois séances au CDI et une séance de présentation orale.
  • visites des 1STMG : l’an dernier nous avions accueilli 6 groupes des 4 classes de 1STMG, pour l’instant nous avons vu trois groupes.
  • EMC (première) : deux classes travaillent sur le thème du lien social en s’appuyant sur les ressources du CDI, avec les mêmes modalités d’organisation que les classes de seconde en EMC.
  • EMC (TSTMG) : je travaille en collaboration avec un collègue avec cette classe sur les controverses scientifiques.
  • spécialité HGGSP (terminale) : deux groupes sont venus pour commencer des recherches dans le cadre de la préparation du grand oral
Identité visuelle des séances pédagogiques

Je l’avais indiqué dans l’article du mois de septembre, j’ai commencé à retravailler la manière dont je conçois mes scénarios pédagogiques et mes fiches d’activités à destination des élèves cet été.

L’idée à l’origine me venait de deux collègues (et amies) professeures documentalistes en collège avec qui j’ai l’habitude d’échanger : Camille Sapina qui est dans l’académie de Bordeaux et Floriane Sallé, avec qui j’ai travaillé un an et qui est presque ma voisine, puisqu’elle exerce dans un collège à Étampes.

Les deux ont dernièrement utilisé soit pour des voyages scolaires, soit au quotidien au sein du CDI une mascotte : Marcus le lapin qui part en voyage avec les élèves latinistes pour Camille, Guigui le perroquet pour Floriane. Je me suis aussi souvenu de la mascotte de la classe médias de Lionel Vighier il y a quelques années.

Vous me direz, une mascotte au lycée, est-ce vraiment pertinent ? Et je me posais la même question…

Mais j’ai voulu aller plus loin dans ma réflexion, et comme j’étais en train de reprendre mes séances en SNT pour leur donner plus de cohérence, je me suis dit qu’il faudrait faire correspondre une version numérique dans le rendu visuel de la séance – certains collègues utilisent bien un avatar – à une mascotte physique que les élèves retrouveraient au CDI.

En gros, il s’agirait d’un rituel d’enseignement mis en place avec les élèves qui leur permettrait d’identifier directement les séances qu’ils font soit au CDI, soit avec la professeure documentaliste.

Cette version numérique de la mascotte pourrait apparaître sur les fiches élèves à deux occasions :

  • soit pour rappeler les objectifs de la séance
  • soit pour solliciter la parole des élèves au lieu de la mienne (littéralement, remplacer les moments où je jacte de manière descendante par une interaction avec eux)

J’ai commencé à réaliser les fiches élèves de mes séances avec Canva, et j’ai trouvé dans un premier temps la version numérique de cette mascotte, que j’ai baptisée Chat Bla-bla.

Il ne me restait plus qu’à lui trouver un équivalent physique, en deux exemplaires sur les conseils de plusieurs personnes (parce que les doudous il les faut en double), et cet équivalent physique a dépassé mes espérances (et mes intentions) lorsque je l’ai présentée à une amie qui se reconnaitra et qui m’a dit :

Il est arc en ciel 🌈 cha-bla-bla ! J’adore ! Et les yeux vairons pour lutter contre les discriminations … et des oreilles avec des paillettes : un peu trans !

Je n’avais pas réfléchi jusque-là, je l’avais juste choisi pour son côté un peu original et anticonformiste en mode « soyez vous-mêmes », et grâce à cette amie j’en faisais aussi un compagnon de l’apaisement du climat scolaire et du bien-être des élèves !

Et du coup concrètement, comment ça se passe ?

Voici Chat Bla-bla avant son installation au CDI.

Il est arrivé au CDI peu après la rentrée, et a été assez rapidement remarqué par certains habitués (dont l’une régulièrement l’appelle juste Bla-bla). Il n’est là que quand je suis au CDI, il rentre avec moi le week-end, et il vient avec moi lorsque je pars pour des activités extérieures à l’établissement.

Il m’accompagne donc en formation, et il a eu droit à son premier post sur le compte Instagram du CDI le 29 septembre dernier.

J’en profitais pour présenter sa version numérique (moins colorée) aux élèves :

Outre cette identité visuelle qui fera partie intégrante désormais de mes séances pédagogiques, j’ai repensé l’organisation de la visite de mes classes de seconde en essayant de renforcer les notions à retenir à l’intérieur des temps ludiques de la séance.

Visites du CDI : l’enrobage de l’escape game

L’an dernier, j’avais inauguré pour la première fois ce nouvel escape game « La quête du savoir » où je souhaitais que les élèves découvrent le CDI de manière ludique en étant par équipes, et en utilisant à la fois des ressources papier et numériques.

J’avais tout de même l’impression de beaucoup trop parler au début et de les noyer d’informations, et aussi qu’ils participaient à cet escape game sans forcément en retenir grand chose (mon objectif principal étant de les faire revenir au CDI).

J’ai donc tâcher de travailler sur ces deux impressions, et j’ai produit pour chaque équipe une fiche supplémentaire recto-verso. Sur le recto, un rappel des objectifs, de l’activité de l’escape game et des trois équipes :

Sur le verso, des questions propres à l’équipe mais également sur le fonctionnement du CDI. Voici un exemple avec l’équipe des archivistes :

À la fin de la séance, j’ouvre un Digiscreen où j’utilise :

  • la fonction de tirage au sort qui me permet de demander à l’une des trois équipes de répondre
  • le dé qui détermine de façon totalement aléatoire combien de points vaut la question

Une fois la séance lancée, je n’y pense pas forcément, mais je rajoute un nombre de points aléatoires à l’équipe qui trouve en premier Chat Blabla sur le bureau…

J’aurai l’occasion de revenir un peu plus tard dans l’année sur les modifications apportées aux autres séances menées et sur les conceptions de nouveaux scénarios.

J’en profite aussi pour ajouter ici un post Instagram publié fin septembre et expliquant aux élèves pourquoi le CDI est souvent réservé à des classes :

Valorisation du fonds

Dans cette rubrique, j’indique à la fois la réorganisation des espaces (et la mise à jour de la réflexion sur cet aménagement), les sélections thématiques et les animations proposées.

Réflexion sur l’organisation des espaces

Fin septembre, Roman a eu l’idée de réorganiser le coin lecture pour qu’il soit plus aéré et plus agréable pour les élèves, et pour mieux mettre en valeur également le rayon Généralités et le rayon Langues.

Voilà le résultat en images :

J’ai posté le visuel dans la foulée sur Instagram avec un petit sondage, et ce nouvel aménagement a fait la quasi unanimité (moins une voix) :

Cela m’a aussi permis de mettre à jour une présentation sur l’aménagement des espaces que je propose aux étudiants de Master 2 de Montpellier :

Sélections thématiques

Voici les sélections thématiques proposées entre le 27 septembre et le 20 octobre.

  • toujours installée : la sélection sur la Coupe du Monde de rugby
  • sélection : journée mondiale de la non-violence

Affiche réalisée sur Canva

Sélection proposée du 2 au 12 octobre.

  • sélection Fête de la science

Présentation cliquable réalisée sur Genial.ly

Sélection mise à disposition le 6 octobre, avec un article publié le même jour sur le blog du CDI.

  • sélection Octobre rose

Affiche réalisée sur Canva

Sélection proposée du 6 au 17 octobre, et inspirée par les actions de différents profs docs, dont Corentine qui est au lycée Michelet d’Arpajon.

  • nouveautés documentaires

Affiche réalisée sur Canva

Sélection proposée à partir du 12 octobre.

  • nouveautés fictions + sélection arc-en-ciel

Parmi ces nouveautés, il y avait beaucoup de sélections faites par des élèves, ce qui m’a permis de les valoriser sur le compte Instagram du CDI :

J’ai ensuite proposé une sélection arc-en-ciel en m’appuyant sur leurs recommandations :

Cette sélection a été installée le 13 octobre au CDI :

  • puzzle collaboratif

Suite à la demande d’une élève de terminale, j’ai attendu que la quasi totalité des classes de seconde ait visité le CDI pour lui faire choisir le premier puzzle collaboratif de l’année.

Il a été installé le 16 octobre, avec le défi un peu ambitieux de le terminer le vendredi des vacances :

Communication

Ce mois-ci, les actions de communication m’ont permis de valoriser des actions sur le compte Instagram du CDI, qui poursuit sa lancée. Je n’en ai pas pour autant délaissé les autres canaux de communication…

Bulletin de veille E-INSTANT CDI

Concernant ce bulletin de veille que j’essaye d’envoyer à peu près régulièrement aux enseignants, je l’ai mis à jour tout début octobre, mais les aléas du numérique au lycée (et plus généralement en région Ile de France) et de l’ENT ne m’ont pas permis de l’envoyer immédiatement. Je ne l’ai donc envoyé que le 17 octobre sur l’ENT.

Blog du CDI

Durant cette période, j’ai publié les articles suivants :

  • 30 septembre : la présentation de la sélection sur la non violence
  • 2 octobre : un Zoom Actu sur les conflits, les migrations et le droit d’asile

  • 6 octobre : la présentation sur la Fête de la science et la sélection Octobre rose
  • 12 octobre : les nouveautés documentaires et la sélection arc-en-ciel
  • 16 octobre : le partage d’une affiche d’information sur les ateliers « apprendre à apprendre » proposés par des collègues
Blog sur l’orientation

J’ai publié deux articles le 6 octobre : l’un sur le salon Post-bac, l’autre présentant la newsletter du CIO.

Blog sur les ressources numériques

Pour ce blog à destination des enseignants, je n’ai ce mois-ci publié aucun article. J’avais prévu de présenter l’abonnement via le Mediacentre à la version en ligne du Monde, auquel le lycée est abonné… je me suis fait couper l’herbe sous le pied par un collègue qui a donné l’information sur le groupe Whatsapp de la salle des profs…

Compte Instagram du CDI

Le compte Instagram du CDI arrive quasiment à 100 abonnés au bout de son mois et demi d’existence, je suis donc ravie !

J’essaye d’y poster au moins 2 publications par semaine et de les mettre en story pour qu’elles soient plus visibles, et j’alterne les photos postées directement et les publications sur lesquelles je vais prendre un peu plus de temps pour soigner le visuel…

J’ai pu ainsi poster directement le carton de la commande reçue fin septembre, les nouveautés, les ouvrages prêtés en consultation sur place par un collègue d’histoire-géo, et de temps en temps je reprends la série des « Le saviez-vous ? » sur Canva et j’y ajoute une nouvelle page :

La semaine avant les vacances, le compte était un peu plus actif, puisque je prévenais les élèves de l’absence de Roman, parti en voyage scolaire en Angleterre :

Je tentais de stimuler ce compte pour qu’il atteigne ses 100 premiers abonnés :

et je partageais la suite des aventures de Chat Bla-bla :

Activités de gestion

Ce mois-ci les activités de gestion se sont concentrées sur

  1. le traitement des deux commandes arrivées fin septembre,
  2. la préparation de deux autres commandes transmises à l’intendance mi octobre
  3. et pour moi le suivi de l’attribution des licences numériques dans le médiacentre

Autres activités

Enfin j’en termine comme à mon habitude par les autres activités professionnelles de la période, et avec la mini-rubrique des mercredis studieux.

Réunions, stages, déplacements
  • 2 octobre : formation de formateurs à Marly-Le-Roi sur les modalités d’organisation de la formation continue dans l’académie de Versailles…
  • 5 octobre : le deuxième cours pour les étudiants de Master 2 de l’université de Montpellier, en collaboration avec mon ancienne proviseure, sur l’arrivée dans un établissement et sur son fonctionnement
  • 18 octobre : le troisième cours sur le projet d’établissement et la politique documentaire
Les mercredis studieux

Comme je l’avais annoncé au mois de juin et de juillet, j’ai arrêté en fin d’année scolaire dernière la mission que j’exerçais depuis 8 ans tous les mercredis auprès de la Direction du Numérique pour l’Éducation.

Voici donc un petit aperçu de ce à quoi j’occupe désormais mon temps le mercredi, puisque j’arrive à m’y tenir et à avoir des journées de travail assez fournies…

  • 27 septembre : le matin, attribution des licences numériques. Le midi, récréatif : déjeuner avec mon ex-binôme de la DNE au 122. L’après-midi, lecture de deux chapitres d’un ouvrage sur l’intelligence artificielle pour les prochaines notes de lecture.
  • 4 octobre : finalisation de la préparation du cours de M2 du lendemain, préparation du cours des TSTMG du lendemain sur les controverses scientifiques, lectures des ouvrages et des articles sur l’intelligence artificielle.
  • 11 octobre : préparation du cours de M2 du 18 octobre, mise à jour du déroulé de cours (sur l’année) et du contenu du cours du 18 en fonction des besoins des étudiants. Travail sur la compétence « Partager et publier » de PIX. Réalisation du parcours d’auto-positionnement de PIX+édu

  • 18 octobre : le 3e cours des M2, la finalisation de cet article, l’envoi de mails, la suite de mes lectures sur les data et ma lecture en retard du numéro d’InterCDI sur la photographie de presse

Voilà pour ces activités du mois d’octobre, je m’arrête pour cet article et publierai pendant les vacances l’épisode 4 de mes notes de lecture sur l’intelligence artificielle.

D’ici là, je vous souhaite à toutes et tous de bonnes vacances et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

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