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Mois : mai 2021

Mai 2021 : séances et animations du CDI

Contrairement à l’article du mois d’avril publié quelque peu prématurément, je publie cet article à la toute fin du mois : il présentera les activités menées durant la période du 26 avril au 28 mai.

Du fait de quelques jours fériés se promenant par ci par là, et de quelques activités à l’extérieur ou à distance, je ne pense pas que cette présentation sera très longue, d’autant que je vais essayer également d’équilibrer cet article avec celui du mois juin, qui comportera nécessairement moins de séances pédagogiques et durant lequel je serai aussi prise à l’extérieur du lycée.

Séances et actions pédagogiques

J’indique ici les actions pédagogiques menées entre le 26 avril et le 28 mai, exception faite d’une séance menée en HGGSP 1ère que je garde pour le mois de juin (désolée Irène, j’avais promis de la présenter à la fin du mois, j’expliquerai au mois de juin ce choix de dernière minute).

  • Oraux blancs de grand oral en HGGSP Terminale : à l’invitation d’une de mes collègues d’HGGSP, j’ai assisté à ces oraux blancs. Pour faire passer l’ensemble des élèves de la classe selon un format réduit (5 minutes de présentation et 5 minutes de reprise avec évaluation par un camarade de la classe), il nous a fallu près de 5h30. Je devais normalement faire quelques séances avec une autre collègue d’HGGSP pour sa classe, et en partageant les créneaux avec Lucile, pour des raisons d’emploi du temps, mais plusieurs de ces séances ont été annulées à cause des fermetures de classe.
  • Présentation des travaux réalisés par les élèves de latin en seconde. Il s’agit ici d’une petite heure durant laquelle les élèves ont présenté les fruits de leurs recherches sur les Panathénées, dans le cadre d’un projet mené par ma collègue de latin et un collègue d’histoire-géo.
  • SNT en seconde : thématique Réseaux sociaux. J’ai été sollicitée par les collègues ayant en charge deux classes de SNT. Je vais détailler ci-dessous les modalités d’organisation de cette collaboration.

En effet, il était prévu que j’intervienne auprès de ces deux classes un peu avant les premières dates des vacances de Pâques.

Du fait de la mise en place des deux semaines à distance, avant la reprise du 3 mai, nous avons revu l’organisation de ces séances (que nous avions menées entièrement à distance l’an dernier) en ayant en tête soit un retour en présentiel, soit un prolongement du distanciel.

Étant données les hautes performances de l’ENT durant cette période, nous avons préféré faire travailler les élèves directement sur Pearltrees (nous avions utilisé l’an passé un blog sur l’ENT). J’ai donc créé pour les deux classes une collection pearltrees, dont je propose le modèle ci-dessous :

J’ai retiré évidemment la majorité des travaux déposés par les élèves, à l’exception de quelques présentations de réseaux sociaux, pour vous donner une idée des attendus de l’exercice.

Expositions thématiques

Comme le mois précédent, j’indique ici par un code couleurs les actions menées par Lucile (en vert) et les actions que j’ai pu mener (en violet).

Je distingue les expositions thématiques, liées à un événement particulier, des valorisations du fonds présentées plus bas, qui font suite à des acquisitions récentes.

  • Bicentenaire Baudelaire

Pendant la période de distanciel, j’ai travaillé sur un visuel autour du bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire. Cette présentation a été réalisée sur Genial.ly, puis publiée sur le blog du CDI :

Comme nous avons ensuite repris en présentiel, j’ai pu installer une sélections de documents en lien avec cette présentation :

  • 2021 : Année Napoléon

Là encore, j’ai réalisé la présentation cliquable pendant la semaine de distanciel (du 26 au 30 avril), en ayant l’idée en tête de proposer une sélection de ressources de retour au CDI :

Voici l’exposition une fois installée :

  • Mission Alpha / Star Wars Day

Toujours en prise sur l’actualité, notamment via sa revue de presse dont je mettrai le lien plus bas, Lucile a proposé une sélection de documents autour de la mission Alpha et de Thomas Pesquet :

Elle a valorisé cette sélection, comme je l’ai indiqué, dans un numéro de la revue de presse qu’elle propose de manière hebdomadaire sur le blog du CDI depuis le mois de mars :

De mon côté, j’ai proposé de manière quelque peu improvisée une sélection autour de Star Wars le 4 mai :

L’affiche proposée a été réalisée sur Canva.

  • Journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage et de leurs abolitions (10 mai)

De la même manière, Lucile a proposé une sélection de ressources autour de la journée du 10 mai :

puis elle a communiqué autour de cette journée, à nouveau dans sa revue de presse, avec un focus spécifique sur la question :

Valorisation du fonds

  • Côté fiction : acquisitions récentes et focus sur une sélection fantasy

Depuis le mois de mars, il nous restait encore quelques nouveautés à valoriser. Pour le retour en présentiel, nous avons choisi de les mettre directement en avant à l’entrée du CDI :

J’en ai profité pour poster sur le blog un visuel que j’avais depuis quelques temps sous le coude et que je n’avais pas encore publié :

Ce visuel a été réalisé sur Canva.

  • Poursuite des zooms sur le développement durable / valorisation du fonds DVD

De son côté, Lucile a proposé de nouvelles valorisations autour du développement durable, en s’appuyant également sur l’ouverture du prêt des DVD aux élèves :

  • Focus santé / Focus entreprise

Enfin, Lucile a proposé des sélections autour de la santé et de l’entreprise, avec à chaque fois un visuel publié sur le blog du CDI :

Communication

  • Revue de presse hebdomadaire 

Comme je l’ai indiqué plus haut et dans l’article du mois d’avril, Lucile propose une revue de presse publiée tous les mercredis, avec un focus sur les périodiques reçus et sur une question d’actualité.

J’ai présenté plus haut deux des numéros proposés, en voici deux autres publiés durant cette période :

  • Articles publiés sur le blog du CDI

Outre les revues de presse hebdomadaires, les articles reviennent sur les actions menées évoquées plus haut. Dans l’ordre : bicentenaire Baudelaire, année Napoléon, sélection fantasy, ouverture du prêt des DVD aux élèves, focus santé / focus entreprise, et sélections autour du développement durable.

  • Café littéraire virtuel : deuxième édition

Le 30 avril, j’ai organisé sur Jitsi un deuxième café littéraire. Une fois encore (après le premier temps organisé le 9 avril), il s’agissait pendant une heure de présenter des coups de coeur de lecture récent.

Pour ces cafés littéraires, je m’appuie toujours sur ma présentation « Conseils de lecture de la profdoc » que je mets régulièrement à jour :

  • Lettre de diffusion E-INSTANT : zoom du mois de mai

Comme je l’indiquais en mars et avril, j’ai changé de mise en forme pour cette lettre de diffusion, avec désormais une page d’accueil :

les trois rubriques Éducation, Culture et Numérique qui sont modifiés d’un tiers par semaine en temps normal (étant donnés les jours fériés et mes absences du mois de mai, je n’ai fait qu’un E-INSTANT ce mois-ci) et un focus mensuel spécifique.

Après un premier zoom consacré à la semaine de la presse en mars et un deuxième consacré au CDI à distance en avril, j’ai proposé début mai un numéro de l’E-INSTANT consacré aux enseignements de spécialités et aux épreuves du bac 2021 (dans l’état actuel de leur déroulement).

Vous retrouverez en juin une présentation plus détaillée du visuel sur les spécialités proposé dans ce focus.

Anticipation des tâches de fin d’années et autres joyeusetés

Je glisse ici les différentes activités réalisées entre le 26 avril et le 28 mai.

  • traitement du courrier du mois d’avril (deux jours pour bulletiner l’ensemble)
  • du coup cela m’a bien rappelé d’interrompre les abonnements des quotidiens pour la période juillet-août
  • réception des premiers spécimens pour les collègues (youpi)
  • informations sur l’arrêt des prêts, gestion des retards
  • propositions de deux commandes (à réceptionner certainement très prochainement)
  • anticipation et début de rédaction du bilan d’activités de l’année

Autres activités (réunions, stages, déplacements)

La période a été des plus riches de ce point de vue là ! Petit aperçu rapide :

  • 30 avril : café littéraire virtuel
  • 12 mai : séminaire des IAN documentation
  • 17-21 mai : participation au jury du CAPES interne à Reims
  • 28 et 31 mai : stage Jouer au CDI à distance avec ma comparse Émilie Baille (je ferai un petit point dessus dans l’article de juin)

Enfin j’en termine, comme depuis janvier, avec la préparation et la publication d’articles sur le site du collectif LudoDOC. Durant cette période, deux articles ont été publiés :

À venir : un nouvel épisode d’histoire numérique de la documentation (celui-ci va être bien costaud, avec plusieurs contributions) et un article d’Audrey Démonière-Rouvel sur ses actions en EMI !

D’ici là, je vous souhaite un bon mois de juin et je vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

BD et cinéma (épisode 2)

Pourquoi « épisode 2 » ? J’avais déjà consacré il y a un petit moment un article à une bande-dessinée qui évoquait le cinéma : La Parole du muet.

En effet, les rencontres entre septième et neuvième arts, si elles restent relativement rares, n’en demeurent pas moins fascinantes. Et encore, relativement rares… seulement d’un côté : disons que chacun de ces deux arts a tendance à observer l’autre.

Bandes-dessinées et story-boards

La bande-dessinée emprunte au cinéma l’idée de scénario et de mouvements, ce dynamisme et cette énergie qui font passer d’une case à l’autre sans que le lecteur s’en rende compte.

Le cinéma emprunte à la bande-dessinée le story-board, qui permet de planifier l’ensemble des plans qui constitueront le film.

Je renvoie les intéressés à l’exposition en ligne de la Cinémathèque française consacrée au story-board.

Storyboard de Psychose, la scène de la douche, réalisé par Saul Bass, également auteur du générique

Voici en outre quelques petites pépites glanées dans mes recherches :

Si j’avais déjà évoqué BD et cinéma, il ne me semble pas avoir déjà parlé de storyboard, mais ce n’est cependant pas le sujet de cet article…

Reprenons : les BD empruntent au cinéma le mouvement, le cinéma emprunte à la bande-dessinée le découpage.

En revanche, si l’on retrouve un certain nombre d’adaptations (plus ou moins heureuses) de bandes-dessinées au cinéma, le cinéma est, à ma connaissance, encore relativement peu abordé dans la bande-dessinée.

Hormis les références proposées par le génial Gotlib dans ses Dingodossiers et autres albums, la première fois que j’ai pu lire un scénario de bande-dessinée consacrée au septième art, c’était avec cette fameuse Parole du muet que j’évoquais plus haut.

La collection 9 ½ de Glénat

Et puis j’ai vu apparaître cette collection chez Glénat : la collection 9 ½.

Sur le site de l’éditeur, elle est décrite comme suit :

Collection de romans graphiques consacrée aux grandes figures du cinéma : réalisateurs et acteurs. Co-dirigée par Noël Simsolo, éminent spécialiste du cinéma et auteur d’ouvrages de référence sur le sujet, cette collection offre à la fois un panorama large de l’histoire du cinéma aux lecteurs et une totale liberté de création aux auteurs qui y participent, puisque la pagination et le traitement graphique des ouvrages sont libres.

Les deux premiers ouvrages publiés n’ont pas vraiment retenu mon attention : il s’agissait d’albums sur Sergio Leone puis sur Lino Ventura.

Le troisième, consacré à Hitchcock, m’a presque tentée. Je me souviens l’avoir feuilleté, hésitant à l’acheter. J’avoue que c’est le style du dessin qui m’a freinée.

Quand je lis une bande-dessinée, hormis les « madeleines » de l’enfance que sont les classiques franco-belges (Astérix, Tintin, Lucky-Luke, Gaston Lagaffe, Blake et Mortimer…), j’ai besoin d’être attirée par le travail du dessinateur.

Pour Hitchcock, si le choix du noir et blanc m’avait séduite, il n’y avait pas eu de déclic supplémentaire  qui m’aurait convaincue. Cependant, j’avais constaté qu’enfin, une collection de bandes-dessinées (ou de romans graphiques si vous préférez) se consacrait exclusivement au septième art, co-dirigée par Noël Simsolo.

Le nom me disait quelque chose, je décidais d’aller à la pêche aux informations :

Né en 1944, le curriculum-vitae du monsieur est assez impressionnant. Critique cinématographique, scénariste de bande-dessinée (justement), auteur d’essais. C’est là que je le retrouve, notamment auteur d’un ouvrage sur Clint Eastwood paru aux éditions des Cahiers du cinéma, et d’un Dictionnaire de la Nouvelle vague publié en 2013 chez Flammarion.

Metteur en scène de théâtre (et acteur), intervenant à la radio (et producteur), également auteur de romans (avec une prédilection pour le polar), acteur pour le cinéma et la télévision, réalisateur et scénariste, bref Noël Simsolo est une espèce de touche-à-tout hyperactif.

De quoi susciter mon intérêt.

Et voilà qu’en août 2020, visitant l’exposition Louis de Funès à la Cinémathèque française, je tombe à la librairie devant le dernier ouvrage publié dans la collection 9 ½ de Glénat.

François Truffaut : personnage de bande-dessinée ?

Après Sergio Leone, Lino Ventura et Hitchcock, c’est à François Truffaut que cette collection avait décidé de consacrer un album.

Je guette régulièrement les ouvrages – fictions ou documentaires – qui décident d’aborder la vie ou l’oeuvre de François Truffaut, le dernier d’entre eux ayant fait l’objet d’un article sur ce site était L’Amie américaine de Serge Toubiana, qui reste l’un de mes meilleurs souvenirs de lecture pour l’année 2020.

En tenant entre les mains l’album publié chez Glénat, en le tournant et le retournant, je n’ai pas pu m’empêcher d’être quelque peu réticente. Néanmoins, ma collectionnite aiguë a eu le dernier mot, et je suis ressortie de la Cinémathèque avec le François Truffaut, signé Simsolo pour le scénario et Marek pour le dessin et paru le 19 août 2020.

Un mot tout d’abord sur la couverture : elle est assez synthétique et a le mérite de faire apparaître trois éléments significatifs du cinéma de Truffaut : déjà Truffaut lui-même (au second plan), les jambes des femmes (au premier) et une Tour Eiffel en arrière-plan.

Le cinéphile averti reconnaîtra ces trois éléments et saluera le pouvoir évocateur de cette couverture. Et ensuite ?

Eh bien j’avoue n’avoir été convaincue ni par le dessin ni par le scénario.

Rendez-vous manqué

Laissons de côté le dessin, qui est une affaire beaucoup trop subjective : on accroche ou non à un style, à un trait, au travail d’un dessinateur. Je ne remets absolument pas en question la qualité du travail de Marek, simplement je n’ai pas eu de coup de coeur pour son dessin.

Concernant le scénario, qu’est-ce qui m’a interpellé ?

L’ouvrage s’ouvre sur la fameuse cérémonie des Césars du 31 janvier 1981, un triomphe pour Truffaut, qui avait tout raflé pour son film Le Dernier métro : dix Césars, record toujours inégalé :

Fin de la cérémonie, Truffaut prend un taxi et demande au chauffeur de l’amener à la Tour Eiffel. Puis, flash-back en 1941, pendant l’Occupation et l’enfance de Truffaut.

Au fil des pages, le scénario multiplie les allers-retours entre l’enfance et la jeunesse de Truffaut, et la suite de sa carrière.

Autant le dire : pour quelqu’un pour qui la filmographie de Truffaut et sa carrière, justement, n’ont pas de secret, et qui s’est intéressé de près à sa vie, c’est déjà compliqué de suivre ces allers-retours.

Qu’importe, on suit, on se concentre sur l’évocation des différents personnages qui ont croisé sa route, on parvient vaille que vaille à raccrocher tel événement à telle année. On ressort de la lecture de l’album avec une synthèse très rapide (trop rapide ?) de la vie et de l’oeuvre du cinéaste.

Mais le néophyte ? Celui pour qui cette bande-dessinée est la première confrontation au cinéma de Truffaut. Vous me direz, il doit être rare. L’amateur de bande-dessinée ne va peut-être pas spontanément choisir une BD consacrée à un réalisateur qu’il ne connaît pas sur le bout des doigts sans se documenter un minimum en amont.

C’est pourtant cette impression qui a prédominé après ma lecture. Je me suis demandé ce que conserverait de cette lecture quelqu’un qui n’aurait pas la même connaissance que moi de l’univers de Truffaut. Ma réponse était malheureusement : pas grand chose.

La BD conviendra aux aficionados de Truffaut, et encore. Si l’on avait voulu dépasser ce cercle, on aurait éventuellement accompagné la filmographie, présente en fin d’ouvrage, d’une petite chronologie explicative à laquelle le lecteur aurait pu se référer…

Ce n’est cependant que mon impression, je vous laisse sur le site de Glénat découvrir les premières pages, et si le coeur vous en dit, vous faire votre propre opinion.

Du coq à l’âne (ou presque)

Refermant cette bande-dessinée et essayant de me plonger dans autre chose, j’ai attrapé l’un des ouvrages qui se trouvait sur ma pile de lectures.

Ouvrage n’est pas tout à fait le terme exact. Il s’agissait d’un numéro de la revue Schnock qui m’avait été envoyé par les éditions La Tengo.

La Tengo fait partie de ces maisons d’éditions que j’essaye de surveiller lorsque je suis en panne d’inspiration pour mes articles cinéphiles, et qui publie à intervalles réguliers certaines œuvres de Philippe Lombard.

J’ai découvert La Tengo avec Ça tourne mal ! et c’est avec cette lecture que j’ai fait le rapprochement avec Schnock, que je croisais déjà fréquemment en librairie, assez amusée par les couvertures et toujours à deux doigts d’être tentée de prendre un abonnement.

Quel rapport avec la BD ? Il est assez éloigné, je l’avoue. Je profite juste de cette occasion pour toucher deux mots de cet OVNI.

Donc Schnock, c’est une revue de cinéma/chanson/télévision/bande-dessinée. Une espèce de pot pourri assez jouissif (et jouisseur) qui a pour slogan « La revue des vieux de 27 à 87 ans ».

Avant de recevoir ce numéro 33 qui est en grande partie consacré à Lino Ventura (mais pas que), j’avais vu passer en librairie le numéro sur Jean-Pierre Marielle, celui sur Gainsbourg, et celui sur Depardieu.

J’ai depuis farfouillé pour comprendre un peu plus ce drôle de phénomène, et je suis tombée sur un article des Inrocks :

Fondée en mai 2011, la revue éditée par les éditions La Tengo bénéficie d’un accueil favorable, et rassemble plus de 10 000 lecteurs par numéro, un joli score pour un nouvel arrivant dans une économie de l’édition touchée par la crise. Comme un pied de nez à notre société bienséante, après Coluche, Jean Yanne et Serge Gainsbourg, le trimestriel Schnock affichait pour son douzième numéro l’humoriste Pierre Desproges en couverture. Un carton ! Quelques milliers d’exemplaires supplémentaires ont été réimprimés pour l’occasion…

Depuis son premier numéro sur Jean-Pierre Marielle publié en 2011, la revue est publiée dans son format mook (entre le livre et le magazine) quatre fois par an, chaque numéro coûtant une quinzaine d’euros. Le dernier en date de mars 2021 est consacré à Henri Salvador.

Dans mon fameux numéro 33, avec sa couverture tonton flingueur et ses articles illustrés qui, pour le coup, m’ont bien fait penser à un format BD, j’ai trouvé un panorama des publicités de cigarettes – bien après que Bogart les surnomme les clous du cercueil, mais bien avant les campagnes anti-tabac – un dico Schnock de Lino Ventura (bien chouette), des tops, des interviews, Yves Simon, Marcel Bluwal, Popeck… bref un vrai bain de nostalgie qui m’a donné la banane pour un petit moment.

Et une autre bande-dessinée sur le cinéma ? Et bien ça attendra !

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