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Mois : octobre 2022

Octobre 2022 : séances et animations du CDI

Comme je l’avais annoncé dans l’article du mois de septembre, je vais détailler ici un ensemble d’actions menées en septembre et en octobre, en essayant de maintenir un équilibre entre les différents articles.

Je risque donc, de la même manière que pour l’article du mois de septembre, d’opérer une sorte de lissage qui se reportera certainement sur l’article de novembre.

Séances et actions pédagogiques

Je vais énumérer ci-dessous les séances menées entre le 26 septembre et le 22 octobre, et revenir plus en détail sur un projet en particulier : ENTER-PRISE avec les élèves de Première STMG.

Détail des séances menées
  • comme indiqué dans l’article du mois de septembre, entre le 5 septembre et le 7 octobre, nous avons vu la totalité des classes de seconde en demi-groupe pour la découverte du CDI sous la forme d’un escape game
  • entre le 26 septembre et le 6 octobre, nous avons accueilli les 6 groupes de Première STMG pour le projet ENTER-PRISE que je vais présenter plus bas
  • participation à des projets à l’année dans le cadre de l’enseignement moral et civique en première : mémoire de l’esclavage et de la colonisation à raison d’une heure par semaine (suivi des activités et accompagnement des élèves dans leurs recherches)
  • présentation du portail E-SIDOC et des ressources du lycée aux élèves de terminale en enseignement moral et civique pour des recherches sur la démocratie, pour les projets sur la mémoire de l’esclavage et de la colonisation, et en enseignements de spécialité (mathématiques et HGGSP) pour la préparation du grand oral – pour ces séances, j’ai repris des supports utilisés l’an dernier
  • accompagnement à la recherche pour les élèves de spécialité HLP terminale (2h) sur l’axe thématique de la recherche de soi avec des thèmes de recherche tels que la psychanalyse, le romantisme, le surréalisme et le double
  • accueil d’une classe de terminale pour un travail sur l’orientation avec leur professeure principale
  • suivi des campagnes PIX pour les élèves de seconde, première, terminale et les étudiants de deuxième année de BTS
  • mon collègue a mené des séances sur la BD avec deux classes de seconde en collaboration avec une collègue de français
Projet ENTER-PRISE : Escape Game Première STMG

Parallèlement à la réalisation en juin de l’escape game « La quête du savoir » à destination des élèves de seconde, nous avons été approchés Roman et moi par l’enseignante coordonnatrice en éco-gestion, qui souhaitait faire un rappel aux élèves de Première STMG en début d’année scolaire sur les ressources du CDI, principalement autour de l’orientation.

Là encore, c’est la forme de l’escape game que nous avons privilégiée, afin d’impliquer au mieux les élèves dans l’activité.

Le scénario est le suivant :

Enter – prise est une start-up recrutant des profils très variés : vous avez décidé d’y postuler.
Pour cela, vous devez déjà retrouver le métier que vous exercez, puis passer l’entretien d’embauche, qui vous permettra d’accéder à votre profil.
Il vous faudra ensuite gravir les différents échelons pour parvenir, ensemble, à la tête de l’entreprise.
Bonne chance !

Pour démarrer la séance et constituer les équipes, nous avons repris l’idée de la collègue d’éco-gestion, qui utilise les cartes du jeu des 7 familles de l’informatique.

Une fois les équipes constituées, les élèves ont à leur disposition une brochure ONISEP et 6 CV fictifs, dont je reproduis un un modèle ici :

Une fois qu’à l’aide de la brochure, ils ont trouvé parmi les 6 CV celui qui correspond à leur équipe, une fiche équipe leur ai remis :

Contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche, une fois cette dernière récupérée, ils passent directement à l’étape 3 (je reviendrai plus bas sur l’étape 2).

  1. pour cette étape 3, ils doivent reconstituer l’image du puzzle, qui est la couverture d’un livre, puis ensuite chercher ce livre sur E-SIDOC pour aller le récupérer dans le rayon ;
  2. dans le livre, ils récupèrent un code morse qu’ils doivent traduire, ce qui leur donne deux titres de presse associés à la filière éco-gestion, ils doivent ensuite aller chercher ces titres dans le kiosque, et récupérer les mots croisés de l’un des deux titres, qui combinés avec une autre équipe qu’ils doivent retrouver, leur donnent deux mots ;
  3. chaque équipe doit ensuite traduire la première lettre d’un de ces deux mots en chiffre grâce à une roue de César, ce qui leur donne le code final

L’ensemble de ces activités peut prendre jusqu’à une heure, mais les groupes étaient accueillis au CDI pendant deux heures, ce qui permettait de moduler les activités en fonction de leur rapidité.

À la fin de l’escape game, s’il restait du temps durant la première heure, était ainsi prévue l’activité de « l’entretien d’embauche » réalisée entièrement par Roman.

Pour celle-ci, il a utilisé le principe du jeu CODE NAME, en ne gardant que les cartes qui pouvaient être associées à l’univers de l’entreprise et à la filière éco-gestion. Nous avons ainsi imprimé et plastifié 3 jeux de 25 cartes, pour faire s’affronter les 6 équipes.

Durant la deuxième heure, en reprenant les CV fictifs proposés à chaque équipe et en utilisant les ressources du CDI sur l’orientation (classeurs du CIDJ, brochures ONISEP), les élèves font des recherches sur les métiers accessibles via la filière éco-gestion pour ensuite les présenter à l’oral.

Mis à part quelques réajustements et quelques petites améliorations, les séances ont été très appréciées à la fois par les élèves et par les collègues d’éco-gestion qui sont venus avec leurs groupes.

Sélections thématiques / valorisation du fonds

Comme indiqué dans l’article du mois de septembre, je reviens ici sur les sélections proposées entre début septembre et le 22 octobre, de manière chronologique.

J’avais pu aux mois de juin / juillet préparer certaines de ces sélections, mais comme les espaces de présentation étaient occupés par les travaux réalisés en arts plastiques, et comme j’ai parfois zappé certaines dates, je ne les ai pas toujours mis en valeur comme je l’avais initialement prévu.

J’indique comme à mon habitude par un code couleur les sélections proposées par Roman, les miennes, ou celles proposées à deux.

  • 13 septembre : journée des développeurs et des programmeurs (J)

Pour cette journée, j’ai recyclé une affiche déjà réalisée sur Canva, en mettant simplement à jour la liste des ressources proposées :

Je lui ai associé la sélection suivante en tête de rayon :

J’avais prévu initialement de proposer aussi des documents détournant les notions d’algorithmes, comme ces visuels :

Mais je n’y ai plus repensé ensuite, et ils sont restés sur mon chariot derrière le bureau…

  • 17-18 septembre : journées européennes du patrimoine (R)

À l’occasion des journées européennes du patrimoine, Roman a proposé la présentation suivante sur le blog du CDI :

à cette présentation était associée la sélection suivante :

  • Semaine européenne du développement durable (J)

Le 19 septembre, j’ai installé une sélection de ressources avec certaines affiches de Good Planet à l’occasion de la semaine européenne du développement durable :

Pour compléter cette sélection, j’ai publié sur le blog du CDI la présentation suivante, réalisée sur Canva :

  • 26 septembre : journée mondiale du rêve (J)

Pour cette petite sélection préparée en juin, je voulais associer aussi bien la figure de Martin Luther King que des ressources en cinéma ou en littérature…

Cette sélection a remplacé celle proposée par Roman dans le cadre des journées du patrimoine :

  • 6 octobre : sélection littérature et féminisme (J)

À l’occasion du Prix Nobel de littérature attribuée à Annie Ernaux, j’ai proposé une sélection d’ouvrages sur le féminisme, de textes écrits par des autrices, et évidemment des œuvres d’Ernaux.

Si je n’ai pas proposé un visuel qui lui était exclusivement consacré, j’en ai fait un numéro de mon ZOOM Actu que vous trouverez plus bas.

  • sélection Halloween (J)

Pour cette sélection, nous avons aussi proposé le premier puzzle collaboratif de l’année (nous attendons toujours d’en avoir terminé avec les visites de seconde pour l’installer) : cette année, nous ouvrons la saison des puzzles avec Harry Potter.

Voici les deux installations, avec quelques araignées qui se sont invitées :

 

  • sélection BD historiques

Roman étant un spécialiste incontesté de la bande-dessinée, je lui ai proposé de faire cette sélection à quatre mains, en donnant chacun 3 coups de cœur de bandes-dessinées historiques :

Nous avons installé cette sélection devant le rayon Histoire-géo :

  • nouveautés

Voici une petite galerie avec les nouveautés reçues durant cette période :

Communication

Je reviens ici sur les publications proposées dans le blog du CDI à destination des élèves, des enseignants et du personnel, sur la communication élève autour des campagnes PIX et sur le bulletin de veille à destination des enseignants.

Blog du CDI

Voici les articles publiés durant cette période :

  •  6 septembre : la présentation des horaires d’ouverture du CDI,
  • 8 septembre : la remise en route du ZOOM ACTU (vie publique et démocratie),
  • 9 septembre : « Elizabeth II : comprendre la couverture médiatique d’un événement »
  • 13 septembre – 26 septembre : les journées et semaines présentées plus haut
  • 29 septembre : ZOOM ACTU (développement durable)
  • 7 octobre : ZOOM ACTU (féminisme et littérature)
  • 11 octobre : Halloween
  • 13 octobre : BD historiques
  • 14 octobre : ZOOM ACTU (géopolitique des énergies)
ZOOM ACTU

Voici les différents ZOOM ACTU en format images :

Campagnes de rentrée sur PIX

Ayant lancé les campagnes de rentrée aux alentours du 13 septembre, j’ai décliné l’affiche proposée aux enseignants sur PIX ORGA pour une version élèves que j’intègre dans les différents mails qui leur sont envoyés :

Étant depuis cette année administratrice de l’ENT, j’en ai profité pour doubler les mails par des messages flash sur l’ENT pour tenter d’avoir plus d’impact.

E-INSTANT CDI

Concernant ce bulletin de veille que j’essaye d’envoyer à peu près régulièrement aux enseignants, je me suis rabattue cette année pour des mises à jour toutes les deux semaines, et aussi en fonction du temps dont je dispose.

J’ai ainsi refondu quelque peu la page d’accueil :

La principale nouveauté est la petite étoile qui indique à chaque fois que la sélection thématique proposée au CDI est doublée d’un article sur le blog, pouvant permettre d’accéder éventuellement à un contenu enrichi.

Le premier focus était consacré au dossier « Kit de survie numérique au lycée » déjà présenté dans l’article de septembre.

J’avais enfin choisi sur la page « Éducation » de mettre en avant les évolutions de la formation continue avec l’EAFC :

Concernant la communication à destination des enseignants, je propose désormais également un blog sur les ressources numériques, que je vous présenterai dans l’article du mois de novembre.

Autres activités (réunions, stages, déplacements)

Enfin j’en termine comme à mon habitude par les autres activités professionnelles de la période :

  • 27 septembre : temps de travail pour le prochain cours de master 2
  • 4 octobre : formation de formateurs
  • 6 octobre : conseil pédagogique
  • 12 octobre : réunion nationale des référentes TraAM en documentation (à distance)
  • 17 octobre : conseil pédagogique

LudoDOC est du coup encore un peu en sommeil, mais je ne désespère pas de réveiller le site pendant la prochaine période…

D’ici là je vous souhaite bon courage, de bonnes vacances, et je vous dis à très bientôt pour un prochain article sur Cinephiledoc !

Sur les traces de Harry Potter

Pour cet article #lecture du mois d’octobre, je reviens sur quelques promenades littéraires et cinéphiles que j’ai faites durant cet été.

En effet, le livre dont je vais vous parler dans quelques instants a été le très heureux préambule d’une de mes escapades estivales, et je l’ai dévoré en une poignée d’heures.

Cela faisait un moment qu’on me le recommandait, et j’ai attendu la fin de l’année (scolaire) pour me décider à arrêter de passer devant dans les librairies sans l’acheter. Je ne l’ai absolument pas regretté.

Relations personnelles à une saga

J’avais 11 ans quand le premier tome de Harry Potter a été publié dans sa langue originelle.

Donc, si l’on se plonge directement dans l’histoire du sorcier le plus connu au monde, je pourrais affirmer de manière très péremptoire que Harry Potter et moi avons le même âge et avons grandi ensemble – évidemment comme l’ensemble d’une génération.

Nous n’avons pas grandi ensemble, nous avons (au début) grandi côte à côte. La Chambre des secrets a été publiée en 1998, Le Prisonnier d’Azkaban en 1999, et La Coupe de feu en 2000.

Quant aux traductions françaises, si l’on reprend du début, cela donne : 1998 pour le premier, 1999 pour le deuxième, 1999 pour le troisième et 2000 pour le quatrième. Le léger décalage a vite été rattrapé par la suite compte tenu du succès de la saga. Les trois derniers tomes sont sortis respectivement en 2003, 2005 et 2007.

Concernant les adaptations cinématographiques, j’énumère rapidement les 8 années concernées : 2001, 2002, 2004, 2005, 2007, 2009, 2010 et 2011.

Harry Potter et moi avons donc au début grandi côte à côte. Lorsque le premier tome est traduit en français, je n’y prête pas attention. Pas plus pour les trois suivants.

C’est en 2001 que je découvre Harry Potter, non pas avec l’adaptation au cinéma mais à la faveur d’un petit séjour à l’hôpital, durant lequel on m’offre le premier tome pour occuper mes journées. Évidemment, je réclame directement la suite. Et c’est ainsi que je plonge tête baissée dans l’univers de J.K. Rowling.

Nous ferons alors ensemble la suite du parcours : en 2003, je guette la traduction française du cinquième tome (qui restera mon préféré), puis en 2006 celle du sixième tome. En 2007, je ne peux pas supporter d’attendre 4 mois pour découvrir le septième tome dans sa traduction, je le lis directement en anglais.

Je guette les adaptations cinématographiques, je rajoute à ma bibliothèque les ouvrages qui accompagnent la saga… et j’ai un bon nombre de produits dérivés qui meublent mon quotidien (vous en trouverez quelques-uns ici), et qui vont du pins au porte-clefs en passant par la baguette d’Hermione.

Mon addiction, si elle ne s’embarrasse pas des polémiques qui ont depuis entouré J.K. Rowling et ses personnages, ne s’étend pas cependant à l’univers des Animaux fantastiques, dont je n’ai vu pour l’instant que les deux premiers volets, sans forcément ressentir le même attachement.

Bref, pour résumer, j’ai grandi finalement avec Harry Potter et j’aime son univers, qui demeure pour moi une sorte de « doudou » affectif.

Dans l’ombre de Harry Potter

J’en reviens donc à ce livre, devant lequel je suis passée et repassée plusieurs fois avant de me décider 1/ à l’acheter 2/ à le lire.

Il s’agit de Numéro deux, de David Foenkinos, publié chez Gallimard en février 2022. De Foenkinos, j’avais déjà lu Charlotte, La Tête de l’emploi et Le Mystère Henri Pick, dont j’avais adoré l’adaptation au cinéma avec Luchini et Camille Cottin.

Associant le nom de l’auteur et la quatrième de couverture, je me suis plongée dans ce roman, mêlant faits réels et éléments imaginés, avec beaucoup de curiosité.

C’est à cette quatrième de couverture que je laisse la parole ici :

« En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.
Des centaines d’acteurs furent auditionnés. Finalement, il n’en resta plus que deux. Ce roman raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi. »

Si l’on s’attarde sur le titre et la fin de ce petit résumé, cela revient à mettre en parallèle les deux destins : celui qui dans les romans (dans leur version originale) est appelé « the chosen one », ou l’élu, d’un côté, et de l’autre, cet ironiquement fameux « numéro deux » (the second one en anglais), « celui qui n’a pas été choisi ».

C’est ce parcours que David Foenkinos nous invite à suivre : celui du garçon qui a failli être Harry Potter, une histoire poignante, troublante, parfois pleine d’ironie et parfois glaçante.

À l’une des étapes du roman, il compare cette trajectoire à celle de Pete Best qui fut le premier batteur des Beatles avant d’être remplacé par Ringo Starr.

Pour ma part, le livre m’a surtout rappelé un film sorti en 2011 : Killing Bono :

À Dublin, Neil McCormick et son jeune frère Ivan montent le groupe de rock Shook Up, avec l’ambition de devenir le plus grand groupe de rock du monde. Au même moment, Paul Hewson, leur camarade de classe, chante dans son propre groupe qui vient lui aussi de se former. Neil, persuadé que le sien est bien meilleur, ne se doute pas encore que le groupe qui le concurrence va bientôt sortir de l’ombre sous le nom de U2, et que Paul Hewson deviendra une star planétaire sous celui de Bono.

Ce film évoquait, comme Numéro deux, toute la difficulté de se construire une identité quand on a constamment sous les yeux l’identité encombrante de ce qu’on aurait pu être.

La difficulté principale du héros, Martin Hill, elle tient aussi à la proportion démesurée que prend l’engouement des lecteurs et des spectateurs pour l’univers de Harry Potter : durant ces années où la sortie des livres et celle des films sont quasiment simultanées, le nom de Harry Potter est sur toutes les lèvres, et il est de plus en plus difficile d’y échapper, d’en être en quelque sorte déconnecté.

Ce phénomène se rapproche à mon sens de l’usage que l’on fait du numérique ou des réseaux sociaux : nous avons presque tous côtoyé dans notre entourage cette personne qui, se défendant d’avoir un smartphone, d’être inscrit sur tel ou tel réseau social, finit par sauter le pas sous l’influence d’autrui ou pour pouvoir effectuer des démarches de la vie courante.

Alors certes, on ne devient pas du jour au lendemain fan absolu de Harry Potter si (et ici j’opère un raccourci quelque peu facile) l’on n’est pas tombé dedans étant petit. Mais cet univers s’est frayé un tel chemin jusque dans nos vies quotidiennes que même une personne complètement étrangère sera amenée à l’avoir sous les yeux.

Harry Potter à Londres

C’est suite à cette lecture que je suis allée à Londres au mois d’août dernier.

Comme je connaissais déjà la ville, j’avais déjà pu voir certains lieux emblématiques de la saga :

  • évidemment la fameuse voie 9 ¾ à la gare de King’s Cross – désormais prise d’assaut et absolument inaccessible, avec le chariot de Harry Potter (juste à côté il y a la boutique officielle Harry Potter, où il faut jouer des coudes et se frayer un chemin pour savoir si oui ou non on se décidera à acheter un retourneur de temps, une écharpe Gryffondor ou un plateau d’échecs…)
  • le Millenium Bridge qui apparaît au début du 6e film, Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé, pour être détruit par les Mangemorts
  • Piccadilly Circus que l’on retrouve dans le 7e film, Les Reliques de la Mort (Partie 1), lorsque Harry, Ron et Hermione s’enfuient du mariage du frère de Ron suite à une attaque des Mangemorts. C’est à Piccadilly Circus que Hermione les fait réapparaître, plus précisément sur Shaftesbury Avenue et ses nombreux théâtres, où elle leur explique qu’elle allait souvent avec ses parents.

L’application Visit London (et sûrement énormément d’autres applications et sites internet) recense les activités et les lieux associés à Harry Potter lorsqu’on se rend à Londres. Voici celles que je garde éventuellement pour un prochain séjour :

  • les studios de la Warner Bros (auxquels il faut réserver une journée entière)
  • le zoo de Londres
  • des parcours thématiques organisés dans la ville
  • le spectacle « Harry Potter and the cursed child » au Palace Theatre (en deux parties de 2h30 chacune)…

Et voici celles que j’ai pu mener :

  • la visite du Leadenhall Market, ayant inspiré le chemin de Traverse, et dont vous avez un petit aperçu ci-dessous :

J’y suis allée un dimanche matin, l’endroit était désert, mais donnait malgré tout une idée de son charme et de son effervescence habituelle.

  • durant une de mes balades, je suis passée devant le Palace Theatre où se joue le spectacle mentionné plus haut

J’aurais pu réserver une place, mais j’avoue que la durée et le fait de devoir réserver forcément les deux parties le même jour (à 13h la première et à 18h la deuxième) m’a un peu freinée… je garde donc l’idée pour une prochaine fois.

Mais l’activité principale en lien avec l’univers de J.K. Rowling et à laquelle j’ai consacré du temps était :

  • The Harry Potter Photographic Exhibition au London Film Museum

Le London Film Museum est situé non loin de Leicester Square et de Covent Garden, c’est un musée qui organise des expositions temporaires (durant mon séjour sur Harry Potter, mais précédemment sur la saga James Bond).

On y accède en réservation un billet en ligne, et l’exposition est vraiment immersive, tout en se concentrant sur les tournages des films.

On y retrouve donc quelques éléments de décors, des photos de tournage, ainsi que des vidéos de témoignages (producteurs, acteurs, décorateurs…).

On peut se faire prendre en photo sur un balai devant un fond vert, voir la moto d’Hagrid, le registre de Gringotts, la robe de sorcier de Voldemort…

En fin de parcours, il y a évidemment un café où déguster de la biéraubeurre (mais je n’ai pas testé) et une boutique où l’on retrouvera les mêmes produits dérivés qu’à King’s Cross.

La visite dure environ 1h30 et vaut le détour pour les fans de la saga, et elle est une excellente invitation à revoir les films ou à relire les livres, preuve supplémentaire de l’impact de l’univers de Harry Potter dans notre imaginaire collectif.

C’est sur cet univers et sur cet imaginaire que je vous laisse, et vous dis à très bientôt pour un nouvel article – et un tout autre univers – sur Cinephiledoc !

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