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Blog pour cinéphiles et profs docs

Mois : octobre 2017

Mythes américains : westerns, Hollywood et Fifties

Mes deux lectures cinéphiles du mois d’octobre ont en commun d’être consacrées à deux films cultes américains et de représenter deux grands mythes américains : le western et l’Amérique des années cinquante.

Les films qu’elles évoquent, aussi différents qu’ils puissent être, rendent quant à eux hommage au cinéma hollywoodien, soit parce qu’ils ont été réalisés durant « l’âge d’or » d’Hollywood – et les premières images suffisent à nous embarquer dans cette période – soit parce qu’ils ne cessent d’y faire référence.

Western : entre désamour et coup de foudre

Ma première lecture n’était au départ pas très enthousiaste. L’ouvrage évoquait un genre qu’à la fois je maîtrise mal et pour lequel je n’ai pas une affection démesurée.

Par Bernard Gagnon — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6062220

À de rares exceptions près, je n’ai pas cherché à voir des westerns. Je n’ai pas vu La Chevauchée fantastique, je n’ai pas vu La Prisonnière du désert, je n’ai pas vu Le Train sifflera trois fois.

J’ai mis un temps certain avant de voir Le Bon, la brute et le truand, et Little Big Man. La seule exception notable pour moi, la seule incursion ancienne et durable dans l’univers du western, c’est Danse avec les loups, que j’adore.

C’est donc avec beaucoup de précaution et de scepticisme que j’ai commencé à lire l’ouvrage consacré à Rio Bravo par Robin Wood, et publié chez Akileos dans la collection BFI : Les Classiques du cinéma, en juillet 2017.

Vous me direz que j’ai mis quasiment 3 mois à dénicher cet ouvrage (ainsi que le deuxième de cet article) et à vous en parler. Mais une fois encore, ma veille en matière d’ouvrages sur le cinéma était quelque peu en pause, et je n’ai pas pu me ruer sur les nouveautés de cette collection, dont j’ai déjà parlé et dont je reparlerai plus bas.

J’ai donc commencé à lire…

Du livre au film, et Howard Hawks…

Deux éléments ont joué en la faveur de Rio Bravo : d’abord, l’écriture de Robin Wood. Ce petit livre d’une centaine de pages est incroyablement bien écrit. Même sans avoir vu le film, on a l’impression de le connaître et d’être plongé dans chacune des scènes que l’auteur nous décrit.

Robin Wood évoque son expérience personnelle de Rio Bravo, et replace ce film dans la filmographie d’Howard Hawks. Ayant vu Le Port de l’angoisse, auquel l’auteur compare régulièrement Rio Bravo, j’avais un élément familier auquel me raccrocher.

Voilà pour le premier élément.

Le second, c’est un collègue avec lequel j’ai parlé de ce petit livre, et à qui j’ai confié que non, je n’avais jamais vu Rio Bravo. Au terme d’une discussion où sont revenus Le Port de l’angoisse, les westerns, Hawks, les jambes de Angie Dickinson, Dean Martin et John Wayne, j’ai été convaincue de l’absolue nécessité (bon j’exagère, mais juste un petit peu) de voir Rio Bravo.

Et évidemment, je ne l’ai pas regretté. Non seulement le film m’a réconcilié avec le genre du western, mais j’ai été à la fois époustouflée par la prestation des acteurs, qu’il s’agisse des principaux et du duo John Wayne / Dean Martin, ou des seconds rôles (Angie Dickinson et Walter Brennan) mais j’ai été à nouveau emballée par l’histoire et embarquée par Hawks avec sa façon bien à lui de me faire aimer ses films.

Walter Brennan, c’est celui qui dans Le Port de l’angoisse, joue l’ami encombrant et jamais sobre de Bogart, ne cessant de demander autour de lui « Vous avez déjà marché sur une abeille morte ? ». John Wayne face à Angie Dickinson, c’est Bogart face à Bacall, qui lui dit que s’il veut quelque chose, tout ce qu’il a à faire c’est siffler…

Bref, grâce à Robin Wood, qui a su reconstituer parfaitement les scènes de Rio Bravo, et grâce à mon collègue, j’ai vu Rio Bravo, j’ai aimé Rio Bravo et j’ai eu du coup envie de revoir un western qui, depuis mon enfance, s’était logé au fin fond de ma mémoire.

Il s’agit de Bandolero !, un western sorti près de 10 ans après Rio Bravo, où, d’après mes souvenirs, James Stewart se déguisait en bourreau pour libérer ses camarades condamnés à être pendus. S’ensuivait une poursuite qui les conduisaient jusqu’au Mexique, en compagnie d’une femme qu’ils avaient kidnappé au passage.

Évidemment, les retrouvailles avec Bandolero ! ont rendu le film quelque peu plus consistant que les quelques lignes qui précèdent.

Et si parfois, après plusieurs années à idéaliser une oeuvre, on se rend compte qu’elle n’avait finalement rien d’extraordinaire, j’ai été rassurée de constater que pour moi, Bandolero ! gardait ce charme trépidant, même sans la virtuosité de Rio Bravo...

Retour vers le futur

La deuxième lecture de ce mois-ci, c’est un ouvrage d’Andrew Shail et Robin Stoate consacré au film Retour vers le futur et publié par Akileos également en juillet 2017, dans la même collection.

Retour de vers le futur fait partie des films que les gens de ma génération ont pu voir lorsqu’ils étaient soit enfants, soit adolescents, au même titre que Gremlins, les films de Spielberg, Forrest Gump, Terminator ou encore la saga Star Wars.

Ce sont des films que je n’ai pu voir que la vingtaine bien sonnée (vers 24-25 ans). À vingt ans, je connaissais mieux les films d’Hitchcock, de Truffaut et de Chaplin, et je n’avais jamais vu les films mentionnés ci-dessus.

Évidemment, j’ai pu par la suite rattraper mon retard, mais si je garde intacte l’émotion du premier Harry Potter au cinéma, je ne saurai jamais (ou seulement en discutant avec mes amis) ce qu’on peut ressentir quand on est ado et qu’on voit pour la première fois Retour vers le futur.

Malgré ce retard, j’ai pensé que l’ouvrage d’Andrew Shail et de Robin Stoate allait ressusciter en moi le charme conjugué des années 80 et des années 50, présentes toutes deux dans Retour vers le futur, et le comique, et la folie, et la fantaisie de Marty et de Doc.

Voilà sur quoi je suis tombée au lieu de ça :

« … la capacité qu’a Marty de perturber le temps désigne une curieuse accentuation post-moderne de l’expérience adolescente, qui nécessite une conscience encore plus appuyée du caractère changeant et non-euclidien d’un mode de vie occidental dépendant de la haute technologie »

Euh… what ? Accentuation quoi ? C’est quoi le caractère non-euclidien ? Vous pouvez répéter s’il vous plait, j’ai pas tout compris. Bref, voilà l’essentiel du problème de ce petit livre.

Ce dernier s’intéresse ensuite à la restitution des années 50 et à l’image qu’elle en véhicule. Une partie est aussi consacrée à la représentation de l’informatique (sans ordinateurs contrairement à d’autres films de la même époque tels que Wargames).

Il y a un très beau chapitre sur le temps, sur les voyages spatio-temporels au cinéma. Mais je n’ai pas trouvé l’explication du « caractère non-euclidien ». D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer…

S’il restitue bien l’ambiance, le contexte, les hommages du film aux années 50, le rythme frénétique du film, le tout est plombé au détour d’une phrase par cette bouillie jargonnante, qu’on ne retrouve absolument pas dans l’ouvrage de Robin Wood sur Rio Bravo.

Une petite collection qui promet

C’est la faiblesse (et pourtant la force) de cette petite collection de Akileos. Une collection, commencée l’an dernier avec Alien, Shining, Brazil, puis Le Parrain et Les Sept samouraïs.

Cette collection s’agrandit donc cette année de Retour vers le futur, Rio Bravo, Blade Runner (déjà sortis), Le voyage de Chihiro et Star Wars (encore à paraître, ou sur le point de l’être au moment où j’écris cet article).

À l’exception des deux premiers, sur Alien et Shining, oeuvres de Roger Luckhurst, chacun des ouvrages est écrit par un ou des auteurs différents.

C’est ce qui explique la diversité du style (et parfois même de la forme) de chacun d’entre eux. Un auteur pourra privilégier son expérience personnelle du film, analyser telle ou telle scène marquante, replacer le film dans son genre, un autre pourra privilégier une approche beaucoup plus distanciée, réflexive, se pencher sur des aspects sociologiques ou psychologiques…

Telle ou telle personne retiendra un volume en particulier, qui lui correspondra, un film culte parmi la petite dizaine que s’apprête à compter désormais cette collection. Certains préféreront l’analyse distanciée de Retour vers le futur, d’autres l’approche personnelle de Rio Bravo.

Il n’en demeure pas moins que, même si certains peuvent décevoir (et cela ne constitue pas pour autant de ma part une fin de non-recevoir), chaque élément de cette collection est une pépite.

Et j’en suis venue à les guetter comme on guette la prochaine saison de Narcos, de Stranger things ou de The Crown, car c’est aussi cette diversité qui me fait les apprécier.

Pour 11€ et quelques, j’y retrouve à chaque fois l’atmosphère d’un film, et j’ajoute à ma bibliothèque une filmographie idéale.

Octobre 2017 : séances et animations du CDI

Faute de temps pour poursuivre mes lectures cinéphiles (qui sont en cours et devraient déboucher sur un article d’ici la fin du mois), je publie directement après septembre l’article #profdoc du mois d’octobre.

Escape CDI 2017 – suite (et fin ?)

Jusqu’à début octobre, j’ai poursuivi les séances de découverte du CDI auprès des élèves de seconde.

Le bilan de ces séances est très positif et l’expérimentation a donné lieu à une série de publications, que j’aurais pu ajouter à l’article de septembre, mais je préfère finalement les lister ci-dessous :

article sur le site académique des professeurs documentalistes de l’académie de Versailles : http://www.documentation.ac-versailles.fr/spip.php?article377

article sur le site académique des professeurs documentalistes de l’académie de Dijon : http://cdi.ac-dijon.fr/spip.php?article608#608

référencement de l’escape game sur le site de Christelle Quesne, un site dédié aux escape games pédagogiques : https://www.cquesne-escapegame.com/escape-cdi

référencement de l’escape game sur le site S’cape, dédié lui aussi aux escape games pédagogiques, avec deux articles : http://scape.enepe.fr/escape-cdi.html et  http://scape.enepe.fr/escape-cdi-en-ligne.html

Avec Sophie, nous souhaitons pouvoir valoriser ce projet, notamment à la prochaine édition de Ludovia, et je le présenterai aussi durant les stages que je vais co-animer cette année.

Une déclinaison de ce projet plutôt surprenante et agréable a d’ores et déjà été menée : en effet, après les élèves de seconde, j’ai eu l’idée durant un déjeuner en salle des profs, de le proposer à mes collègues enseignants. J’ai eu près d’une quinzaine d’inscrits et cela a permis notamment à de nouveaux collègues de découvrir le CDI dans une ambiance décontractée et amusante :

Autres séances : TPE

Comme je l’ai expliqué le mois dernier, j’ai en charge sur mon emploi du temps trois groupes de TPE : une première ES (histoire-géo et SES) et deux premières S (SVT/Histoire-géo et SVT/Physique-Chimie).

Pour cette dernière classe, le collègue de physique chimie m’avait demandé d’intervenir auprès des élèves sur la démarche heuristique.

Son binôme de SVT n’était quant à elle pas convaincue par le questionnement heuristique, j’ai donc décidé d’élargir mon propos et de proposer aux élèves un document leur permettant à la fois de questionner leur sujet, d’élaborer une problématique (notamment grâce à un schéma heuristique) mais aussi de vérifier si cette dernière tient la route.

J’ai donc produit le document suivant :

En voici le lien sur Piktochart : https://create.piktochart.com/output/25104947-formuler-sa-problematique-en-tpe

Bien qu’en termes d’accompagnement des élèves dans le cadre des TPE, je sois un peu plus sûre de moi que l’an dernier (où après 4 ans en collège, j’avais parfois un peu l’impression d’être à côté de la plaque), je suis toujours assez déconcertée par certaines problématiques, en particulier en S.

Ce document, inspiré d’une présentation proposé par des professeurs documentalistes de l’académie de Nancy-Metz, m’a donc permis de consolider ma réflexion en même temps que d’apporter un document support aux élèves.

Durant ce court mois d’octobre, encore raccourci par des réunions, j’ai aussi participé aux séances d’arts visuels, mais je ne vais pas m’étendre dessus, puisque pour ces dernières, je m’appuie exclusivement sur les documents proposés par ma collègue d’histoire-géographie.

Fête de la science #FDS2017

Évidemment, la principale exposition que j’ai installée ce mois-ci était pour la Fête de la science, puisque j’avais prévu autour de cet événement un dispositif assez conséquent.

Pour communiquer sur ce dispositif, j’ai produit l’affiche suivante :

Une fois l’exposition installée, j’ai ensuite beaucoup communiqué sur Twitter, mais je vais revenir sur les principales ressources proposées.

  • Tableau périodique cliquable

Le gros du travail de préparation de la Fête de la science a consisté à élaborer, en collaboration avec Sandrine Duquenne, professeure documentaliste au lycée Émilie de Breteuil de Montigny-Le-Bretonneux, un tableau périodique cliquable.

Nous avons utilisé Genially comme « habillage » et support, et après avoir choisi en image de fonds un tableau périodique des éléments, nous avons rendu chacun des éléments cliquables, et nous avons modifié la légende afin de rendre le tout cohérent.

J’ai désormais du mal à me souvenir des types des éléments d’origine, mais nous avons du coup transformé les « métaux alcalino-terreux » en « infographies » (ou autres), et chaque couleur correspond désormais à un type de ressources : sites de référence, comptes Twitter, chaînes Youtube, films, biographies…

Le tout ayant été rempli en quatre jours, un rythme de travail relativement effréné, qui nous a épuisées même si nous étions ravies du résultats !

  • Sélection de ressources et mise à disposition d’un jeu d’échecs

C’était mon petit plus et mon terrain d’expérimentation à l’occasion de cette Fête de la science : mettre un jeu d’échecs à disposition des élèves (accompagnés de quelques ouvrages sur les maths et les jeux et du Joueur d’échecs de Stefan Zweig).

J’ai donc utilisé un « mange debout » (enfin une table haute) sur lequel j’ai scotché une indication demandant aux élèves de jouer dans le calme et de remettre les pions en place à la fin d’une partie. À proximité, j’avais également imprimé les règles.

Cette expérience me permettait d’observer de quelle manière se comportent les élèves lorsqu’un jeu est mis à leur disposition (avec une justification pédagogique) et ouvrait pour moi la voie, dans le cas d’un succès, à la construction d’un espace jeux au CDI.

L’expérience a été des plus concluantes : non seulement, les élèves respectent les règles mises en place, mais ils sont ravis de l’initiative. Je reviendrai donc ultérieurement sur la concrétisation et l’installation de cet espace au CDI.

  • Réalisation de marques-pages

Inspirées par les initiatives de @cdicorbu (dont le bouillonnement d’idées donne envie d’aller s’installer à Strasbourg), nous avons décidé avec Sandrine, de proposer également dans le cadre de la Fête de la science, des marques-pages (je reviendrai plus bas et plus en détails sur l’outil utilisé et les pistes que nous avons explorées).

Pour la Fête de la science, nous nous sommes concentrées sur des citations de scientifiques. Voilà ce que cela donne, avec deux modèles un petit peu différents :

Voilà pour cette Fête de la science qui reste la grande manifestation que j’ai privilégié au mois d’octobre, au détriment de la semaine du goût ou d’Halloween, mais j’avais aussi fait la semaine du goût l’an dernier, et je garde Halloween pour une autre année…

Et puis lorsque j’ai une idée précise de ce que je veux faire, je préfère me concentrer sur un événement, plutôt que de m’éparpiller sur plusieurs, ce qui rend pour les élèves l’action d’autant plus marquante.

Néanmoins, je n’ai pas pu m’empêcher, le 9 octobre dernier, de préparer en quelques minutes une affiche qui n’était hélas pas prévue…

Hommage à Jean Rochefort

C’est aussi dans ces moments-là que la cinéphile rejoint la prof doc. Je me souviendrai sûrement un petit moment de ce lundi matin où, allant sur Twitter, j’ai appris le décès de Jean Rochefort.

Pour certaines de ces personnalités auxquelles on est attaché, il nous apparaît indispensable de communiquer aux élèves, de partager. Certes, même si cela me touche, je ne vais pas forcément faire une expo ou une affiche à chaque fois qu’un acteur ou une personnalité disparaît.

Mais pour moi (et pour beaucoup) Jean Rochefort était un tel passeur de culture, au théâtre, au cinéma, et plus récemment avec la participation aux Boloss des Belles Lettres, qu’il était inimaginable de rester silencieux.

J’ai donc réalisé (un peu dans l’urgence) cette affiche :

Voici le lien vers l’affiche en ligne :

https://create.piktochart.com/output/25121432-jean-rochefort

J’ai affiché cette présentation à l’entrée du CDI, et l’ai également mise à disposition dans le coin lecture et en tête du rayon Arts :

Je précise juste que le nombre 113 de l’affiche n’est pas totalement exact. Enfin, il est à la fois exact et inexact : il s’agit du nombre de films dans lesquels a joué Jean Rochefort, sans compter les téléfilms et séries télévisées, ce qui monte le chiffre à 150.

Réunions et formations

Ce mois-ci j’ai participé à trois réunions :

  • le 6 octobre, la réunion nationale des référents TraAM Documentation, qui travaillent cette année sur la thématique « Repenser l’espace existant du CDI pour répondre aux besoins des usagers »
  • le 10 octobre, la formation de formateurs en documentation pour l’académie de Versailles
  • le 17 octobre, la réunion des professeurs documentalistes de mon bassin

Voilà pour les activités du mois d’octobre, je suis en ce moment en train de préparer des petites choses bien sympathiques pour le mois de novembre (formation à la recherche des secondes, projets avec des collègues, expositions, préparation de stages…) mais avant de nous quitter, deux petits ajouts supplémentaires à cet article.

Lecture : L’Innovation pédagogique, André Tricot

D’abord un petit compte-rendu de lecture rapide et sans prétention, d’une publication récente : L’Innovation pédagogique : mythes et réalités, d’André Tricot, publié en septembre 2017 aux éditions Retz.

Il s’agit d’ailleurs davantage d’une mise en bouche que d’un réel compte-rendu de lecture.

En quelques 150 pages (et 9 chapitres), André Tricot revient sur les principales idées reçues en terme d’innovations pédagogiques et démêle le vrai du faux.

Il aborde ainsi, entre autres, le travail en groupe, la pédagogie de projet, la classe inversée, le numérique ou l’approche par compétences.

Il replace chaque « idée reçue » et chaque « innovation » dans son contexte historique (mettant en lumière que bien souvent, l’innovation est loin d’être une nouveauté), étudie les travaux scientifiques publiés, donne des exemples concrets, et propose une conclusion ainsi que des pistes pour chacune des actions.

En conclusion, André Tricot revient sur les différentes actions qu’il a explorées de manière synthétique et efficace, en insistant sur le fait que chaque situation est spécifique, et doit être conçue, réfléchie et adaptée à un contexte d’apprentissage précis.

L’ouvrage se lit facilement, et est vraiment un bon angle d’attaque pour l’enseignant qui souhaite évoluer ou réfléchir sur ses pratiques.

L’outil numérique du mois

À nouveau, petite entorse à la mouture de ma nouvelle rubrique. Je n’ai absolument pas eu le temps ce mois-ci de me plonger dans les nouveaux outils recensés par Outil Tice.

Revue a certes retenu mon attention, car il correspondait à un besoin que j’avais ressenti il y a quelques années : celui de proposer une lettre de diffusion directement cliquable dans le corps du mail, ce qui m’avait conduit pendant un certain temps à joindre mon Buzz de Mermoz ou mon E-INSTANT CDI en format images. J’ai depuis renoncé et je transmets uniquement le lien aux enseignants.

Ce mois-ci, évidemment, toute à la production de marques-pages, j’ai beaucoup utilisé Canva, ce qui m’a permis de me familiariser avec cet outil. Je n’ai pas exploré les autres pistes d’utilisation, en dehors de la fabrication de marques-pages, mais je dois dire que pour l’usage que j’en ai fait, l’outil m’a vraiment satisfait.

Le seul petit bémol que je lui trouve est que, lorsqu’on importe une image, cette dernière se place de manière assez aléatoire parmi les autres images récemment importées, ce qui peut être problématique pour une situation sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir au mois d’octobre.

Pour le reste, l’outil est agréable, intuitif et les possibilités de partages et de téléchargement sont satisfaisantes.

Vous trouverez ci-dessous en format PDF quelques exemples de marques-pages réalisés soit seule, soit avec Sandrine Duquenne :

Vous aimerez vous aimerez

Marques pages savants

Sur ce, un dernier mot : je serai le 15 novembre à Educatice, pour ceux qui seront dans les parages.

D’ici là, bonnes vacances, et soyez #LudoDOC 😉

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