Comme à mon habitude, je vous propose deux hors-série estivaux sur ce blog.
Cette année, j’étais d’humeur un peu plus légère et un peu moins studieuse que les années précédentes, et je n’ai pas vraiment anticipé l’écriture de ces hors-série.
En revanche, je sais à peu près par quelles lectures finir l’année 2022, ayant déjà constitué ma pile de lecture de l’été – mais laissons ça pour plus tard !
Pour ce premier hors-série, j’avais envie de vous partager une petite sélection en images (ce que je réitérerai pour le second) et de vous convier chez moi, en quelque sorte.
C’est pourquoi je vous invite à découvrir dix objets cinéphiles (l’appellation est large) qui occupent mes étagères.
Objet 1 : des jumelles pliantes
Avant toute chose je tiens à dire que j’ai une propension – héritage familial – à adorer mettre des objets sur des étagères, ce que d’autres appellent « bibelots » ou « nids à poussière ».
Même si j’ai essayé au fur à mesure d’épurer mon décor, et d’en avoir un petit peu moins, il m’arrive encore de craquer sur un machin complètement inutile (donc forcément indispensable) qui me fera râler parce qu’il faudra bien le dépoussiérer à intervalles réguliers.
Ce genre d’objets, comme je l’ai dit, faisait partie de mon environnement familial : mes parents adoraient les cuivres (gloups) et autres assiettes décoratives qui envahissaient la maison.
De mon côté, l’un des premiers objets sur lequel j’ai mis la main était cette paire de jumelles pliante que j’avais trouvée chez ma grand-mère :
Et je ne compte plus le nombre de fois où je me suis amusée à ouvrir et refermer le boitier.
Objet 2 : un appareil photo à soufflet
Concernant cet objet, je ne me souviens absolument plus comment il a fini par atterrir dans ma chambre d’ado, mais il a côtoyé ma cinéphilie naissante.
En effet, à la même période où je commençais à biberonner des films à haute dose, j’étais fascinée par l’histoire du cinéma et de la photographie. Mon ambition ultime était d’avoir un jour une caméra comme celle de Tintin dans Tintin au Congo… et j’adorais multiplier les visites de l’exposition permanente de la cinémathèque, avec ses lanternes magiques et le robot de Metropolis.
Objet 3 : un kaléidoscope
C’est à peu près à la même époque que j’ai commencé à lire À la recherche du temps perdu… quel rapport avec le cinéma ? Les dispositifs visuels y sont omniprésents, de la lanterne magique au kaléidoscope justement…
À Combray, tous les jours dès la fin de l’après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand’mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. On avait bien inventé, pour me distraire les soirs où on me trouvait l’air trop malheureux, de me donner une lanterne magique, dont, en attendant l’heure du dîner, on coiffait ma lampe ; et, à l’instar des premiers architectes et maîtres verriers de l’âge gothique, elle substituait à l’opacité des murs d’impalpables irisations, de surnaturelles apparitions multicolores, où des légendes étaient dépeintes comme dans un vitrail vacillant et momentané.
Pour les lanternes magiques, il suffit d’aller à la cinémathèque et l’on peut en contempler différents spécimens.
Pour le kaléidoscope, les premiers que j’ai pu trouver étaient des jouets en plastique dans des musées de vulgarisation scientifique (comme la cité des sciences). Celui que j’ai finalement dégoté vient d’une petite boutique d’objets anciens de Venise.
Objet 4 : un stéréoscope
Là encore, voilà un curieux bidule qui a miraculeusement survécu dans le bazar familial.
Je me souviens l’avoir aussi amené dans mon ancien établissement pour le faire manipuler aux élèves qui étaient assez fascinés…
Il n’est pas franchement beau, mais c’est l’un des premiers instruments qui permet de donner l’illusion de la 3D.
Objet 5 : un praxinoscope
On reste dans les -scope avec cet objet qui fait partie de mes chouchous !
Il y a plusieurs années, pas très loin de l’historique café Procope, dans le passage Saint André à Paris, il y avait un magasin absolument merveilleux qui vendait des jouets anciens.
Et parmi ces jouets anciens, il y avait des praxinoscopes.
Imperturbablement, ma bande de papier préférée reste celle que vous apercevez ici : le tigre en pleine course.
Et avec ce petit dernier, j’en ai fini pour les objets qui s’amusent avec notre regard…
Objet 6 : un clap
Cet objet (enfin pas ce modèle-ci) a toujours fait partie de mon décor familial, puisque mon père en avait un aussi.
Lorsque j’ai eu mon propre chez-moi, il n’était pas question que j’emmène « son » clap, il m’a donc rapporté celui-ci d’une petite escapade aux studios Babelsberg en Allemagne – studios que je n’ai pas encore pris le temps de visiter depuis.
Bref, chacun son clap !
Objets 7 : des coffrets DVD
Il y a plusieurs années, la Warner Bros éditait – surtout au moment des fêtes de fin d’année – des coffrets en métal (steelbook) qui regroupaient des films de stars hollywoodiennes ou de genres cinématographiques.
On y retrouvait pêle-mêle Bette Davis, Humphrey Bogart, Cary Grant, les Marx Brothers ou encore des films d’aventures.
Objets 8 : la panoplie parfaite du fan d’Harry Potter
J’aurais pu faire un article avec 10 objets uniquement associés à l’univers d’Harry Potter : vous y auriez retrouvé la baguette d’Hermione, un lego Harry Potter, un trivial pursuit, un jeu de cartes, des mugs, des tote bags, des tee-shirts, un pins ou encore un porte-clefs.
Mais parmi mes préférés on retrouve cet attrape-poussières avec Hedwige dedans :
et un ticket donnant accès à la voie 9 3/4 glané dans l’une des boutiques Harry Potter – plus précisément celle de King cross à Londres :
Objets 9 : un peu de vaisselle ?
Pour un anniversaire il y a un temps certain, on m’avait offert des tasses Marilyn Monroe et Audrey Hepburn, auxquelles s’est ajoutée cette chope de bière évidemment rapportée de Belgique.
Si j’ai laissé la chope en évidence, je n’y ai pas resservi la bière qui va avec, une brune bien épaisse et digne de la Guinness, et qui ne fait pas partie de mes bières de prédilection.
Objets 10 : garder son âme d’enfant
C’est finalement tout le propos de cet article, sinon à quoi servirait une telle accumulation ? Mais je termine avec ceux qui ont fait partie des derniers arrivés sur mes étagères :
J’ai craqué sur BB8 peu après la sortie du septième épisode de Star Wars, et la peluche de Milou vient d’une édition du Tintin et le secret de la licorne de Spielberg (tiens, on en revient à Tintin…).
Cependant, malgré ce petit craquage, BB8 est désormais beaucoup plus souvent sur son étagère que roulant sur le sol.
Voilà pour ce premier petit hors-série estival, tout en images (et avec un peu de textes), je vous partagerai le deuxième dans un mois.
D’ici là, je vous souhaite de belles images, de belles escapades et une belle âme d’enfant, et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !