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Mois : juin 2022

Juin 2022 : séances et animations du CDI

Pour ce dernier mois de l’année scolaire, je présenterai les activités menées au CDI entre le 30 mai et le 25 juin.

Parler de séances et d’animations pour ce mois-ci est juste une formulation qui reprend l’intitulé des articles précédents.

En effet, ce mois de juin a été non seulement assez grignoté par des activités à l’extérieur du CDI – voire du lycée – et les cours s’étant arrêtés le 3 juin pour nos classes de seconde et le 10 juin pour les autres niveaux, nous n’avons donc pas pu organiser de séances pédagogiques ou d’animations au CDI.

C’est pourquoi les seules séances sur lesquelles je reviendrai dans cet article sont les deux séances d’enseignement scientifique menée le 23 mai dernier.

Séances et actions pédagogiques

  • Vulgarisation scientifique en enseignement scientifique (Terminale)

Cette séance auprès de deux classes m’a été proposée par Christophe, avec qui j’avais déjà travaillé en janvier sur l’intelligence artificielle.

L’idée à l’origine était de faire réaliser aux élèves des présentations de femmes scientifiques.

Pour engager un peu plus la motivation des élèves dans cette activité, j’ai voulu axer la séance sur la notion de vulgarisation scientifique, en présentant aux élèves cette notion ainsi que les différentes formes qu’elle peut prendre aujourd’hui : une vidéo sur YouTube, un thread sur Twitter, une publication sur Instagram, une vidéo sur TikTok.

En une heure, les élèves devaient donc s’intéresser à un format de vulgarisation scientifique, et à se mettre dans la peau de vulgarisateurs en présentant une femme de sciences.

Les élèves des deux classes se sont prêtés au jeu, et nous avons du coup souhaité valoriser leurs travaux dans une présentation.

Je me suis alors rendu compte qu’il n’y avait pas de rubrique « enseignement scientifique » sur le site du lycée. J’ai donc créé la rubrique et réalisé le visuel suivant, associé à un texte proposé par Christophe :

J’ai ensuite pu rédiger l’article avec la présentation des travaux des élèves, avec la même charte graphique :

Ces deux séances ont clôturé l’ensemble des séances menées cette année.

  • Grands oraux blancs

Bien que les cours se soient arrêtés le 3 juin pour les secondes, et le 10 juin pour les premières et terminales, des oraux blancs étaient organisés au lycée la semaine du 6 juin, et nous avons donc été sollicités pour une matinée d’oraux blancs en SVT.

  • Grand oral

Nous n’étions à l’origine pas convoqués pour les épreuves de grand oral. Cependant, le 18 juin après-midi – la date devait être prémonitoire – j’ai été convoquée pour faire passer le grand oral dès le lundi suivant.

Pendant trois jours, j’ai ainsi pu co-évaluer le grand oral d’élèves suivant la spécialité SVT. Si j’ai moyennement apprécié être réquisitionnée au pied levé, j’ai trouvé l’expérience très formatrice, et elle me permettra d’avoir davantage de recul sur l’épreuve et de mieux accompagner les élèves dans leur préparation l’an prochain.

Bilan d’activités et projets 2022-2023

Comme le mois de mai a été relativement calme et lui aussi, bien grignoté par les épreuves de spécialités et les jours fériés, nous avions réussi à finaliser le bilan d’activités de l’année à la fin du mois.

Cette année, j’ai utilisé un nouveau modèle sur Genially pour présenter ce bilan, et je le publierai prochainement dans la rubrique CDI sur le site du lycée :

Comme nous changeons de direction à nouveau à la rentrée, il m’a paru également important de proposer une présentation de l’ensemble des projets que nous souhaitons mettre en place ou reconduire l’année prochaine, et dans laquelle s’insèrent les fiches projets que nous avons envoyées début juin par mail à notre cheffe d’établissement :

Ces deux présentations reprennent les éléments principaux de la version longue du bilan d’activités, transmise pour être ajoutée au rapport de fonctionnement de l’établissement en fin d’année.

Tâches de fin d’année au CDI

Pour cette fin d’année, voici les activités de gestion que nous avons menées durant cette période :

  • le suivi du retour des documents empruntés
  • l’archivage en réserve des périodiques de fin 2021 et début 2022
  • l’interruption estivale de l’abonnement aux quatre quotidiens auxquels le lycée est abonné
  • le récolement de l’ensemble des rayons
  • la préparation de deux commandes

Par ailleurs, ayant terminé depuis l’an dernier mon « mandat » de jury au CAPES externe, j’étais très contente ce mois-ci de pouvoir préparer sereinement la rentrée – en effet, depuis que je suis arrivée au lycée il y a maintenant 6 ans, je n’avais jamais pu faire un mois de juin complet.

Si la participation au grand oral m’a, pour quelques jours, coupée dans mon élan, j’ai néanmoins pu profiter de ces derniers jours pour m’organiser et avancer sur les points suivants – et je vous laisserai découvrir le détail de cette organisation lorsqu’en janvier prochain je ferai le traditionnel article sur le bullet journal :

  • la préparation des expositions et sélections thématiques proposées au CDI pour la période septembre / octobre (encore en chantier à l’heure actuelle)
  • l’organisation des séances menées en SNT l’an prochain, en concertation avec les collègues en charge de l’enseignement (je vous renvoie à la fiche projet proposée dans la présentation des projets 2022-2023) – organisation encore à peaufiner
  • la réalisation d’un tout nouvel escape game de découverte du CDI pour les classe de secondes (finalisé)
  • la publication d’articles sur le site du lycée (en cours)
  • la réalisation d’un escape game pour les premières STMG (à faire)
  • la refonte et la mise à jour du déroulé de cours de master 2 (en cours)

Il me reste encore quelques jours d’ici le 7 juillet pour continuer à avancer sur ces quelques chantiers – et j’en profite pour à nouveau remercier et tirer mon chapeau à Audrey Démonière-Rouvel qui m’a inspiré ce petit coup de collier de fin d’année, qui devrait rendre la reprise en septembre beaucoup plus fluide et sereine !

Autres activités (réunions, stages, déplacements)

À nouveau pour un mois de juin, la période a été des plus riches de ce point de vue là ! Petit aperçu rapide des activités auxquelles j’ai participé entre le 30 mai et le 25 juin :

  • 2 et 3 juin : séminaire des interlocuteurs académiques au numérique en documentation, organisé à l’école Estienne à Paris 

Pour l’occasion, j’avais proposé une présentation des dispositifs de formation et d’autoformation des professeurs documentalistes en académie, ainsi que, pour respecter la thématique de cette année, une présentation sur les collaborations interdisciplinaires

  • 9 juin : dernier cours de master 2 

Ce cours m’a permis de réutiliser ma présentation sur les collaborations interdisciplinaires pour revenir sur des projets pédagogiques menés cette année. Nous avons également pu échanger sur les bilans d’activités et les fiches projets.

  • 14 juin : formation de formateurs

Durant cette dernière réunion de l’année, nous sommes intervenues, ma collègue Émilie Baille et moi-même, sur l’utilisation du jeu en formation (avec notamment la question de la chronobiologie, et sur la façon dont le jeu peut-être utilisé avec des stagiaires, que ce soit en présentiel ou à distance).

  • 16 juin : conseils d’enseignement

La semaine du 13 juin avaient lieu les conseils d’enseignement pour les différentes disciplines.

Notre conseil d’enseignement a permis d’échanger le 16 juin avec notre cheffe d’établissement sur les projets proposés l’an prochain.

J’ai aussi pu intervenir dans le cadre du conseil d’enseignement des collègues d’histoire-géographie pour réfléchir avec eux à l’offre d’abonnements proposée au CDI pour leur discipline et à son évolution.


Voilà pour ces quelques activités avant une pause estivale bien méritée… je n’ai pas encore réfléchi aux deux hors-série que je vous propose traditionnellement en juillet et en août, ils seront certainement un peu plus improvisés que d’habitude.

Mais dans tous les cas, je vous retrouverai en septembre pour vous présenter les nouvelles activités et séances que j’ai pu prendre le temps de préparer durant cette fin d’année, et d’ici là, je vous souhaite un très bel été à toutes et tous, et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

Le temps suspendu d’une leçon de cinéma

Pour ce dernier compte-rendu avant la pause estivale, j’ai hésité entre deux ouvrages publiés à quelques mois d’intervalles et étant portés tous deux par la même direction et la même voix.

Il s’agit de La Leçon de cinéma, publiée chez Denoël en octobre 2021 et de  Correspondance avec des écrivains : 1948-1984, publiée en mars 2022 chez Gallimard.

Les deux ouvrages sont dirigés par Bernard Bastide, et les deux font entendre la voix de François Truffaut.

Vous savez déjà rien qu’en lisant le titre sur lequel des deux mon choix s’est arrêté, mais je vais profiter de ces premières lignes pour évoquer rapidement cette correspondance.

2004-2022 : histoire d’une bibliothèque

J’ai déjà eu l’occasion d’y revenir régulièrement (j’ai même l’impression d’en parler et d’en reparler continuellement, comme si je cherchais à chaque fois à en redessiner les contours) : les étagères de ma bibliothèque s’enrichissent souvent d’ouvrages sur François Truffaut.

Si j’arrive généralement à me raisonner pour d’autres sujets (« non ce livre est magnifique mais il est trop imposant, non tu as déjà tel ouvrage sur la question »), si ma liseuse m’aide à contrôler l’achat de fictions, et si les nouveaux venus sont la plupart du temps des cadeaux de proches, je cède presqu’immanquablement à la tentation lorsqu’il s’agit de livres consacrés à mon cinéaste de prédilection.

Cette collectionnite a été amorcée en 2004, j’avais à peine découvert Truffaut – la découverte devait remonter à un ou deux ans tout au plus – et plusieurs livres avaient été publiés à l’occasion des vingt ans de sa disparition : le Dictionnaire Truffaut d’Arnaud Guigue et Antoine de Baecque, François Truffaut au travail, de Carole Le Berre, ou encore Truffaut par Truffaut, de Dominique Rabourdin.

Contrairement aux autres étagères de ma bibliothèque, je ne me suis cependant pas contentée des nouvelles publications, puisqu’assez rapidement, l’ouvrage sur lequel j’avais voulu absolument mettre la main était la Correspondance de Truffaut, qui était alors épuisée, puisque parue en 1988.

Je l’ai finalement trouvée après l’avoir commandée sur un site de livres d’occasion, un exemplaire toujours recouvert aujourd’hui d’une sorte de papier crépon destiné à le protéger, et que je n’ai jamais osé retirer…

Lorsque je suis arrivée dans le lycée où je suis actuellement en poste, j’ai eu la surprise de retrouver cette correspondance dans le rayon Cinéma, et si je parviens à retirer du fonds la plupart des ouvrages que les élèves ne consultent pas, je ne m’y résous pas pour celui-ci. Si je saute le pas à l’avenir, ce sera certainement pour récupérer un deuxième exemplaire de cette correspondance.

Au fil des années, les livres de / sur Truffaut sont venus garnir ma bibliothèque, jusqu’à cette Correspondance avec des écrivains : 1948-1984 parue il y a trois mois.

Du monologue au dialogue

La spécificité de la correspondance publiée en 1988, c’est qu’elle ne contient que les lettres de Truffaut, environ 500 – ce qui est déjà quelque chose.

Comme le rappelle Bernard Bastide dans la préface de la Correspondance avec des écrivains : 1948-1984 publiée en mars 2022, et ce dès les premières lignes, « Cent vint-deux boîtes d’archives, plus de vingt mètres linéaires, plusieurs milliers de lettres envoyées ou reçues », Truffaut était un épistolier frénétique.

Cette fois-ci, sur près de 500 pages, et malgré les aléas d’expéditeurs ou de destinataires manquants, les différentes voix se font entendre : ce sont celle de Truffaut, évidemment, auxquelles répondent celles de Cocteau, de Jean Genet, de Jacques Audiberti.

Le lecteur cinéphile suit ces échanges au fil de la filmographie de Truffaut : il sait que la correspondance avec Henri-Pierre Roché le mène à Jules et Jim, que celle avec Ray Bradbury conduira à l’adaptation de Fahrenheit 451, et que les lettres échangées avec Jean Hugo mèneront à L’Histoire d’Adèle H.

Petite parenthèse à propos d’Adèle Hugo – et de son père si encombrant – la mention « Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation d’entreprise La Poste » m’a fait sourire, et, par le cheminement des associations d’idées, m’a rappelé ce petit coffret publié en 2001 :

J’ai pensé aussi à toutes ces lettres échangées et envoyées dans les films de Truffaut, en particulier les pneumatiques de Baisers volés, et cette lettre de la mère de Bertrand Morane dans L’Homme qui aimait les femmes :

Mon amour… Je ne comprends rien à tes silences… je n’ai reçu aucune lettre de toi depuis deux semaines et je me demande si mes lettres te parviennent… Décidément les mystères de la poste sont insondables…

La petite particularité de la correspondance entre Juliette Drouet et Victor Hugo était que le coffret contenant deux livres séparait distinctement les deux épistoliers, ce que j’ai toujours regretté.

Encore une fois, dans cette Correspondance avec des écrivains, les échanges qui ont pu être retrouvés ne sont séparés parfois que par une autre lettre qui s’intercale dans la chronologie des envois et du courrier reçu.

Discussions sur le cinéma

La dernière lettre figurant dans cette correspondance est datée de janvier 1984, et elle laisse le cinéphile sur une note songeuse teintée d’émotion.

Cette émotion, il la trouve inchangée dans sa lecture de La Leçon de cinéma, publiée en octobre 2021 chez Denoël, toujours sous la direction de Bernard Bastide.

Faisons un petit détour justement par la quatrième de couverture et par la préface de Bernard Bastide.

Pour la première :

En 1981, François Truffaut, l’ancien fougueux critique de cinéma, fait l’autocritique de ses propres films.
En s’appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d’à côté (1981).

Lorsque l’on se plonge dans la préface de Bernard Bastide, on comprend la genèse de cette leçon de cinéma : une première proposition de Jean Collet, en 1977, de publier un livre d’entretiens sur le modèle de l’auguste parent publié pour la première fois en 1966, Hitchcock / Truffaut, et complété en 1980. Proposition déclinée.

Puis une deuxième proposition en 1980 : une série d’émissions télévisées, La Leçon de cinéma. L’émission réalisée avec François Truffaut en 1981 sera la seule à être diffusée, et ce seulement en mai 1983, soit seulement un an avant le décès de Truffaut.

Comme l’indique Bernard Bastide, cette émission n’a jamais été rediffusée ni même éditée sur support vidéo. Elle a cependant été métamorphosée une première fois en livre, dans une édition allemande, sous le titre Monsieur Truffaut, wie haben Sie das gemach ?, ce qui reprend le titre allemand du Hitchcock / Truffaut, Mr Hitchcock, wie haben Sie das gemach ?, à laquelle s’ajoute une édition de poche parue en 1993.

Quarante ans après le tournage de cette émission, le cinéphile a donc entre les mains la transcription d’une émission télévisée qu’il (re)verra peut-être un jour ?

À défaut de cette émission introuvable, s’il veut écouter et voir François Truffaut parler de cinéma, il lui faudra farfouiller sur les plateformes de vidéos en ligne, pour glaner des « rencontres » en 1972 dans les archives de Radio Canada, un entretien du réalisateur avec Christian Defaye dans les archives de la Radio Télévision Suisse (1975), ou encore la fameuse émission Apostrophes diffusée en avril 1984 :

Temps suspendu

Écouter ces émissions, c’est avoir en tête la voix de Truffaut, que l’on retrouve donc dans ce magnifique ouvrage qu’est La Leçon de cinéma.

Si l’on a continuellement en tête la comparaison avec le Hitchbook, ce n’est pas seulement par la forme du texte, sous forme d’entretiens – quoique les questions sont généralement plus concise que celles que posait parfois Truffaut à Hitchcock – c’est aussi par l’aspect chronologique.

Sans l’entendre, on sent cette voix, tantôt peut-être hésitante, tantôt précipitée.

Pour chacun des films, les auteurs de l’entretien (Jean Collet, Jérôme Prieur et José Maria Berzosa, qui réalise l’émission) ont choisi une ou deux scènes qu’ils font visionner à Truffaut… s’ensuivent questions et réactions fidèlement rapportées.

J’ai aimé cet extrait, suite au visionnage d’une scène de Tirez sur le pianiste ! 

Tout au long d’un tournage, les acteurs souffrent parce que toutes les scènes, les unes après les autres, vont leur offrir des difficultés auxquelles ils ne s’attendaient pas. Un acteur a répété sa scène, il la sent bien, il a les jambes écartées, bien plantées dans le sol et il est sûr de lui. Tout d’un coup, le metteur en scène va le faire jouer coincé derrière un bar, tout tassé, avec des types qui passent devant lui. Il y a toujours un élément qui fait que rien ne se passe comme prévu. C’est une souffrance que l’acteur doit sans cesse s’efforcer de surmonter.

Chaque scène suscite son lot de souvenirs et d’associations d’idées : pour Fahrenheit 451, on se remémore la scène de la vieille dame qui se sacrifie pour ses livres ; pour Baisers volés, cet échange de regards fabuleux entre Antoine Doinel et Fabienne Tabard…

« Vous aimez la musique, Antoine ? – Oui, monsieur. »

… une scène que j’ai toujours trouvée aussi irréaliste que touchante, avec ce lapsus que ne peuvent comprendre que les grands timides troublés par une apparition – ici incarnée par Delphine Seyrig.

Pour les quelques pages consacrées à La Nuit américaine, on retrouve Truffaut en voix off, dans une curieuse mise en abîme :

Un tournage de film, ça ressemble exactement au trajet d’une diligence au Far-West (…) Qu’est-ce qu’un metteur en scène ? Un metteur en scène, c’est quelqu’un à qui on pose sans arrêt des questions. Des questions à propos de tout. Quelquefois, il a les réponses, mais pas toujours.

Lorsque l’émission est enregistrée, François Truffaut vient de finir le tournage de La Femme d’à côté, qui constitue donc l’avant-dernier chapitre de l’ouvrage.

Le film y est abordé brièvement, puis suivent quelques questions plus générales sur le métier de cinéaste : quand avez-vous décidé de faire des films, comment travaillez-vous, l’écriture du scénario, le tournage en studio, les films en couleurs et les films en noir et blanc, la relation au public…

Évidemment, le cinéphile sait qu’il reste un film à tourner, Vivement dimanche !, et le temps se suspend à cette dernière phrase de l’entretien :

J’ai, en revanche, l’impression d’être aujourd’hui plus audacieux, de dévoiler des choses qu’il y a encore dix ans je n’aurais pas osé montrer…

Et pour « achever la figure » (expression que le fidèle associe immédiatement à La Chambre verte), le lecteur retournera immédiatement à l’essentiel, et se replongera, à nouveau, inlassablement, dans le cinéma de François Truffaut.

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