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Mois : juillet 2015

Hors-série 2-2015 : cinéma asiatique

Après un petit intermède de lectures historiques, voici le deuxième hors-série de l’été de Cinephiledoc. Après le cinéma hispanique traité dans l’article précédent (et qui était surtout l’occasion de parler de Pedro Almodóvar), ce nouvel article sera consacré, vous l’aurez compris, au cinéma asiatique.

HORS-SÉRIE

Comme pour le cinéma espagnol, je proposerai un certain nombre de références principales :

  • livres (ceux que j’ai choisis et ceux que j’aurais pu choisir) ;
  • sites internet, articles et classements.

Enfin, à chaque fin d’article, je donnerai trois suggestions de films sur le sujet, en tentant également de proposer un film ayant un regard extérieur sur le sujet, à savoir l’Asie vu par l’œil d’un cinéaste d’un autre continent.

Cinéma asiatique

Évidemment, lorsque l’on me parle de cinéma asiatique, la première image qui me vient en tête, c’est – en plus des anime japonais que je regardais à la télévision étant petite :

le seul film chinois (ou pour être exacte, américano-taiwanais) que je suis allée voir au cinéma à l’époque, Tigre et dragon. En effet, comme l’explique la référence principale que j’ai choisie pour cet article :

Détesté ou aimé, Tigre et dragon est souvent le seul film « chinois » que le grand public cite. Il symbolise l’entrée de la tradition chinoise dans le cinéma commercial international.

J’avais adoré la délicatesse de ce film, ses décors, les guerriers virevoltants, et les deux acteurs principaux, Chow Yun-fat et Michelle Yeoh.

Je n’ai pas retrouvé mes scènes préférées sur YouTube, je me contente donc de l’extrait ci-dessus.

Depuis ces premiers souvenirs, ma vision du cinéma asiatique s’est quelque peu enrichie, même s’il reste, bien entendu, de nombreux manques. L’ouvrage principal que j’ai choisi pour cet article permet au néophyte ou à l’amoureux du cinéma asiatique une très bonne vision d’ensemble bien qu’il date déjà de 2008.

Quel livre choisir ?

Cela fait plusieurs mois que je recherchais une référence sur le sujet : soit un livre sur le cinéma japonais (c’était ma première idée, et le livre recherché était le suivant :

Le_cinema_japonais

soit un livre plus précisément sur Hayao Miyazaki :

miyazaki

Finalement, n’ayant pas réussi à me procurer le premier, et m’étant arrêté sur un sujet beaucoup plus large que le second, à savoir le cinéma asiatique, c’est le livre ci-dessous que j’ai choisi :

dictionnaire cinéma asiatique

Il s’agit du Dictionnaire du cinéma asiatique, publié aux éditions Nouveau monde sous la direction d’Adrien Gombaud : une somme de plus de 600 pages (une belle bête qui, certes, ne rentrera pas dans votre sac de plage, mais vous fera agréablement voyager si vous restez chez vous).

En effet, comme le précise la quatrième de couverture, en plus de 400 entrées et 600 photos, ce dictionnaire propose un tour d’horizon de cet univers cinématographique des plus riches que constitue le continent asiatique dans son ensemble.

Des pays, des formes et des visages

Dans son introduction, Adrien Gombaud rappelle la complexité et la diversité de ce cinéma par le seul titre qu’il lui donne : « Cinéma asiatique / Cinémas d’Asie », mais également par ces quelques lignes :

Nous ne sommes pas géographes et nous n’avons pas voulu dresser une carte d’état-major. Ce parcours est beaucoup plus buissonnier. Il épouse un large espace qu’en Occident nous désignons couramment par « cinéma asiatique ». Ce champ s’étend de l’Inde au Japon à l’est et à l’Indonésie au sud. Une approche plus rigoureusement scientifique du mot « Asie » nous aurait valu d’inclure des pays aussi essentiels que la Turque, l’Iran ou Israël. Mais avouez qu’au check-in un tel livre n’aurait pas été admis dans la soute à bagages.

Un peu plus loin, il rappelle :

Sans être exhaustif, ce livre se veut juste une sorte de fil d’Ariane dans l’immensité, un phare à l’horizon. À vous désormais de mettre cap à l’est, par le chemin qu’il vous plaira.

Buissonnier, fil d’Ariane, cap à l’est, et j’en choisis le chemin, tout évoque l’invitation au voyage, et ce dictionnaire tient ses promesses. Bien qu’il ne soit pas géographe, il propose tout de même en fin d’ouvrage une carte du continent, et pour chaque pays, une entrée résumant l’essentiel de son histoire et de son industrie cinématographiques.

On s’en voudrait de reprocher à un tel livre de ne pas être exhaustif, tant son propos est riche, foisonnant et captivant : on y retrouve aussi bien des réalisateurs et des acteurs, que des films, des techniques et des objets déterminants de la culture asiatique.

Le lecteur se familiarisera avec les plus grands films de ce cinéma – le premier mentionné est À l’ouest des rails de Wang Bing, le dernier Voyage à Tokyo d’Ozu Yazujiro. Il découvrira les filmographies d’Akira Kurosawa, d’Ang Lee, de Wong Kar-Wai. Il croisera les stars de Bollywood, Chow Yun-fat, Jackie Chan, Michelle Yeoh, Bruce Lee ou encore Jet Li.

Il apprendra également une foule de détails sur cette culture : l’action director (chorégraphie des scènes d’action), les anime, l’importance des câbles et des trampolines, la représentation des castes indiennes, le chambara (film de samouraï), les studios Ghibli, Godzilla, Hiroshima, les sabres, le sari, le shaolin, les Triades, le wu xia pian (film mêlant action, aventure, suspense, bravoure, romance et fantastique comme Tigre et Dragon) ou enfin les yakuza.

Il oubliera vite qu’il n’y a pas trouvé une entrée consacrée à son film préféré et se laissera guider par le fil d’Ariane, dans un univers tout en couleurs et en contrastes.

Suivre Chihiro dans son voyage

Après mes premiers souvenirs liés aux dessins animés et à Tigre et dragon, l’unique nom qui me vient à l’esprit lorsqu’on m’évoque le cinéma asiatique, c’est celui de Hayao Miyazaki. C’est celui, en tout cas, qui est le plus présent dans ma DVDthèque.

Le premier film que j’ai vu de ce réalisateur était le Château ambulant, dont j’avais adoré les incroyables mécaniques, les décors soignés, et les personnages secondaires irrésistibles – dont le génie du feu, Calcifère :

J’en ai vu bien d’autres depuis, du naturel Princesse Mononoké à l’enfantin Ponyo sur la falaise, jusqu’au dernier, mélancolique et contemplatif Le vent se lève. Hayao Miyazaki nous entraine toujours dans des incroyables voyages, et deux d’entre eux, avec le Château ambulant, complètent mon panthéon personnel. Il s’agit du Voyage de Chihiro, bien entendu :

Le second, que j’ai revu juste avant d’aller au cinéma voir Le Vent se lève, était Porco Rosso :

Partant d’un pays ou d’une culture cinématographique, j’ai une fois de plus digressé vers un réalisateur. M’étant je pense suffisamment arrêté sur ce très beau Dictionnaire du cinéma asiatique, je passe sans tarder aux ressources en ligne que j’ai pu trouver.

Sites, articles et classements

Cinemasie propose une base de données très riche consacrée au cinéma asiatique : 10000 œuvres, 11000 personnalités, l’actualité, des fiches, des revues et des ouvrages sur le sujet, entre autres. http://www.cinemasie.com/fr/

Ciné-Asie est un blog personnel sur l’actualité du cinéma asiatique, disponible à cette adresse : http://www.cine-asie.fr/ Il propose notamment des Top sur le sujet, notamment celui-ci, les 50 films asiatiques qu’il faut avoir vu avant la fin du monde : http://www.cine-asie.fr/2012/06/21/les-50-films-asiatiques-quil-faut-avoir-vu-avant-la-fin-du-monde-15/

Asia-Film.fr est un site dédié à la découverte du cinéma asiatique, proposant des sous-rubriques par pays (et l’une d’elles exclusivement sur le cinéma d’animation), des trailers, des critiques… Bien que le site semble rencontrer quelques problèmes d’accessibilité, j’en donne tout de même l’adresse : http://www.asiafilm.fr/

Wikipédia propose une catégorie consacrée au cinéma asiatique, dans laquelle on peut retrouver les différentes industries et histoires cinématographiques, par sous-continents puis par pays. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9ma_asiatique

Enfin les sites Vodkaster et Sens critique proposent tous deux un classement des meilleurs films asiatiques :

Pour ma part, il est temps de donner les trois films qui m’ont fait faire le plus beau voyage, hormis ceux de Hayao Miyazaki.

Trois chemins vers l’est

Tout d’abord je tiens à m’excuser de présenter quasi exclusivement des films soit chinois, soit japonais, que je connais beaucoup mieux, au détriment d’un cinéma tel que celui de Bollywood. Je profiterai également de cette petite sélection pour évoquer, comme promis, un film proposant un regard extérieur sur l’Asie, et pour ajouter, opportunément, à la suite de cette liste, deux exemples d’anime qui m’ont particulièrement plu dernièrement.

  • Je commence par un film que j’ai déjà évoqué l’an dernier, mais qui m’a résolument marquée par sa beauté, son histoire, ses décors et le jeu de ses acteurs. Il s’agit d’Après la pluie, film de 1999 réalisé par Takashi Koizumi d’après un scénario écrit par Akira Kurosawa, l’histoire captivante d’un samouraï sans maître, dans le Japon du XVIIIe siècle.
  • Le second film, c’est celui que j’ai retenu pour un « regard extérieur », Anna et le roi, d’Andy Tennant avec Jodie Foster et Chow Yun-fat. Ce n’est sans doute pas celui que quelqu’un d’autre aurait retenu, mais je me souviens surtout des couleurs et du choc des cultures, entre Occident et Orient, avec cette rencontre entre une professeur d’anglais et le roi de Siam.
  • Le troisième est mon film d’animation préféré après les films de Miyazaki, Paprika de Satoshi Kon, qui raconte l’invention de machines permettant d’entrer dans les rêves des gens et dont les dessins sont juste magnifiques :

Pour finir, comme promis, voici les deux anime qui me plaisent particulièrement, tant pour leur histoire que pour leur qualité visuelle :

Voilà pour ce petit voyage vers l’est… à très bientôt pour une autre destination !

Hors-série 1-2015 : cinéma espagnol

Bonjour à tous.

Revoici les hors-série de l’été de Cinephiledoc. Après les sujets de 2013 (rétrospective du cinéma, romans consacrés au cinéma, enfants de stars qui évoquent leurs parents, chansons sur le cinéma) et les sujets de 2014 (les relations du cinéma avec les autres disciplines artistiques et culturelles), j’ai décidé cette année de vous proposer 4 articles consacrés chacun au cinéma d’un pays ou d’une culture.

J’en profite pour m’excuser par avance de mettre la plupart du temps la bande-annonce originale, car même lorsque je ne parle pas la langue, je préfère entendre la langue d’origine d’un film plutôt que sa version doublée.

HORS-SÉRIE

Dans chacun des articles, je proposerai un certain nombre de références principales : livres et sites internet, ainsi que d’autres références secondaires et pouvant avoir déjà été abordées dans d’autres articles (vidéos, classements…). Enfin, à chaque fin d’article, je donnerai trois suggestions de films sur le sujet.

Cinéma espagnol

Petite confidence : je propose tout autant ces hors-série pour vous donner envie de voir des films que pour enrichir ma propre culture cinéphile. Cette année, j’avais envie d’en découvrir un peu plus sur les productions cinématographiques d’autres pays et d’autres régions du monde.

Je manque parfois de temps pour m’y consacrer comme je le souhaiterais, mais dans ces moments-là, les livres dont je vais vous parler sont de bons alliés, à la fois pour voyager dans une autre culture, et pour découvrir, au hasard des pages, de nouveaux films.

Je commence donc par le cinéma espagnol – ou plus exactement par le cinéma hispanique et latino-américain, puisque ce début d’été me donne envie de chansons, de soleil, d’entendre Penelope Cruz ou Marisa Paredes faire chanter leur langue, et de voir Carmen Maura préparer un gaspacho…

Le livre que j’ai choisi pour ce hors-série a été publié en 2011 aux éditions Gremese, par Antxon Salvador. Il s’agit du Cinéma espagnol : 250 films incontournables de la cinématographie hispanique et latino-américaine, du cinéma sonore à nos jours.

L’auteur, espagnol lui-même, et spécialiste du cinéma, a réuni autour de lui une dizaine de collaborateurs, également tous hispaniques et spécialistes du cinéma.

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Comme le sous-titre le laisse entendre, il s’agit d’un parcours chronologique de cette culture cinématographique, qui s’ouvre sur un film de 1933, La mujer del puerto, et se clôt avec un film d’animation de 2011, Chico & Rita.

Dans ce livre, pas de dissertation, pas d’histoire détaillée du cinéma espagnol, pas de récit de ses relations avec l’Histoire – avec un grand H – des pays dont il provient. Une double-page de présentation suffit, et rappelle à la fois l’ambition et la modestie du projet :

Composer une liste de films est aussi passionnant que frustrant : personne ne sera jamais totalement d’accord avec les titres proposés ici. Chaque cinéphile a sa propre liste. Et chacun des membres de l’équipe de rédaction a dû renoncer à l’un de ses films préférés parce que nous avons décidé de nous imposer une limite de 250 titres.

Ensuite, le lecteur part pour ce voyage de 250 étapes à travers l’histoire et la géographie du cinéma hispanique. À chaque film est consacrée une demi-page (ou une double-page au maximum) – ce qui rappelle un peu l’organisation éditoriale des livres sur les 1001 films, 1001 livres, 1001 œuvres…

Chaque fiche présente : le titre (et sa traduction), le réalisateur, l’année, le pays d’origine, la durée, une rapide fiche technique, les interprètes principaux, l’accueil critique et public, ainsi qu’un résumé et une rapide analyse. Le tout est illustré d’affiches et de photographies, et l’ensemble est bien construit et d’une lecture agréable.

On y retrouve évidemment Luis Buñuel, Carlos Saura, ainsi que ceux qui me sont les plus familiers : Pedro Almodóvar, Guillermo del Toro, Alfonso Cuarón et Alejandro González Iñárritu.

Tout en couleurs, comme un Almodóvar

En effet, lorsque l’on me parle de cinéma espagnol, le premier nom qui me vient à l’esprit, le premier que j’ai appris à prononcer, avant Buñuel, avant Carlos Saura, c’est celui d’Almodóvar.

Je me souviens encore de ma première confrontation avec Talons aiguilles, une Marisa Paredes bouleversante, une Victoria Abril agaçante et attachante (elle sera d’ailleurs attachée dans Attache-moi !), un homme travesti chantant avec la voix de Luz Casal dans une cave

des couleurs, des bijoux, des femmes, des aveux à la télévision, des déguisements, des tailleurs Chanel et, bien-sûr, des talons aiguilles.

J’ai ensuite vu Tout sur ma mère, qui reste à ce jour un de mes préférés, en particulier pour sa scène d’ouverture, avec une lecture de la préface de Musique pour caméléons, de Truman Capote. Je n’ai pas retrouvé cette scène en vidéo, ce sera donc la bande-annonce :

Enfin, il y en a un que j’aime tout particulièrement d’Almodóvar, c’est Volver, dont j’ai glissé un extrait plus haut, parce que j’adore toutes ces femmes qui tentent de survivre ensemble :

Pour prolonger cette évocation d’Almodóvar, et pour ceux qui souhaiteraient poursuivre le voyage dans son univers, je vous recommande l’ouvrage publié aux éditions des Cahiers du cinéma, Conversations avec Pedro Almodóvar, par Frédéric Strauss. Comme d’habitude les Cahiers du cinéma proposent un livre d’une qualité rare et qui rend justice au cinéma haut en couleur du réalisateur.

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Pour finir, replongez-vous dans le monde musical d’Almodóvar, avec cette vidéo proposée par Blow Up :

Deux ovnis du cinéma hispaniques

Ce qui m’a frappé dans le livre cité plus haut, c’est d’y retrouver deux cinéastes que je connaissais pour leurs œuvres les plus récentes, ayant toutes les deux remporté un énorme succès international. Il s’agit d’Alfonso Cuarón, pour Gravity, mais que nous avions déjà vu aux commandes du 3e volet des aventures d’Harry Potter (que je considère pour ma part comme le plus réussi) et d’Alejandro González Iñárritu, auteur du sensationnel Birdman :

Je ne m’attarderai pas plus là-dessus. Je rêve seulement de voir l’un de ces deux ovnis (ou le 3e, Guillermo del Toro) réaliser un jour l’adaptation des romans de Zafón, je suis persuadée que le résultat serait grandiose. Peut-être faudrait-il souffler l’idée à l’auteur de Marina et de L’Ombre du vent, lui-même étant scénariste à Hollywood…

Passons aux ressources en ligne que j’ai pu dénicher…

Sites, listes et classements en tout genre

Le site le plus sérieux que j’ai pu trouver sur le sujet reste celui-ci : http://www.cinespagne.com/

Il propose non seulement toute l’actualité du cinéma espagnol, des portraits, des interviews, mais aussi des dossiers sur des sujets variés, allant de la bisexualité masculine à l’image de la famille dans ce cinéma.

Vous avez évidemment l’article de Wikipédia, mais ce dernier n’est qu’une ébauche : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9ma_espagnol

Évidemment encore, les analyses du Ciné-club de Caen sur le sujet : http://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemaespagnol.htm

Enfin, une liste de films espagnol sur Vodkaster : http://www.vodkaster.com/listes-de-films/le-meilleur-du-cinema-espagnol/720916

Retrouvons, pour finir, et en attendant une autre destination, la sélection des 3 films promises.

Trois films

  • Le premier d’entre eux risque de choquer, il ne s’agit pas d’un film espagnol, et il ne s’agit pas non plus d’un réalisateur espagnol… d’espagnol, il n’y a que le titre, le décor et l’ambiance, ce qui est déjà beaucoup.

En effet, L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch, est l’un des films qui m’a le plus permis de découvrir la culture espagnole et Barcelone, et il est, de loin, le meilleur des trois films réalisés par Klapisch, avec cette bande de jeunes comédiens en perpétuel mouvement. Si Les Poupées russes a tout d’une suite des plus sympathiques, le 3ème, dont j’ai même oublié le nom – et je ne ferai pas l’effort de le rechercher – n’a été pour moi qu’une suite de déceptions.

Il y a dans L’Auberge espagnole une fraîcheur, une énergie et un enthousiasme inégalés par les autres films de cette saga.

  • Le second film que je vous propose, c’est le film d’Almodóvar que je préfère, La Fleur de mon secret, avec Marisa Paredes, dans le rôle d’un écrivain sentimental qui rêve d’écrire autre chose, et qui est empêtrée, elle-même, dans des histoires de cœur quelque peu compliquées…

Rien de niais ni de fleur bleue là-dedans, juste une émotion à vif qui vous tient tout au long du film. C’est beau et simple.

  • Enfin, le 3e ne surprendra personne, j’ai évoqué son réalisateur un peu plus haut, il s’agit de ce conte étrange et bouleversant de Guillermo del Toro, Le Labyrinthe de Pan :

Voilà pour ce premier hors-série, à très bientôt pour le suivant !

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