cinephiledoc

Blog pour cinéphiles et profs docs

Mois : octobre 2016

Octobre 2016 : séances et animations du CDI

Déjà les quasiment vacances de la Toussaint, j’ai l’impression que le temps a filé et que je n’ai pas fait la moitié de ce que je voulais faire ce mois-ci !

Mais voici tout de même le compte-rendu de mes activités mensuelles, sans cette fois-ci de réflexion perso-professionnelle, je garde ça peut-être pour le mois prochain…

Séances

TPE

J’ai eu ce mois-ci assez peu de séances hormis la poursuite des TPE. Durant ces séances, après la présentation du « Mémo des TPE » (voir article précédent), des méthodes et des outils de recherche, je suis revenue de manière un peu plus approfondie, mais seulement pour une classe, et en collaboration avec leur enseignant de physique chimie, sur la méthode heuristique.

Pour les élèves qui ont déjà abouti à la formulation de leur problématique, revenir à ce moment sur la démarche heuristique peut être un frein, mais pour ceux qui peinent encore à trouver un sujet et à le délimiter, c’est un bon moyen de se creuser la tête.

J’ai ensuite aidé les élèves dans leur recherche, leur navigation sur le portail e-sidoc du CDI ou dans les rayons, dans l’utilisation de la recherche avancée. J’ai suggéré des méthodes et des pistes de recherche, qui ont été retenues ou non, comme pour ce groupe de ES, qui voulait travailler sur les inégalités hommes / femmes dans le travail et à qui j’avais proposé, en vain, de se pencher sur les métiers du numérique.

Je suis toujours avec curiosité les TPE de L (français et philosophie), que je vois le moins, et à qui je viens parfois en aide indirectement, en pointant une nouvelle ressource dans ma lettre de diffusion adressée aux enseignants. Pourtant certains de leurs choix sont vraiment sympathiques, qu’ils cherchent des ressources sur la différenciation pédagogique, ou sur le bonheur au travail, avec les chief happiness officers et les GAFA…

Accueil des secondes et formation à la recherche

Ce mois-ci, j’ai à nouveau accueilli des élèves de secondes au CDI, accompagnés de leur professeur principal. Deux séances en tout, la première d’une heure entière et la seconde d’une demi-heure.

La première, avec une classe que je retrouverai au retour des vacances en séance de formation à la recherche, m’a permis d’amorcer le sujet. Cette séance s’est déroulée en trois temps :

  1. un temps d’environ un quart d’heure où j’ai « délivré la parole divine » (ce que j’aime le moins durant ces séances) : accueil au CDI, règlement, emprunts, les différentes zones… j’essaye de rendre la chose la plus interactive possible en m’appuyant sur l’expérience des élèves qui seraient déjà venus par eux-mêmes
  2. un temps d’un peu moins d’une demi-heure avec le jeu des petits papiers (voir à nouveau l’article précédent), cette fois-ci bien mieux organisé : les élèves prennent un papier, retrouve le document demandé, le note, me l’apporte, et récupère un autre papier, tout en gardant au fur et à mesure tous les papiers successifs. Après rupture des stocks, on comptabilise l’équipe ayant récolté le plus de papier, et qui a droit à ma reconnaissance éternelle…
  3. un 3e temps d’un quart d’heure, avec une présentation du portail e-sidoc et de la recherche sur internet, disponible ci-dessous :

Cela peut paraître certes un peu rapide, mais j’ai prévu de reprendre cette présentation avec eux en séance de recherche.

Pour la classe qui n’est venue qu’une demi-heure, j’ai fait la présentation « parole divine » et le jeu…

Voilà pour les séances menées ce mois-ci, mais j’ai, comme je l’ai annoncé, un bon petit planning de séances qui s’annoncent au retour des vacances.

Planning des séances

  • séances de formation à la recherche : 2 classes de 2nde (les mêmes que pour la découverte du CDI) en demi-groupe (4h)
  • une séance hebdomadaire en demi-groupe au moins jusqu’aux vacances de Noël, en EMC, sur le thème de l’identité, avec une classe de Première STMG
  • un projet avec une autre classe de Première STMG, toujours en EMC, cette fois sur le thème des médias numériques.

Animations du CDI

Ce mois-ci, j’ai organisé deux expositions.

Fête de la science

La première, sur le modèle « à l’intérieur, les documents du CDI / à l’extérieur, les QR-codes à flasher », était consacrée à la Fête de la science. Comme d’habitude pour ces expos, les QR-codes étant proposés aux élèves dans des espaces du lycée où le portable est autorisé, je n’ai pas de visibilité sur le succès ou l’absence de succès du dispositif.

f-5c-c3-aate-de_7861880_5f1006d1dedc3b33f0875e3a38956d48d0cb1705

https://magic.piktochart.com/output/16246149-fete-de-la-science-2016

J’envisage très sérieusement, au fur à mesure, de jouer sur la notion d’utilisation « pédagogique » des smartphones pour faire rentrer les QR-codes dans le CDI.

f-5c-c3-aate-de_7861880_41346c00dd4bcc10cf736b23e5311e6bc6729dd1

https://magic.piktochart.com/output/16246429-fete-de-la-science-2016-qr-codes

Pour les documents du CDI, voilà une petite idée de ceux qui étaient exposés :

photo-19-09-2016-17-32-25

Semaine du goût

La seconde exposition n’était pas prévue à l’origine. Je dois son organisation aux bonnes idées d’Isabelle Poulain, que je remercie encore vivement !

semaine-du-go-5_776_8097c58c36dd39b7215ec3597025284e2d4ab3af

https://magic.piktochart.com/output/16978437-semaine-du-gout-2016

Comme j’ai mis en place cette exposition pile au début de la semaine du goût, je n’ai pas pris le temps de faire des QR-codes.

L’idée était donc de proposer des ouvrages de fiction ou de documentaires dont le titre évoquerait les repas, la nourriture, ou l’activité même de manger. Je me suis retrouvée dans le rayon des romans à guetter le moindre titre évocateur, depuis Petit déjeuner chez Tiffany jusqu’à L’Orange mécanique, en passant par des choses un peu plus subtiles Charlotte (pour la charlotte), La Religieuse de Diderot (pour la pâtisserie) ou Le Banquet de Platon… Grâce à mes collègues j’ai aussi trouver des ouvrages qui nous enjoignent à « ne pas avaler ça » ou des romans policiers où les types se « mettent à table » !

Une méthode amusante de connaître son fonds !

Communication

  • Twitter au CDI

La grande nouvelle de ce mois-ci est l’arrivée du CDI sur Twitter, après une heure de réunion avec mes collègues, puis d’une autre heure pendant laquelle nous avons créé le compte, choisi les premiers abonnements et lancé le premier tweet. Si vous voulez plus régulièrement des nouvelles du CDI, abonnez-vous donc à @cdieinstein91 !

Le compte est pour l’instant assez confidentiel, mais j’ai prévu une bonne campagne d’affichage :

new-piktochart_817_85d090be8863290f88a0ecbc1435ef1d9d181541

https://magic.piktochart.com/output/17126492-twitter-einstein

Le but est de donner aux élèves des informations générales (réunions, séances), les nouveautés et les expositions organisées par le CDI, et évidemment une veille culturelle et sur l’orientation semblable à ce que j’essayais de faire l’année précédente au collège.

  • Portail e-sidoc

La veille que je transmets chaque semaine aux collègues via l’E-INSTANT CDI me permet également, ponctuellement, d’enrichir le portail e-sidoc.

J’ai déjà évoqué la répartition des tâches proposée par ma collègue. Pour ma part, cette répartition comprend aussi la veille numérique et l’enrichissement du portail en actualités et en ressources culturelles, ce qui me va très bien et contrebalance la gestion des retards et des commandes de matériel !

Voilà ce que cela m’a déjà permis d’ajouter :

Gestion et signalétique

Après m’être fait la main sur le rayon Généralités et sur le rayon Religions, nous avons plongé, ma collègue et moi-même dans le rayon Littérature, où un gros travail de recote et de désherbage nous attendait !

J’ai pu découvrir à cette occasion, de nouvelles perles, rassemblées depuis en réserve sous l’appellation ironique de « fonds patrimonial » et dans l’attente de l’avis ou de la récupération des collègues de lettres…

Après un mois d’effort, et malgré environ encore une étagère entière à traiter, cela commence enfin à ressembler à quelque chose… il ne manque plus que l’arrivée de la commande qui permettra de donner un nouveau coup de jeune à ce rayon !

Indépendamment de cela, j’ai réfléchi à une nouvelle signalétique dans les rayons documentaires qui me sont attribués :

Ce ne sont pour l’instant que des ébauches (surtout pour les rayons en réfection) mais elles ont plu à mes collègues, qui m’ont proposé de les réaliser aussi pour leurs rayons.

Réunions et formation professionnelle

Entre fin septembre et le 18 octobre, j’ai assisté à plusieurs réunions, formations et présentations :

  • le 27 septembre, j’ai assisté à la première réunion de formation de formateurs de l’année.
  • le 5 octobre, j’étais à la première réunion nationale des TraAM Documentation
  • dans le courant du mois, j’ai vu passer l’appel à contribution du MEN sur l’esprit critique

J’ai donc répondu en envoyant mon infographie sur la rumeur, réalisée en mars dernier à l’occasion de la semaine de la presse :

rumeur-info-ou-intox

et ma présentation, également sur la rumeur, réalisée au même moment :

J’en ai profité pour afficher et partager au CDI l’infographie que j’ai vue passer à l’occasion de cet appel à contribution, et que je trouve vraiment chouette… (elle m’a donné de bonnes idées pour la présentation à destination des enseignants et que je veux faire cette année pour la semaine de la presse)

espritcritique_infographie_639228

  • le 12 octobre, j’ai assisté de manière assez enthousiaste à la présentation de la plateforme de lecture Glose,

J’ai tout de suite imaginé des possibilités d’actions et de projets, j’en ai déjà discuté avec le collègue de français qui me laisse ses classes de 2nde à la rentrée pour la formation à la recherche, j’ai déjà créé mon compte et j’envisage de créer un compte pour le CDI et de le relier au compte Twitter @cdieinstein91

  • enfin le 18 octobre, j’ai assisté (ou assisterai, cela dépend du moment où cet article paraîtra) à ma première réunion dans mon nouveau bassin.

Voilà pour ce court mais dense mois d’octobre. Bonnes vacances à tous (du moins à ceux qui ont la chance d’en avoir) et à très bientôt sur Cinéphiledoc !

50 ans et pas une ride

Pour ce compte-rendu de lecture du mois d’octobre, j’ai cédé à la tentation d’évoquer un souvenir cinématographique presque unanimement partagé, avec, je l’espère, un peu de légèreté et beaucoup d’humour.

Quatre questions en introduction…

Avant d’entrer dans le vif du sujet, petit questionnaire, auquel je vous propose, si vous le souhaitez, de répondre en commentaire.

  1. Quel film vous fait le plus rire ?
  2. Quel film vous fait non seulement le plus rire, mais vous fera rire à nouveau à chaque fois que vous le reverrez ?
  3. Lorsque vous en parlez, de quel film ne pouvez-vous pas choisir une seule scène et dire « c’est celle que je préfère », avant de vous raviser à coup de « Non celle-ci, ou plutôt non, celle-là » ?
  4. Enfin, quel film pouvez-vous voir et revoir au gré de ses rediffusions même si vous en possédez une copie dans votre DVDthèque ?

Vous me répondrez sans doute, pour chaque personne, une réponse différente, et moi-même je serai capable de donner chaque jour une réponse différente (sachant qu’à ce questionnaire, je pourrais aussi bien répondre « la série Kaamelott », ou « les films Mon petit doigt m’a dit ou Le Crime est notre affaire).

Mais je pense tout de même qu’avec une certaine régularité, je tomberai sur un film avec De Funès, et, toujours avec régularité, sur La Grande Vadrouille.

Souvenirs cinématographiques de La Grande Vadrouille

Je ne sais plus si j’ai déjà parlé de La Grande Vadrouille sur ce blog, j’ai dû inévitablement mentionner ce film lorsque j’ai parlé il y a quelques années des dictionnaires thématiques, dont celui consacré à De Funès, et j’ai dû  l’évoquer au moment du décès de Marie Dubois, inoubliable Juliette qui recueille Augustin et Peter Cunningham poursuivis par les allemands.

Je saute donc sur l’occasion – 50 ans, c’est trop beau – et m’attarde quelques instants sur mes souvenirs de La Grande Vadrouille.

Tout d’abord, je ne me souviens absolument pas de la première fois où j’ai vu ce film. Je me souviens de mes premiers Chaplin, de La Nuit américaine, de mes premiers Bogart et Bacall, ou encore du Roi et l’oiseau ou de ma première vision époustouflée de Barry Lindon

Je n’ai aucun souvenir de ma première Grande Vadrouille. Par contre, assez facilement, je dirai que depuis cette première rencontre, j’ai eu l’impression toujours d’être accompagnée par ce film, et de ressentir ce même plaisir, cette même joie, à chacune de nos retrouvailles. La Grande Vadrouille peut ainsi répondre à mes deux premières questions ci-dessus, et également à la quatrième.

Enfin, pour ce qui est des scènes cultes, il est vrai que j’ai bien du mal à me décider, même si la mélomane en moi retiendra évidemment la scène de l’opéra avec De Funès en chef d’orchestre… L’amateur d’absurde se souviendra le rire aux lèvres de l’interrogatoire « De moi vous osez vous foutez ». Le nostalgique retiendra la première rencontre (dans le film, puisqu’ils avaient tourné avant Le Corniaud) entre Bourvil et De Funès :

J’ai également une tendresse particulière pour les scènes aux hospices de Beaune, en particulier celle-ci :

car elle me rappelle Caradoc dans Kaamelott, et ses obsessions culinaires « Le gras c’est la vie », et l’extrait qui suit immédiatement « Dites trente trois, trente trois. – Thirty three, thirty three »…

Bref, c’est avec bonheur, et facilité, que j’ai décidé de ma lecture du mois de septembre, à savoir un livre sorti à l’occasion du cinquantième anniversaire de ce phénomène cinématographique.

Les 50 ans de La Grande Vadrouille

L’ouvrage est sorti, très opportunément, en septembre 2016 : il s’agit de Sur la route de La Grande Vadrouille : les coulisses du tournage, un livre de Vincent Chapeau, préfacé par Danièle Thompson, et sorti aux éditions Hors Collection.

On le présente comme une « édition spéciale 50 ans du film », de 144 pages.

Néanmoins, et c’est là que j’ai cédé à la facilité, ce n’est ni sous cette couverture, ni avec ce nombre de pages que je connais ce livre, mais dans une précédente édition de 2004, celle-ci de 112 pages… j’ignore donc tout des 32 pages supplémentaires, j’essaierai d’y jeter un oeil pour un éventuel addendum !

Voici le livre tel que je le connais, et tel que je l’ai trouvé à l’office de tourisme de Meursault, lors d’un petit séjour des plus sympathiques en Bourgogne il doit y avoir trois ou quatre ans.

Après la préface de Danièle Thompson, et une brève introduction de l’auteur, ce dernier revient en quelques pages sur la genèse de La Grande Vadrouille, depuis le succès du Corniaud en 1965 jusqu’aux démarches de financement, en passant par l’écriture du scénario et les repérages.

Puis le lecteur est embarqué sur un tournage qui débute à Vézelay le 15 mai 1966, pour s’achever le 12 septembre dans un train aux abords de Paris, où un parachutiste anglais s’excuse par mégarde dans sa langue maternelle auprès d’un officier SS. S’ensuivent deux mois de post-production, avant une sortie triomphale en décembre 1966.

S’il n’était peut-être pas de bonne humeur en ouvrant le livre de Vincent Chapeau, parce que les jours raccourcissent, parce que les températures baissent, parce que… parce que… parce que… ce même lecteur va vite se rendre compte que la bonne humeur, l’euphorie, l’humour n’étaient pas que dans le scénario, et sont contagieux.

Il va suivre les comédiens parmi les plus célèbres du cinéma français des années 60-70, et toute une équipe de cascadeurs, décorateurs, figurants, d’abord dans une ambiance bourguignonne festive, entre Meursault, Beaune et Vézelay, puis dans le Cantal, pour enfin se faufiler dans la fourmilière des studios de Boulogne-Billancourt.

Le livre de Vincent Chapeau se déguste comme un bon repas – entrée, plat, dessert – servi avec une bonne bouteille : photos, documents d’archive, lettres, extraits du scénario, repérages géographiques, et évidemment, anecdotes.

Bons repas, bonne humeur et anecdotes de tournage

Comme je l’ai dit plus haut, le périple commence en Bourgogne, et on suit avec délectation les journées de tournage qui s’achèvent soit en dégustations de repas gastronomiques (et autres escargots), soit en visites de caves de la région.

On y attend Bourvil oublié sur la départementale à la fin de la journée par le régisseur, on y observe De Funès faire ses emplettes en verres à vin.

On assiste à des accueils d’habitants toujours fébriles et enthousiastes, à un tournage où chacun des deux larrons émerveillent par leur talent comique, Bourvil toujours chantonnant et de bonne humeur, et qui s’applique à dérider un De Funès taciturne en l’appelant « mon petit poussin »…

Évidemment il y a ce qu’on connait, les anecdotes dont on a forcément entendu parler et qu’on relit avec plaisir, et puis il y a les choses que l’on apprend – ou plutôt que j’ai apprises :

Pêle-mêle :

  • les répétitions harassantes de De Funès pour faire un bon chef d’orchestre,
  • la colère de Terry Thomas à l’idée de devoir tourner une prise supplémentaire dans les eaux froides du zoo de Vincennes,
  • la mort de Gil Delamare, roi des cascadeurs, au beau milieu du tournage, mais sur un autre tournage,
  • les visites de Michèle Morgan à Gérard Oury d’un plateau à l’autre des studios de Billancourt,
  • les difficultés et les tractations pour réussir à tourner dans l’Opéra Garnier,
  • les reconstitutions en studio de la loge présidentielle de l’opéra, des égouts de Paris, des chambres de l’hôtel du globe,
  • le trac de Marie Dubois pour son premier jour de tournage,
  • l’estime et le respect mutuels, et communicatifs, d’un réalisateur et de ses deux acteurs principaux

Le tout suscite en nous, à la lecture de ce livre, une pêche incroyable. On est heureux d’observer ces coulisses, d’assister à ce bonheur, parfois mêlé évidemment d’angoisses professionnelles et d’incertitudes, et on se sent privilégié de pouvoir le faire. Les plus âgés (et pour le coup les plus chanceux) d’entre nous, se rappelleront à cette lecture la sortie en salles de La Grande Vadrouille.

Je me contenterai, personnellement, de tenter une nouvelle fois de me souvenir de la première fois, de la première fois où j’ai vu un bombardier anglais traverser l’écran, se croyant au-dessus de Calais et apercevant la Tour Eiffel. De la première fois où j’ai vu De Funès diriger Faust, de la première fois où j’ai vu Bourvil repeindre une façade.

Et je me souviendrai aussi de tous les films suivants, des uns et des autres. Du Cercle rouge pour l’un, de La Folie des grandeurs pour l’autre…

Et je garderai en mémoire l’impression ultime que m’a laissée ce livre, celle de feuilleter un album de famille, entourée par des êtres exceptionnels par leur talent, leur richesse, leur douceur et leur simplicité.

Et je remercierai, encore une fois, La Grande vadrouille d’exister.

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén