Pour ce dernier article avant les grandes vacances, quelques petits ajustements.

En effet, les cours se sont arrêtés le 10 juin dans mon lycée, et étant en déplacement professionnel du 6 au 15 juin, je ne suis revenue que pour les tâches de fin d’année au CDI.

C’est donc un article thématique que je vous propose ce mois-ci, et cela en deux temps.

Dans un premier temps, je vous proposerai une petite réflexion autour du bilan d’activités (ainsi que le bilan d’activités que j’ai produit cette année, et que j’ai déjà communiqué via Twitter).

Dans un second temps, vous trouverez une petite rubrique que j’ajouterai désormais systématiquement aux articles #profdoc.

Les aventures du bilan d’activités…

Cette année a été le théâtre pour moi d’une intense réflexion sur les contenus et les enjeux du bilan d’activités.

Si j’ai commencé ma « carrière » (je ne sais pas pourquoi, cela me fait bizarre d’employer ce mot) en étant convaincue de la nécessité de présenter, au moins au chef d’établissement, mais également au conseil d’administration, un bilan annuel d’activités, et sous la forme généralement d’un document qui allait parfois jusqu’à une trentaine de pages, statistiques compris, j’ai très vite été convertie à la présentation de bilans d’activités en format « light ».

En effet, malgré leur richesse, qui a envie de présenter et de se plonger dans la lecture oh combien captivante des statistiques de fréquentation et de la politique de conservation ?

Bref, dès ma troisième année d’exercice, j’ai commencé à proposer à mon chef d’établissement des formats lights à côté des formats lourds : d’abord sous forme de schéma heuristique, puis sous forme d’infographie sur Piktochart.

Cette année, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas ici, j’ai été amenée à douter : doit-on présenter les activités pédagogiques dans un bilan d’activités ? Le doute s’installant, j’ai posé la question sur Twitter, et j’ai obtenu, évidemment, des réponses quasi unanimes et qui m’ont rassurée : j’étais dans le vrai.

Mais cette période de doute a eu le mérite de me faire réfléchir à mon positionnement, au contenu et à la forme de ce bilan d’activités.

Ce sont les fruits de cette réflexion que je vous soumets, ainsi que les articles qui m’ont permis de l’enrichir :

Évidemment, cette réflexion est loin d’être exhaustive, mais elle redonnera quelques éléments clefs de manière rapide à ceux qui, comme moi, viendraient à douter ou souhaiteraient revenir à l’essentiel.

Finalement…

Après quelques insomnies et mûre réflexion, j’ai donc décidé de dissoudre de produire un document qui se concentrerait sur les actions de formation, d’ouverture culturelle et sur la production de ressources numériques, la partie gestion faisant l’objet d’un document séparé.

Une nouvelle fois, j’ai choisi Genially pour ce travail, étant tombée en arrêt devant un modèle proposé qui, à la base, présente l’histoire de la chimie.Ce modèle pré-conçu a exigé de moi une certaine concision et m’a permis de bidouiller afin que l’an prochain, je puisse travailler sur une présentation 100% maison.

Trêve de discours, voici le bébé :

L’ensemble des capsules est cliquable et renvoie soit vers une description de l’action, soit vers un lien, soit vers une photo. Le QR-code en bas de la présentation, véritable boite de vache-qui-rit sur la boite de vache-qui-rit, m’a permis d’imprimer l’image qui, une fois agrandie en format A3, pourra être diffusée au sein de l’établissement.

Grâce à cette présentation, je donne un aperçu de mes activités durant l’année, laissant les personnes libres de cliquer ou non pour en avoir les détails.

« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours »

J’en arrive à la petite rubrique qui fait son apparition sur ce blog.

L’outil d’Outils Tice

Depuis longtemps, je suis sur Twitter le site Outils Tice, animé par Fidel Navamuel. De temps en temps, je clique, je retweete, mais bien souvent, j’oublie les outils qui viennent de m’être présentés. Afin d’être plus attentive et d’enrichir mes pratiques, j’ai donc décidé d’expérimenter tous les mois un des outils proposés, qui répond à cet instant T à une question que je me pose ou à un besoin en particulier.

Je testerai donc chaque mois un outil qui a retenu mon attention dans un article d’Outils Tice. Je choisirai indifféremment les articles évoquant un seul outil et les articles évoquant un type d’outils avec plusieurs propositions.

Pour ce mois-ci, j’ai choisi l’article du 22 mai 2017, proposant « 3 outils pour faire de belles images avec des citations ». En effet, cela répondait à mon besoin du moment : proposer un message d’accueil sur le portail esidoc du CDI, message qui serait à la fois agréable pour les élèves et enrichissant.

L’article est disponible à l’adresse suivante :

https://outilstice.com/2017/05/3-outils-pour-faire-de-belles-images-avec-des-citations/

Il me fallait deux choses :

  • un résultat esthétique satisfaisant
  • la possibilité d’intégrer l’image sur la page d’accueil du portail esidoc

J’ai donc choisi Recite : un outil qui ne demande pas de connexion préalable, qui est simple d’utilisation tout en proposant des images plutôt sympas, et que l’on peut télécharger d’un clic.

La petite subtilité, c’est qu’à moins d’avoir zappé quelque chose (et c’est fort possible au demeurant), en dessous de « Bienvenue au CDI », on peut intégrer du code HTML mais on ne peut pas télécharger une image.

Donc j’ai pu certes télécharger via Recite une image avec une citation :

Mais après, j’ai été prise au piège : et maintenant, comment je fais pour l’intégrer sur la page d’accueil d’esidoc (sans avoir à s’enquiller toute la documentation en lecture de chevet) ?

J’ai donc dû réfléchir à un plan B à quelques jours d’intervalle. L’une des options de Recite est un permalien, j’ai donc ouvert le lien et récupéré l’adresse de l’image. Il me restait juste à bidouiller un code HTML pour l’ajouter sur la page d’accueil du portail.

Pour intégrer une image, il faut les balises suivantes :

<img src= »? »> ajoute une image à votre page et ne nécessite pas un marqueur de fin.

<img src= »? » align= »? »> aligne l’image en ajoutant à la place du 2e point d’interrogation « left », « right » ou « center » (pour l’instant c’est le seul paramètre que je n’ai pas encore réussi à changer)

<img src= »? » width=… height=… > règle la taille de l’image en fonction de sa dimension d’origine (mon image était à la base de largeur 600 et de hauteur 720, j’ai donc tout réduit de moitié pour obtenir le résultat final)

Une fois toutes ces manip’ réalisées, voilà le résultat que j’ai obtenu sur esidoc :

Évidemment, j’ai encore à m’améliorer et à corriger des choses pour que le rendu soit fidèle à ce que j’imaginais, mais c’est déjà un point de départ à ce que je souhaitais :

quand je n’ai pas d’événements particulier à annoncer aux élèves, je peux toujours ajouter une citation d’auteur en message de bienvenue !

Mais pour l’heure, cette citation sera le mot de la fin, je vous souhaite un bel été et de bonnes vacances pour ceux qui ont la chance d’en avoir !

À très bientôt !

PS : Pour rappel, je serai à partir du 22 août et jusqu’au 25 août à Ludovia, avec une présentation le 23 août après-midi. Cette présentation a fait l’objet d’un article sur Ludomag. Pour ceux qui le souhaite, je vous attends donc le 23, et même les autres jours, via Twitter (MP, mentions si vous voulez me croiser) et avec un seul L à FILIOL 😉

http://www.ludovia.com/2017/06/lire-en-affiches-et-qr-codes-au-cdi/