Depuis quelques jours, je vois défiler avec envie sur mon compte Twitter les palmarès pour l’année 2013 des blogueurs littéraires ou cinéphiles – à retrouver notamment les tops et flops de l’année sur Ma semaine cinéma.
Je vous propose donc, en guise de dernier article de 2013 – car, ne nous leurrons pas, même si j’en ai deux autres sur le feu, les préparatifs du réveillon ne me permettront pas de les publier à temps – un petit palmarès des lectures cinéphiles de 2013, prétexte à un rappel de quelques-uns des meilleurs moments de la rubrique « Bibliothèque cinéphile ».
- Le prix de la révélation pour le livre qui, en janvier 2013, m’a inspiré la dite rubrique « Bibliothèque cinéphile » et qui m’a fourni l’excuse d’acheter régulièrement et de me faire offrir des ouvrages sur le cinéma, est attribué à 5e avenue, 5 heures du matin, de Sam Wasson, délicieux morceau de nostalgie, qui donne envie de manger des croissants devant Tiffany’s.
- Le prix de la préface ratée qui aide à mieux savourer ce qu’il y a après est attribué à Hitchcock par Hitchcock, ouvrage regroupant articles, interviews, conférences et nouvelles de Hitch.
- Le prix de la madeleine de Proust est attribué à l’ouvrage de Jean-Pierre Pagliano, Le Roi et l’Oiseau : Voyage au coeur du chef d’oeuvre de Prévert et Grimault, qui revient à l’origine de ce projet fou et qui fait une superbe analyse des lieux, des personnages et de l’univers de Jacques Prévert et de Paul Grimault.
- Le prix de l’écriture vertigineuse à la poursuite de l’un des mythes du cinéma est attribué au roman de René de Ceccatty, Un renoncement, qui m’a offert le prétexte d’attribuer à une figure cinématographique, Greta Garbo, des notions info-documentaires, celles du bruit et du silence, en plus d’un magnifique dédale dans la carrière avortée de cette comédienne.
- Le prix de l’évocation débridée, du rêve éveillée, du fantasme sensuel et sexuel sur l’univers d’un réalisateur – âmes chastes et sensibles s’abstenir – est attribué à Hitchcock et ses blondes de Serge Koster.
- Le prix du pire livre jamais écrit, de l’arnaque intellectuelle, qui fait regretter d’avoir eu même l’idée de l’acheter, qui est une honte envers le lecteur et qui fait espérer qu’en bonne résolution de l’année 2014, l’auteur ait décidé de renoncer pour toujours à l’écriture, est attribué à l’obscur ouvrage qui a donné à Cinephiledoc l’occasion de se défouler et de se faire les griffes.
- Le prix du « Je suis geek et j’assume, vive le Seigneur des anneaux et Star Wars, et j’adore River Song », est attribué à l’ouvrage historique et sociologique de David Peyron, Culture geek.
- Le prix du livre qui met le mieux en scène la frustration du cinéphile face aux projets avortés du cinéma est attribué, ex-aequo, au Voyage de G. Mastorna, de Federico Fellini, et aux Plus beaux films que vous ne verrez jamais, de Simon Braund.
- Le prix de « Chouette j’ai découvert une nouvelle maison d’édition qui fait des livres bien sympas sur le cinéma » et dont on reparlera certainement dans d’autres articles est attribué, ex-aequo, à L’Amérique évanouie de Sébastien Clerget et au Miroir obscur de Stéphane du Mesnildot.
- Enfin le prix de la plus belle surprise de lecture de l’année, du petit détail dans telle ou telle scène, et du clin d’oeil partagé entre cinéphiles avertis, est attribué, ex-aequo (ça fait beaucoup de ex-aequo mais c’est moi qui décide, ce sont mes prix), à Truffaut et ses doubles de Martin Lefebvre et à L’écrit au cinéma, de Michel Chion.
Voilà pour le palmarès de l’année 2013. Bon réveillon à tous, et à l’année prochaine !
4 Pings