Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2021.

Pour la deuxième année consécutive, j’ai décidé de consacrer ce premier article de janvier à un sujet pas vraiment cinéphile et pas tout à fait profdoc (quoique).

À nouveau, comme l’an dernier, je précise qu’il s’agit ici d’un simple compte-rendu d’expérience, sur des méthodes de travail et d’organisation que j’ai adoptées, et que ce compte-rendu n’est absolument pas injonctif.

Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui m’ont fait adopter le bullet journal, je les développe suffisamment dans l’article de janvier 2020.

Je ne vais pas non plus revenir sur mes sources d’inspiration, que j’ai pu évoquer dans le même article.

Cet article sera très illustré, parce que j’ai eu l’occasion à certaines périodes de l’année 2020, de prendre régulièrement en photo le bullet journal que j’utilisais, et il sera organisé, finalement, en quatre parties :

  • la forme
  • le fond
  • le bullet journal comme allié du confinement et du télétravail
  • un petit bilan annuel

La forme

  • Le carnet

En 2019, j’avais utilisé la référence suggérée par Solange te parle (voir article de janvier 2020) : un Leuchtturm 1917 à couverture verte avec index, pagination et une rubrique « Future log », la seule rubrique imposée de tout le carnet.

En 2020, j’ai utilisé un carnet Quo Vadis à couverture rouge, mais avec exactement les mêmes caractéristiques que le précédent, si ce n’est que j’ai fait le « Future log » moi-même, que j’ai indiqué les rubriques qui m’avaient été utiles dans le carnet de 2019, et que le Quo Vadis, au lieu des 240 pages du Leuchtturm, n’en propose que 215.

C’est la principale difficulté que j’ai rencontrée avec le Quo Vadis : un nombre de pages plus restreint, ce qui me contraignait vraiment dans son utilisation. Je me sentais très libre avec le Leuchtturm, j’ai laissé plusieurs double-pages vierges à la fin, et j’avais donc opté pour un carnet un peu plus mince en 2020, mais pour m’y sentir finalement très à l’étroit, me demandant dès le mois de juin si je pourrai finir l’année avec.

En 2021, je reprends donc la référence initiale, qui me satisfait pleinement, et avec laquelle je serai parfaitement à mon aise.

  • L’écriture

Concernant l’écriture, j’avais acheté en 2019 des feutres Faber-Castell noirs tailles S, F et B. Globalement les B servent pour écrire les titres, les F pour tracer des lignes, et les S pour écrire au quotidien.

J’écris quasiment tout en noir et j’ai conservé cette habitude, cependant j’ai un peu plus utilisé des surligneurs en 2020 pour pouvoir me repérer, j’aurai l’occasion d’y revenir un peu plus bas.

Le fond

Gestion du temps

Pour la gestion du temps et l’organisation, j’ai conservé de l’année passée une rubrique « future log » sur laquelle j’ai mon calendrier annuel, et j’utilise toujours une double page par mois. Dès que j’arrive à la fin du mois en cours, je prépare le mois suivant.

Pour les semaines j’ai maintenu le même mode de fonctionnement que l’an passé : une double page par semaine pendant les périodes travaillées, une double page par quinzaine pendant les vacances.

Dès que j’arrive à la fin de la double page en cours, même chose, je prépare la double page suivante (j’aime bien anticiper, donc généralement les tableaux à gauche et à droite de la double page sont prêts le vendredi de la semaine d’avant, et j’ajoute simplement après jour par jour les choses à faire au fur à mesure).

Organisation

Le recul d’une année m’a permis de voir de quelles rubriques j’avais le plus besoin, celles que je pouvais regrouper, et celles dont je pouvais me passer. Comme le Quo Vadis commence avec une page unique, je l’ai utilisé pour indiquer les rubriques de 2019 à y reporter au fur à mesure, et j’ai pu rassembler (au moins pour le début d’année) les rubriques qui concernent le travail, celles qui concernent la culture et les loisirs.

Sur l’index j’ai commencé à surligner les pages où je me rends le plus souvent pour mieux pouvoir les retrouver : il s’agit principalement des pages culture, lectures et des pages dédiées au blog.

Sur le mois je fais un suivi de ce que j’ai fait en terme de tâches ménagères, d’occupations, et, avec le suivi de ma consommation d’essence, un simulacre de budget.

Par semaine, j’ai aussi quelques tâches que je note dans une rubrique « À faire » : passer à la poste, retirer des réservations à la médiathèque, appeler telle ou telle personne, réserver des transports, prendre des rendez-vous…

Organisation du travail

Pour cette année, j’ai donc repris et rassemblé les rubriques suivantes :

  • un pense-bête sur les choses à faire au et pour le CDI (une boîte à idées un peu fourre-tout pour le blog, le CDI, etc.)
  • un suivi des séances avec les élèves (avec parfois des comptes-rendus de séances, des notes prises pendant les exposés…)
  • un calendrier de mes formations et de mes réunions (avec aussi parfois dans cette rubrique des comptes-rendus, des notes manuscrites quand je n’ai pas envie d’ouvrir un document sur ma tablette)
  • les choses à ne pas oublier pour le ministère
  • la programmation des tweets sur @eduscol_doc
  • la programmation des activités et des articles à publier sur LudoDOC
Loisirs, culture et sport

Pour le sport, les loisirs et la culture, j’ai également repris un certain nombre de rubriques et j’en ai réorganisé d’autres

  • Culture 2020 avec les films, séries télévisées, expositions et musées, concerts 

J’ai associé à cette rubrique une rubrique « (Re)vu, lu, écouté », ce qui me permet de distinguer ce que je découvre complètement, et ce vers quoi je vais retourner.

J’ai rassemblé les anciennes rubriques « J’ai appris » et « Vécu » pour économiser de la place. J’ai gardé deux rubriques déjà existantes : « À voir / à écouter » et « Sur YouTube », même si j’ai tendance à ne pas être très assidue pour les remplir…

  • Blog 2020 avec les articles à publier sur Cinéphiledoc

J’ai ajouté pour ce domaine une rubrique « Éditeurs de cinéma à surveiller et nouvelles publications » pour faire un suivi des ouvrages sur le cinéma qui peuvent m’intéresser pour le blog.

  • Autres listes

J’ai gardé deux rubriques à l’identique : une rubrique plus superficielle « Liste d’envies », qui canalise mon shopping, et deux rubriques « Prêts » et « Emprunts ».

  • Sport

Concernant le sport, je fonctionnais précédemment avec une rubrique mensuelle qui recensait mes différentes activités (vélo, marche, participation à des cours collectifs…). Avec le confinement et la fermeture de la salle de sport, j’ai supprimé cette rubrique et j’ajoute simplement mon temps de sport quotidien sur la page du mois en cours.

  • Lectures

Enfin, j’ai conservé mes deux rubriques dédiées à la lecture :

  1. « À lire », que je coche au fur à mesure (et qui m’empêche de craquer sur tout et n’importe quoi en librairie)
  2. Et une rubrique « Lectures » où je reporte de la première rubrique ce que j’ai lu, où j’indique ce qui me sert pour le blog et ce que j’ai aimé.

Le bullet journal comme allié du confinement et du télétravail

J’étais déjà très très accro à ce nouveau mode d’organisation, que j’ai adopté maintenant depuis janvier 2019. Mais ce qui a achevé de me convertir, c’est toute la période de mars à juillet 2020.

En effet, mon bullet journal m’a permis d’avoir un aperçu de ma période de confinement, de télétravail à temps plein, puis de reprise au lycée en temps partagés : 2 à 3 demi-journées par semaine sur place, et le reste du temps en télétravail.

Je l’ai utilisé dès le début du confinement :

et j’ai pu y ajouter durant toute cette période les appels, les mails, et les différentes publications, que ce soit sur le portail E-SIDOC du CDI, sur les différents blogs de l’ENT, sur les différents comptes Twitter, la veille et les autres activités.

J’ai indiqué progressivement quelles activités professionnelles (stages, formations, réunions) avaient dû être annulées à cause du confinement.

Globalement, on voit que les semaines sont bien remplies, sauf pour les périodes de vacances, même si j’ai gardé une petite activité professionnelle en avril :

Au fur à mesure, j’ai commencé aussi à surligner les différents temps, surtout lorsqu’il a fallu retourner au lycée pour certaines demi-journées : je pouvais distinguer les séances pédagogiques avec les élèves (à distance) et les temps prévues au lycée.

J’ai gardé ce même mode de fonctionnement jusqu’aux grandes vacances :

Pendant les grandes vacances, j’ai à nouveau repris un fonctionnement par quinzaines, jusqu’au 31 août.

Globalement, pendant la période de confinement et de télétravail, le bullet journal m’a vraiment aidée à m’organiser, à rationaliser mes activités sans culpabiliser, et plus que jamais, à dissocier mon temps de travail et mes temps de pause.

Petit bilan annuel

Voilà donc un nouvel argument, en faveur de ce mode de fonctionnement, et que j’ajoute au bilan, plus que positif, de cette année.

Je ne peux que recommander le bullet journal à tout ceux qui chercheraient un nouvel outil pour différentes raisons (organisation, aide-mémoire, gestion du temps, détox numérique).

J’ai inauguré à la mi décembre mon nouveau Bullet Journal pour l’année 2021, que j’ai choisi encore plus soigneusement que celui de cette année, pour les raisons évoquées plus haut. Je l’ai préparé pour ce début janvier, en y inscrivant les rubriques qui me sont devenues indispensables, en reportant les lectures 2020 que je n’ai pas faites, et en préparant la rentrée.

Voilà pour mes petits secrets de méthode de travail, qui je l’espère vous seront utiles.

Encore une belle année à tous et à très bientôt sur Cinéphiledoc !