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Lectures ciné sous un plaid

Pour ce dernier article cinéphile de 2024, j’ai décidé de revenir sur trois ouvrages qui attendaient patiemment sur ma pile de lecture depuis cet été.

Cela permettra peut-être à quelques-uns d’entre vous de glaner des idées de cadeaux, et, de mon côté, de ne pas avoir à choisir entre ce livre-ci ou ce livre-là.

Chacun de ces ouvrages ont cependant une caractéristique commune : ce sont des valeurs sûres, qu’il s’agisse de leur auteur, de leur éditeur ou de leur thématique, et cela me permettra de digresser à loisir, et à partir de l’ouvrage en question, de revenir sur quelques pépites sur lesquelles j’ai déjà craqué ou auxquelles il est difficile de résister…

J’ai profité des vacances de la Toussaint (et de la météo qui n’était pas vraiment à la fête) pour faire descendre ma pile de lecture et pour la mettre à jour, alternant à un rythme un peu plus soutenu que d’habitude les publications récentes, les romans que l’on m’avait offerts et ces trois ouvrages cinéphiles.

Ambiance Halloween

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer le premier ouvrage dans mon précédent compte-rendu de lecture.

Il s’agit d’un livre qu’on m’a prêté en juin dernier, et que j’avais commencé, pour finalement le laisser provisoirement de côté, pour me plonger dans le journal d’Alan Rickman et dans les mémoires de Pascal Thomas.

Je ne comptais pas forcément lui consacrer un article, sa publication remontant à trois ans, mais le livre était toujours sur mes étagères, et je me disais qu’il allait bien falloir le lire et le rendre à son propriétaire…

Ce livre, c’est celui-ci :

Les Dossiers du Coroner : Autopsies des morts cultes du cinéma, de Fabio Soares et Mark Sonnenberg, a été publié en 2021 aux éditions Gründ.

J’en ai dit quelques mots en passant dans l’article du mois d’octobre, mais la qualité de cet ouvrage (et la qualité des vidéos de la chaîne YouTube qui lui est associée) m’a conduite à penser qu’il mérite largement mieux.

Pour déterrer les films cultes, en particulier les nanars, mais pas seulement (puisque l’une des meilleures de ses vidéos est celle consacrée au Nom de la rose), je connaissais l’excellent François Theurel, et sa chaîne Le Fossoyeur de films.

J’avais d’ailleurs adoré aussi son livre T’as vu le plan ? et sa série des vidéos dédiées aux tournages cauchemardesques, Film wars. Et je ne vais jamais au cinéma sans avoir en tête son Manuel du savoir-vivre du spectateur, qu’on devrait faire visionner systématiquement aux accros à leur smartphone et aux mangeurs de popcorn.

La chaîne Chronik Fiction permet de s’intéresser à un autre métier indispensable à une bonne ambiance cinéphile d’Halloween, après celui du Fossoyeur, celui du Coroner.

L’ouvrage de 2021 qui lui est consacré revient sur l’ensemble des vidéos réalisées sur Chronik Fiction et mettant en scène ce personnage.

Après une préface rédigée par le comédien qui l’incarne, l’excellent Stefan Godin (dont un commentaire sous l’une des vidéos juge qu’il porte aussi bien la moustache que Tom Selleck), les auteurs évoquent dans une introduction sur les morts les plus mémorables du cinéma.

Ils reviennent ensuite sur la genèse du projet et les coulisses de tournage des vidéos, le travail colossal (et invisible pour le spectateur) mis en oeuvre pour parvenir à ce dosage méticuleux : décors, costumes, écriture et comédiens.

L’ouvrage retranscrit ensuite fidèlement chacune des vidéos, encadrée par une explication préliminaire sur le choix du film et ensuite par un décryptage de la réalisation de la vidéo et sa réception sur YouTube, depuis le premier épisode de la saison 1 (Battle royale) jusqu’à l’épisode inédit de la saison 2 (Akira).

Chaque mort est illustrée d’un dossier du coroner qui donne d’autant plus envie de retourner voir les vidéos de la chaîne, mais aussi de revoir le film dans son intégralité.

Mes épisodes préférés (et mes chapitres préférés du coup) sont les suivants : Le Roi Lion, Thelma & Louise – qui sort clairement du lot – Star Wars, et évidemment celui sur Psychose. Quoi, encore Hitchcock ? Quoi, encore quelque chose à dire sur Psychose ? Et bien oui, ils ont trouvé.

Et rien de tel qu’une belle mort au cinéma (fidèle à la formule « On peut rater sa vie, mais pas sa mort ») pour passer un bon Halloween.

Un parfum d’enfance

Le deuxième ouvrage que j’ai lu pendant les dernières vacances contrastait visuellement quelque peu avec l’ouvrage du Coroner.

Cela m’avait d’ailleurs frappée d’enchainer ces deux lectures : la première proposant une couverture principalement noire avec le titre et le personnage se détachant partiellement en blanc dessus, la deuxième à la couverture blanche avec le titre et la silhouette se détachant en noir.

Cet ouvrage, c’est celui de Guillaume Evin publié chez Casa éditions en octobre 2023 : Charlie Chaplin.

C’est d’ailleurs ce qui m’avait séduite lorsque j’avais vu cet ouvrage pour la première fois : la façon dont le visage de Charlot se détachait par ses traits si reconnaissables sur la couverture blanche, et dont sa silhouette tout aussi reconnaissable formait les lettres de son prénom et de son nom de famille.

De Guillaume Evin, auteur prolifique sur le cinéma, j’avais déjà lu un certain nombre de livres : le plus ancien que j’ai eu entre les mains est l’excellent L’Histoire fait son cinéma publié en 2013, auquel on peut associer le plus récent Les 101 meilleurs films historiques (2023, Casa éditions).

L’auteur est également un spécialiste de James Bond, avec une dizaine d’ouvrages consacrés à l’agent 007. Mon préféré est Bons baisers du monde, sorti en 2020 chez Dunod.

Le dernier ouvrage (et le plus récent) dont j’ai pu parler sur ce site est C’est un scandale !, publié en 2022 également chez Casa.

Je n’avais pas forcément prévu d’acquérir un énième ouvrage sur Charlie Chaplin, ma bibliothèque étant assez largement fournie sur la question, depuis son autobiographie (en français et en anglais) jusqu’à l’ouvrage de Jeffrey Vance et au délicieux À table avec Chaplin, de Claire Dixsaut, qui m’a toujours enchantée et me renvoie comme d’habitude à son excellent site, CinéMiam.

L’ouvrage de Guillaume Evin est agréable, il propose à celles et ceux qui découvriraient Chaplin une belle porte d’entrée dans son univers, avec une introduction présentant l’homme et l’artiste, un portfolio et un rappel de sa filmographie. Quant à ceux qui connaissent déjà leur Chaplin jusqu’au bout des ongles, le livre n’est qu’un prétexte supplémentaire à revoir les films.

Guillaume Evin m’a donné également envie de me replonger dans un livre d’un de mes éditeurs de prédilection en matière de cinéma.

Il s’agit encore une fois des éditions Taschen. En effet, en cette période propice à offrir de beaux livres, il est difficile de résister aux éditions Taschen (surtout quand elles apparaissent régulièrement dans mon fil Instagram…).

Alors certes, il faut bien arriver à résister à ce magnifique LIFE. Hollywood, qui vous coûtera 200 euros…

Rien que de voir ce coffret, j’en ai des fourmis dans les mains… mais non, j’attendrai une version plus économique, qui finira bien par sortir.

De la même manière, Les Archives Charlie Chaplin de Paul Duncan ont commencé par sortir en grand format, avant d’être publiées dans un format plus accessibles :

Et elles restent tout aussi magnifiques. Tout espoir est donc permis.

Paris sous le sapin ?

Terminons cette petite liste de Noël avant mon traditionnel palmarès de lecture par un incontournable, tout aussi prolifique (voire plus) que l’auteur précédemment cité.

Cela faisait un petit moment (ah ben non en fait, seulement depuis mars dernier) que je n’avais pas évoqué les ouvrages de Philippe Lombard.

Comme généralement je suis sage (en tout cas j’essaye), j’ai la chance de recevoir un avant-goût de Noël ou de mon anniversaire dans ma boîte aux lettres assez régulièrement.

Cependant, l’un des derniers publiés n’est pas exclusivement consacré au cinéma, et me permet là encore une digression fort bienvenue pour vous proposer des pistes de cadeaux qui ne se limitent pas aux Lombard productions.

Dans cette promenade euphorisante publiée en octobre 2023 aux éditions Parigramme, l’auteur fait également la part belle aux événements (expositions, installations) qui ont marqué la capitale, aux concerts, à la chanson, mais aussi, comme de bien entendu, au cinéma :

Cela me permet de rappeler que pour les amoureux de la capitale (ou pour ceux qui simplement veulent la découvrir ou la faire découvrir autrement), rien de tel qu’un ouvrage des éditions Parigramme.

Je dois en avoir un bon stock dans ma bibliothèque, si l’on compte ceux que l’on doit à Philippe Lombard – mon chouchou étant, vous ne serez pas surpris, Le Paris de François Truffaut – mais aussi le magnifique Paris de Claude Sautet proposé par Hélène Rochette.

J’en ai également quelques autres, celui consacré à Gainsbourg, et de plus petits et plus littéraires, même si curieusement Le Paris de Marcel Proust manque encore à ma collection…

Il y en a de plus insolites et inattendus aussi, comme celui consacré aux maisons closes, un étonnant Paris fantômes qui permettra de prolonger encore une fois Halloween ou celui consacré aux chats de Paris, Paris chats : Cats in the city, et pour tout type de promeneur, de celui qui veut parcourir les égouts à celui qui préfère regarder le ciel.

Comme le rappelle très justement le slogan des éditions Parigramme : tout Paris est à lire, et effectivement, il y en a pour tous les goûts sur le site internet de cette maison d’édition, dont on peut aussi retrouver la plupart des titres à la librairie La Mouette rieuse, au 17 bis rue Pavée à Paris, où l’on peut également prendre un goûter, et qui est à deux pas du Musée Carnavalet, consacré à l’histoire de Paris.

Une belle balade en perspective…

En attendant d’autres promenades, je termine ici ce dernier compte-rendu de lecture de 2024, et vous donne rendez-vous très prochainement pour un nouvel article sur Cinéphiledoc.

Octobre 2024 : séances et animations du CDI

Pour cet article du mois d’octobre, je présente les activités menées entre le 30 septembre et le 18 octobre.

Comme je l’avais indiqué dans le précédent article, je vais mettre un peu plus l’accent dans celui-ci sur les séances pédagogiques menées, puisque la dynamique de l’année s’installe et qu’on y voit un peu plus clair maintenant que la plupart des visites de secondes sont passées.

Pour les deux rubriques de mes articles consacrées aux séances et aux animations (et qui donnent d’ailleurs depuis des années leur titre à mes articles profdoc) je songe à proposer un outil qui permette de mieux les repérer et en faire le suivi – comme une transcription numérique de mon bullet journal, ce qui pourra aider en fin d’année pour le bilan d’activités.

Sélections thématiques / valorisation du fonds

Événements recensés

Animations proposées

Date de début

Date de fin

Remplacé par

/

Prolonger l’été

3 septembre

23 septembre

Prendre le large

/

Carnet de voyage

9 septembre

1 octobre

Architecture

21-22/09 Journées du patrimoine

Sélection proposée par Roman

11 septembre

14 octobre

/

Semaine européenne du développement durable

Couv. En couleurs TOUT EN VERT

16 septembre

7 octobre

Couv. En couleurs TOUT EN ROSE

/

Sélection SF proposée par Roman

18 septembre

3 octobre

Fête de la science

/

Prendre le large

23 septembre

14 octobre

Halloween

2 octobre : Journée mondiale de l’architecture

Architecture

1 octobre

/

/

4-14/10 : Fête de la science (océan de savoir)

Sélection proposée par Roman

3 octobre

/

/

Nouveautés docs

3 octobre

/

/

Octobre rose

Couv. En couleurs TOUT EN ROSE

7 octobre

/

/

/

Puzzle 1 : sacre de Napoléon

9 octobre

/

/

/

Halloween

14 octobre

/

/

J’indique dans ce premier tableau également les sélections installées au mois de septembre, afin de montrer le roulement entre la mise en place de chaque exposition.

Ce mois-ci j’ai donc pu proposer 4 sélections et je maintiens mon rythme de l’an passé, à raison d’une sélection prévue par semaine.

  • Sélection architecture

Affiche réalisée sur Canva

  • Nouveautés documentaires

Cette sélection se concentre principalement sur des ouvrages en économie et sociologie.

  • Couv. En couleur : TOUT en rose

Ce deuxième épisode de ma série sur les couvertures en couleurs s’appuie sur l’événement Octobre rose.

  • Halloween

Cette sélection a été installée en parallèle des décorations proposées au CDI et présentées plus bas.

La période a vu aussi le retour du puzzle collaboratif au CDI, avec le premier de l’année, le Sacre de Napoléon, qui a rencontré un beau succès.

Séances et actions pédagogiques

Sur le même modèle que pour la rubrique précédente, je vais tenter de synthétiser les actions menées.

Visites / découvertes

Secondes

Premières

Terminales

S1

2 classes (1h par demi-groupe)

/

/

/

S2

1 classe (1h par demi-groupe)

/

/

/

S3

2 classes (1h par demi-groupe)

EMC 1h

EMC 3h (3 classes)

/

S4

Escape game 1STMG 1h

EMC 1h

Atelier HLP 2h

EMC 2h (2 classes)

Prépa grand oral HGGSP 2h

S5

3 classes (1h par demi-groupe)

Escape game 1STMG 1h

EMC 1h

EMC 2h (2 classes)

/

S6

1 classe (1h par demi-groupe)

EMC 1h

EMC 3h (3 classes)

Prépa grand oral HGGSP 2h

S7

1 classe (1h par demi-groupe)

EMC 1h

Séances BD (4h)

EMC 3h (3 classes)

/

Total

22h

9h

15h

4h

Nombre total d’heures sur la période : 50h

Concernant les séances que j’ai animées ou co-animées, il s’agissait principalement des séances de découverte avec les classes de seconde (nous avons vu pour l’instant 11 classes sur 13), une séance d’escape game avec un groupe de première STMG, et les séances en EMC avec 4 classes :

  • EMC (seconde) : une classe, poursuite des recherches au CDI.

  • EMC (première) : trois classes, poursuite du travail sur le thème du lien social en s’appuyant sur les ressources du CDI

Les séances de découverte et de visite du CDI se basent sur une trame déjà proposée les années précédentes et que j’ai fait légèrement évoluer.

Séances de découverte

Dans l’escape game de visite de seconde « La quête du savoir » qui me sert de base depuis deux ans, j’ai inséré des éléments supplémentaires dans l’activité du repérage dans l’espace.

En effet, pour cette activité, j’avais conçu un genially dans lequel les élèves devaient reconnaître où avaient été prises des photos sur un plan du CDI. J’avais constaté progressivement qu’ils cliquaient sur toutes les zones jusqu’à ce que celle concernée se débloque pour passer plus rapidement à la suivante, et sans jamais aller explorer le CDI – en gros sans jamais lever leurs fesses des ordinateurs.

Du coup j’ai ajouté des mots de passe sur certaines zones, en réutilisant le picto de la version numérique de Chat blabla, pour l’intégrer encore davantage dans mes séances pédagogiques.

Pour l’escape game « Enter-prise » des premières STMG, nous n’avons pour l’instant été sollicités que par une enseignante, nous n’avons donc vu que deux groupes.

Cet escape game requiert un travail fréquent de mise à jour, puisqu’il s’appuie sur la presse disponible au CDI dans le domaine économique.

Depuis sa création, des abonnements ont été arrêtés, et les éléments de certains périodiques (le prix, la Une, le sommaire) ont pu évoluer. Certains titres ont aussi été interrompus, comme dernièrement Pour l’éco.

Outre ces évolutions, se pose la question du réel impact qu’ont ces séances sur la fréquentation du CDI par les premières STMG, et du coup celle de proposer autre chose à ces classes l’an prochain.

Communication

Aux enseignants et personnels

Je continue en ce début d’année à communiquer beaucoup sur l’organisation générale du CDI et sur les ressources numériques.

Si nous utilisons désormais le Google Agenda intégré sur E-SIDOC, je n’ai pas pris le temps d’étudier sa consultation par les enseignants ou par les élèves… il figure dans la rubrique « Venir au CDI » du portail, se poserait éventuellement la question de l’intégrer directement en page d’accueil.

Concernant les ressources numériques, j’informe les enseignants de leurs attributions via le groupe Whatsapp de la salle des profs, et j’essaye de les sensibiliser à leur utilisation, principalement via le blog dédié de l’ENT mais aussi via Whatsapp, en espérant que ça infuse par ce biais là.

  • Ressources numériques

J’ai reçu a priori la totalité des ressources numériques dans la console d’administration du médiacentre, à part les licences enseignantes de Hachette éducation (qui continue à nous gonfler) et les accès élèves de Be my media (alors que nous avons demandé une licence établissement).

J’ai commencé à sensibiliser les enseignants à l’utilisation d’Europresse, en reprenant le même modèle que pour l’utilisation des manuels numériques sur Pearltreees.

J’utiliserai certainement la même trame durant l’année pour présenter d’autres ressources.

J’ai réfléchi à une affiche globale avec QR-code et renvoyant vers le blog consacré aux ressources numériques du lycée – également pour recycler le dossier partagé que j’avais créé sur l’ENT.

  • E-INSTANT CDI

L’E-INSTANT était la lettre de diffusion à destination des enseignants et des personnels que j’avais eu tendance à délaisser l’an dernier. Elle se compose de 5 pages : la page d’accueil, le focus, et les pages « éducation », « culture » et « numérique ».

Je n’ai pas pensé à la mettre à jour avec les actions d’octobre, du coup j’ai proposé un numéro octobre – novembre et j’ai actualisé tardivement, juste avant les vacances les autres rubriques.

Concernant la rubrique « numérique » j’ai eu l’idée de proposer des teasing ou des tutoriels sur l’utilisation d’outils (Brief.me pour septembre, Be my media pour octobre et j’ai déjà une idée pour le numéro de novembre).

Aux élèves, enseignants et personnels

Là encore, je vais essayer de synthétiser les choses sous forme de tableau pour plus de lisibilité.

Date

Action

Relai

1 octobre

Sélection architecture

Blog CDI + compte instagram

1 octobre

Photo rayon jeux

Compte instagram

3 octobre

Fête de la science

Blog CDI + compte instagram

4 octobre

Nouveautés documentaires

Blog CDI + compte instagram

4 octobre

Zoom Actu conflit au Moyen-Orient

Blog CDI + compte instagram

4 octobre

Objectif 200 followers

Compte instagram

7 octobre

Couv en couleurs TOUT en rose

Blog CDI + compte instagram

8 octobre

Revue de presse

Compte instagram

8 octobre

5 abonnés de plus chat blabla

Compte instagram

10 octobre

Zoom Actu procès Mazan

Blog CDI + compte instagram

11 octobre

Avancées puzzle CDI

Compte instagram

14 octobre

Sélection Halloween

Compte instagram

15 octobre

Décos Halloween

Compte instagram

Je vais indiquer ci-dessous du coup les actions les numéros du Zoom Actu et les actions postées sur le compte instagram.

Ce mois-ci, j’ai sorti deux numéros : l’un sur le conflit au Moyen-Orient et l’autre sur le procès Mazan.

  • Compte Instagram

Les actions postées directement sont principalement des photos mentionnées plus haut.

J’ai également réalisé ce visuel afin de récolter quelques abonnés de plus, nous en avons gagné quelques-uns :

Activités de gestion

Ce mois-ci les activités de gestion se sont concentrées sur

  1. la préparation de commandes transmises à l’intendance début octobre

  2. la poursuite pour moi de l’attribution des licences numériques dans le médiacentre et le suivi des bugs éventuels

Autres activités

Enfin j’en termine comme à mon habitude par les autres activités professionnelles de la période.

Comme je l’ai indiqué en début d’article, je vais essayer d’être plus raisonnable cette année…

Réunions, stages, déplacements
  • 2 octobre : deuxième cours auprès des étudiants de Master 2 de l’université de Montpellier consacré à la méthodologie de travail au quotidien et à la politique documentaire

  • 8 octobre : participation à une réunion de présentation du dispositif Phare au lycée

  • 16 octobre : troisième cours de M2 sur la démarche de projet, les compétences transversales et les collaborations interdisciplinaires (3h) et réunion en visio l’après-midi (2h)

Les mercredis studieux et les autres activités du mois

Mes mercredis sont un peu plus calmes que l’an dernier pour l’instant, et voici comment j’ai occupé ceux qui étaient un peu plus studieux :

  • 2 octobre : cours de M2 (3h)

  • 16 octobre : cours de M2 (3h) et rédaction de cet article

J’ai également été occupée à échanger des mails avec les interlocuteurs de l’organisme « Rebâtir Notre-Dame » en lien avec un projet prévu le mois prochain, et à concevoir l’espace Moodle dans lequel je dépose les contenus de cours de mes étudiants.

Voilà pour ces activités d’octobre, je vous souhaite de bonnes vacances pour ceux qui ont la chance d’en profiter et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

Le livre de cinéma que j’ai le plus attendu

Voici un titre quelque peu pompeux mais absolument pas usurpé ni exagéré pour ce nouvel article.

Les habitués de ce blog se demanderont de quoi il s’agit :

un énième livre de Philippe Lombard (presque) ? un énième livre sur François Truffaut (presque aussi) ? Une encyclopédie sur Kaamelott ? Un panorama image par image du cinéma d’Hitchcock ?

Pépites, attentes et surprises

Il y a quelques semaines, j’ai profité de la fin de l’été pour étudier à nouveau ma bibliothèque, où toujours les livres des éditions Taschen, les Lombard et quelques pépites figurent en belle place.

Parmi mes chouchous – tiens, comment écrit-on chouchou au pluriel : comme les choux avec un x ou simplement avec un s – j’en citerai trois : Hollywood : La Cité des femmes, d’Antoine Sire, Les Plus grand films que vous ne verrez jamais, de Simon Braund, et 5e avenue, 5h du matin, de Sam Wasson.

Je me souviens guetter à chaque date anniversaire les trouvailles permettant de mettre Truffaut à l’honneur, et il y en a eu encore de très belles ces dernières années, j’en veux pour preuve la publication des correspondances avec Helen Scott ou entre Truffaut et des écrivains.

Mais plus généralement maintenant je cède à la surprise : je sais qu’un ouvrage de Philippe Lombard va parfois m’entrainer hors de ma zone de confort, vers un cinéma que je ne connais pas toujours – et je lui sais gré de ces belles découvertes.

Je vais davantage être attirée par l’effet de surprise que constitue un roman ou une bande-dessinée évoquant l’univers du cinéma (comme Les Guerres de Lucas) plutôt qu’une énième filmographie d’un réalisateur que j’apprécie – exceptions faites de mon trio de tête : Truffaut, Hitchcock, Chaplin.

Le cinéma va aussi surgir au moment où je ne l’attends pas forcément :

  • dans une discussion sur les morts au cinéma, ce qui donne lieu à la découverte de la chaîne Chronik Fiction (excellente) et du non moins excellent ouvrage Les Dossiers du Coroner : Autopsies des morts cultes du cinéma, de Fabio Soares et Mark Sonnenberg, publié en 2021. Si le livre m’était tombé entre les mains plus tôt, soyez assurés que j’en aurais parlé de manière plus détaillée…

  • dans un ouvrage collectif de Nota Bene sur Les Samouraïs, où je n’attends pas le dernier chapitre pour avoir envie de voir ou revoir toute la filmographie d’Akira Kurosawa.

Mais tout cela ne me donne pas encore le livre de cinéma que j’ai le plus attendu.

It’s been 84 years

Pour le coup c’est quelque peu exagéré, mais si je considère l’attente ressentie, on est sur quelque chose d’équivalent à ce que dit le personnage de Rose dans Titanic.

Si je consens à être un peu plus réaliste, je dirais que cela fait une bonne dizaine d’années que j’attends les souvenirs de Pascal Thomas.

J’en veux pour preuve cet échange sur Twitter avec Philippe Lombard, dont j’ai gardé la trace et qui remonte à 2020 (seulement quatre ans me direz-vous) mais qui donne une idée de l’impatience grandissante qui était alors la mienne :

Je suivais alors fébrilement le site des éditions Séguier et la page du site de la Fnac sur laquelle la publication de l’ouvrage avait été annoncée.

Dans cet échange de quelques minutes avec Philippe Lombard qui, je l’espère, ne me tiendra pas rigueur de l’avoir exhumé, je déplore en 2020 d’attendre « toujours » la sortie de ces souvenirs prévue en 2031.

J’en profite alors en direct pour faire un tour sur le site commercial, et là je découvre que cette sortie est à nouveau décalée à 2039. Imaginez mon étonnement. Attendre un livre pendant 19 ans !

Fort heureusement, je n’ai pas eu à attendre ni 2039, ni 2031, puisque ce livre de souvenirs est finalement sorti en janvier dernier. Et c’est ce retournement de situation qui m’a prise au dépourvu.

Les voies de l’édition semblent aussi impénétrables et insondables que les mystères de la poste déplorés par la mère de Bertrand Morane dans L’Homme qui aimait les femmes (comprendra qui le veut ce clin d’oeil truffaldien).

Ne vois-tu rien venir ?

C’est donc au détour d’un rayon d’une de mes librairies habituelles que je suis tombée par hasard sur le livre de Pascal Thomas, le même jour que le journal d’Alan Rickman.

J’avais depuis longtemps cessé d’aller scruter le site des éditions Séguier et j’avais supprimé de mes favoris la page promettant la publication pour 2031, non tiens 2039, non tiens 2050.

De Pascal Thomas je m’étais figuré des soucis de santé, ou des projets auxquels il accordait davantage d’importance, ou des éventuels désaccords avec cette maison d’édition, et qui pouvaient expliquer ces délais successifs.

J’avais donc remisé cette histoire de Mémoires dans un coin de ma tête, ce qui se défendait d’autant plus que je n’étais pas une inconditionnelle forcenée de sa filmographie.

Après tout, je ne connaissais pas grand chose de Pascal Thomas… et pas tant de films que ça. Alors pourquoi, me direz-vous, avoir attendu tant de temps et pourquoi avoir accueilli avec un plaisir comparable aux madeleines de Proust ce petit clin d’oeil du hasard, celui d’avoir mis sous mes yeux l’ouvrage enfin publié ?

D’un extrême à l’autre

Les films de Pascal Thomas que je me rappelle avoir vus appartiennent à deux catégories.

Il y a ceux que je n’ai vus qu’une seule fois, et qui cependant m’ont marquée, soit par leur titre, soit par leur rythme :

  • Pleure pas la bouche pleine (je me souviens que mes parents me l’avaient fait voir quand j’étais enfant, et je n’ai que ce seul souvenir) ;
  • Celles qu’on n’a pas eues : j’ai adoré ce film, et pourtant je ne l’ai jamais revu depuis. J’en restitue ici le propos : dans un compartiment de train, des hommes racontent leurs déboires en amour. J’ai dû le voir peu après L’Homme qui aimait les femmes de Truffaut, et j’ai dû sans doute lui voir un certain cousinage qui me faisait le considérer avec tendresse et humour…
  • La Dilettante : parce que Catherine Frot. C’est certainement la raison qui m’a poussée à le voir, mais il n’a jamais figuré pour autant dans ma bibliothèque, curieusement. Et pourtant, cela lui va si bien !
  • Mercredi folle journée ! : j’ai dû le voir, la chose est certaine et entendue, car le résumé m’est familier, mais je n’en ai pas davantage de souvenirs.

Et dans la deuxième catégorie, je range ceux que je vois et que je revois sans m’en lasser jusqu’à les connaître par coeur, et ils sont au nombre de trois :

  • Mon petit doigt m’a dit
  • L’Heure zéro 
  • Le Crime est notre affaire

Ces trois films sont des adaptations de romans d’Agatha Christie. Il y en a un quatrième que je n’ai pas mentionné : Associés contre le crime.

Je ne l’ai vu qu’une fois à sa sortie au cinéma, et il n’a pas suscité chez moi le même enthousiasme que les trois autres – j’ai donc décidé de ne le faire figurer ni parmi les premiers de la liste, ni évidemment parmi les seconds.

Mon petit doigt m’a dit, Le Crime est notre affaire, et dans une moindre mesure L’Heure zéro, font partie de mes films « doudous ».

Je suis capable d’en réciter bon nombre de répliques et j’en savoure les moindres détails, qu’il s’agisse de Catherine Frot chantant « Je crois entendre encore caché sous les palmiers sa voix tendre et sonore comme un chant de ramiers », d’André Dussolier « Je suis le colonel Raquette », d’Annie Cordy « Laissez un message après le pop… POP ! » ou bien cette phrase chantonnée par François Morel dans L’Heure zéro : « Sherlock Holmes, Jules Maigret, Miss Marple, Hercule Poirot, Columbo, Columbo… »

Il faut vous dire aussi que j’ai pu assister de loin au tournage de certaines scènes de L’Heure zéro, au lycée Michelet de Vanves, alors que j’y étudiais en prépa.

Je me souviens d’avoir croisé des figurants en uniforme d’école, d’avoir aperçu les camions de l’équipe, et d’ailleurs qu’au moment où je devais plancher comme tous les mercredis après-midi sur un devoir sur table de cinq heures, notre enseignante de lettres s’était de son côté enorgueillie d’avoir pu échanger quelques mots avant François Morel, ce qui me fait encore ressentir une petite pointe de jalousie…

Plus tard, au ministère, je partageais mon bureau avec Sandrine, une inconditionnelle comme moi de Mon petit doigt m’a dit et du Crime est notre affaire, et il ne se passait pas un mercredi (folle journée) sans que nous nous lancions des répliques des deux films depuis derrière nos ordinateurs.

Pour toutes ces raisons, j’ai guetté, j’ai espéré, j’ai attendu le livre de Pascal Thomas.

Un dilettante ? Non, un Antoine Doinel des mémoires cinéphiles

C’est donc en janvier 2024 que j’ai pu enfin avoir les Souvenirs en pagaille de Pascal Thomas entre les mains, et j’ai cependant différé ma lecture jusqu’au mois de juillet.

Que dire de cette lecture ? Qu’elle porte bien son titre, c’est le moins qu’on puisse dire. Qu’elle ressemble à son auteur, avec ces chapitres en pointillés, qui évoquent par touches plus qu’ils ne décrivent. J’ai compris pourquoi cette publication a pris autant de temps, tant la plume de Pascal Thomas semble rêveuse, distraite, légère voire capricieuse.

Je n’y ai certes pas retrouvé une autobiographie du berceau à aujourd’hui, et si j’ai été quelque peu désarçonnée (oserais-je dire déçue ?) de ne pas avoir un compte-rendu heure par heure (zéro) du tournage du Crime est notre affaire, mon petit doigt en a, à cette lecture, récolté des indices…

J’y ai entraperçu le cinéaste facétieux de mes films fétiches, et si je ne garderai pas forcément un souvenir exhaustif de cette rencontre, j’y ai glané quelques pépites :

Mais je vais faire comme Yves Mirande qui, dans ses souvenirs, à chaque fois qu’il avait le sentiment d’être trop long, notait « Cela va me prendre trop de temps, je préfère réserver ça au prochain volume de mes souvenirs. » Volume qui, bien sûr, n’a jamais vu le jour… En ce qui me concerne, nous verrons bien.

Le lecteur est prévenu, rendez-vous en 2050… ou pas.

Dans une page intitulée « Sur les tournages de Truffaut »

Beaucoup plus tard, Truffaut m’a dédicacé son livre sur Antoine Doinel : « À Pascal Thomas, Doinel journaliste. »

La dernière évoque une période de sa vie à réaliser des films publicitaires :

Après avoir tourné un film pour Tampax, je propose comme slogan : « Tampax, un nom qu’on trouve sur toutes les lèvres. »

Nous avons perdu le client !

Cela donne une idée assez juste du caractère du bonhomme, potache et avec l’oeil qui pétille, et qui ne fait les choses que lorsque l’envie lui en prend.

Et encore une fois, on peut comprendre qu’il ait fallu attendre aussi longtemps, mais si le meilleur livre ressemble à son auteur, cela en valait finalement la peine.

Septembre 2024 : séances et animations du CDI

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente rentrée scolaire 2024-2025.

Pour ce nouvel article #profdoc de début d’année, je redémarre en douceur ce qui va contraster avec mon mois de septembre de l’an dernier, qui était toute en effervescence et en ébullition.

C’est certainement cette ébullition qui m’a transformée l’an dernier en cocotte minute et a fait sauter le couvercle en fin d’année. Je vais donc tâcher d’être plus raisonnable cette année.

Mon article présente les activités menées du 2 au 27 septembre, et comme j’avais réussi à bien anticiper en juin dernier, la plupart étaient prêtes à être installées (pour les sélections thématiques) ou à être présentées (pour les séances pédagogiques).

Comme l’an dernier, je commencerai par les actions de communication, puisque je mets surtout l’accent dessus en début d’année, afin de créer une dynamique.

Communication

Les aléas de l’ENT

Comme chaque année en septembre, il a fallu faire avec le redémarrage (toujours hasardeux et soumis aux caprices de la région) de l’ENT et s’habituer à la nouvelle interface, ce qui laisse en suspens quelques interrogations :

Pourquoi n’avoir changé que la page d’accueil ? Ok, vous avez supprimé l’application agenda pour la mettre dans la messagerie, mais on ne peut partager des agendas qu’en consultation et pas à des groupes d’utilisateurs… Et ok les blogs sont toujours disponibles mais les articles publiés n’apparaissent que dans le fil d’actualités de l’ancienne interface… Donc merci la région…

J’ai donc créé un nouvel agenda du CDI sur… Google Agenda ( !) que j’ai intégré en Iframe sur le portail E-sidoc du CDI et j’ai fait de la pub en page d’accueil vers le blog du CDI sur l’ENT. En captures d’écran ça donne ça :

Mise à jour de l’E-INSTANT CDI

L’E-INSTANT était la lettre de diffusion à destination des enseignants et des personnels que j’avais eu tendance à délaisser l’an dernier. Elle se compose de 5 pages : la page d’accueil, le focus, et les pages « éducation », « culture » et « numérique ».

J’ai mis à jour la page d’accueil avec les infos de septembre, j’ai recyclé un focus de l’an dernier sur les ressources numériques du lycée.

Dans l’onglet « éducation » j’ai mis l’accent sur l’espace personnel que l’on peut désormais paramétrer sur Eduscol. J’ai rajouté quelques éléments dans l’onglet « culture » et j’ai valorisé les ressources Brief.me dans l’onglet « numérique ». Je vais essayer d’être un peu plus régulière cette année.

Ressources numériques

Comme je suis référente GAR, comme chaque année l’attribution des ressources numériques m’est dévolue en septembre.

Je commence toujours par les ressources en attribution automatique et collectives (comme Pearltrees ou PIX), je continue avec les ressources plus spécifiques et les manuels et je finis par ce qui est demandé après la rentrée et au fil de l’eau. Je mets à disposition des enseignants et des personnels un document partagé sur l’ENT pour suivre ces attributions.

Cette année j’en ai profité pour demander aussi des ressources comme Brief.me / Brief.éco et Brief.sciences, L’histoire à la carte, Be my media et Europresse.

J’ai pris un petit moment pour synthétiser en deux pages la présentation de 16 pages de la région :

Blogs sur l’ENT

L’an dernier je tenais trois blogs sur l’ENT : le blog du CDI, un blog sur les ressources numériques à destination des enseignants, et un blog sur l’orientation.

Les modalités d’accès à ces blogs ayant changé, il faut que je réfléchisse à la façon dont je peux leur donner davantage de visibilité. Pour l’instant, je ne continue à publier que sur le blog du CDI.

Je détaille ici les différents articles publiés et je préciserai dans les rubriques dédiées les contenus qui leur sont liés :

3 raisons de suivre le CDI sur Instagram (2 septembre), Sélection « Prolonger l’été » (3 septembre), Zoom Actu CDI Kamala Harris (5 septembre), Le rayon jeux du CDI (5 septembre), Sélection « Carnet de voyage » (9 septembre), Sélection Journées du patrimoine (12 septembre), Sélection « Couv. En couleurs » tout en vert (16 septembre), Zoom Actu CDI guerre technologique (19 septembre), Sélection « Prendre le large » (23 septembre).

Zoom Actu CDI

J’ai repris goût cette année à cette revue de presse que je proposais l’an dernier de manière très aléatoire. Je trouvais l’actualité tellement déprimante que j’avais délaissé ce travail.

L’actualité reste certes déprimante, mais elle est un peu plus variée, et j’ai donc réussi à tenir mes objectifs jusqu’ici d’un numéro par semaine :

Les jeux olympiques et paralympiques, Kamala Harris, Institutions et gouvernement, guerre technologique et cyberattaque.

J’ai modifié un peu le format pour intégrer justement l’abonnement numérique du Monde (disponible dans le médiacentre) et les ressources de Brief.me. Cette revue de presse me permet aussi de pointer des ouvrages documentaires (voire des fictions) et des ressources en ligne.

Compte Instagram du CDI

J’en termine avec le canal de communication que j’utilise le plus régulièrement et spontanément, et dont j’ai opéré la relance dès la rentrée.

  • Visuels Instagram

J’avais préparé avant les vacances deux visuels sur Canva : l’un pour faire directement la publicité du compte (et qui est épinglé)

l’autre pour présenter le rayon Jeux :

  • Visuels postés sur le blog du CDI et relayés sur le compte Instagram

J’ai partagé sur ce compte les différentes sélections que je présenterai plus bas : Sélection « Prolonger l’été » (3 septembre), Zoom Actu CDI Kamala Harris (5 septembre), Sélection « Carnet de voyage » (9 septembre), Sélection Journées du patrimoine (12 septembre), Sélection « Couv. En couleurs » tout en vert (16 septembre), Zoom Actu CDI guerre technologique (19 septembre), Sélection « Prendre le large » (23 septembre).

  • Photos et vidéos postées directement

Le 2 septembre, j’ai posté une vidéo présentant le CDI pour sa réouverture aux élèves, et le 24 septembre j’ai pris en photos quelques exemples d’activités menées par les élèves sur le temps de la pause méridienne (lecture, crochet, et…)

  • Les aventures de Chat Blabla

Ma mascotte a repris du service et squatte de temps en temps les publications du compte, soit pour présenter des activités, soit pour indiquer que je suis en déplacement à l’extérieur. Elle suscite toujours un peu plus de réactions que les autres publications…


Voilà pour ces principales activités de communication qui, à nouveau, ont bien occupé mon mois de septembre.

C’est aussi pour cette raison que je présenterai aussi les séances pédagogiques menées durant la période principalement au mois d’octobre, puisque j’indiquerai à ce moment là les mises à jour effectuées dans les scénarios de visites du CDI.

Sélections thématiques / valorisation du fonds

Pour cette période, comme je l’ai indiqué plus haut, j’avais préparé la majorité des sélections au mois de juin.

Pour chacune de ces sélections, je partage ci-dessous l’affiche de présentation et la photo de l’exposition une fois installée.

  • Prolonger l’été

Affiche réalisée sur Canva

Sélection proposée du 3 au 23 septembre.

  • Sélection « Carnet de voyage »

Cette sélection avait pour but de traiter indirectement l’une des deux thématiques des journées européennes du Patrimoine : « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions ».

Affiche réalisée sur Canva

Sélection installée le 9 septembre et toujours en place au moment de la publication de cet article.

  • Sélection « Couv. En couleurs » tout en VERT

Cette sélection est le premier numéro d’une série que je vais décliner cette année. J’ai choisi de commencer par le vert à l’occasion de la semaine européenne du développement durable.

Affiche réalisée sur Canva

Sélection installée le 16 septembre et toujours en place au moment de la publication de cet article.

  • Sélection « Prendre le large »

J’ai proposé cette sélection pour prolonger la deuxième thématique des journées européennes du patrimoine « Patrimoine maritime » et pour annoncer la thématique de la Fête de la science cette année, « Océan des savoirs ».

Affiche réalisée sur Canva

Sélection installée le 23 septembre et toujours en place au moment de la publication de cet article.


Ces petites sélections, relayées sur le compte Instagram, permettent de faire découvrir le fond aux élèves. Comme je l’indiquais plus haut, j’ai essayé d’anticiper et j’ai déjà préparé les sélections thématiques que je proposerai pour le mois d’octobre.

À ces sélections s’ajoutent aussi les espaces dédiés aux nouveautés à l’entrée du CDI, ainsi que des sélections issues du fonds science-fiction, proposées par Roman.

Séances et actions pédagogiques

Pour cet article, je reviendrai sur les séances menées entre le 3 et le 27 septembre, sans forcément entrer dans les détails, puisque j’ai indiqué que j’y reviendrai davantage dans l’article du mois d’octobre.

  • visites de seconde : nous avons cette année 13 classes, que nous accueillons en demi-groupe. Entre le 3 et le 26 septembre, nous aurons vu 6 classes sur 13.
  • EMC (seconde) : une collègue nous a sollicités pour suivre ses élèves dans le cadre de recherche au CDI.
  • visites des 1STMG : l’an dernier nous avions accueilli 6 groupes des 4 classes de 1STMG, pour l’instant nous avons vu deux groupes.
  • EMC (première) : trois classes travaillent sur le thème du lien social en s’appuyant sur les ressources du CDI
  • spécialité HGGSP (terminale) : un groupe est venu pour commencer des recherches dans le cadre de la préparation du grand oral
  • spécialité HLP (première) : un groupe est venu pour effectuer des recherches sur des figures d’orateurs.

Activités de gestion

Ce mois-ci les activités de gestion se sont concentrées sur

  1. le traitement des deux commandes arrivées en juillet (principalement des jeux et de quoi compléter le fonds en sciences sociales),
  2. la préparation d’autres commandes transmises à l’intendance courant septembre,
  3. et évidemment pour moi l’attribution des licences numériques dans le médiacentre,
  4. à cela s’ajoutent quelques petites activités pour proposer de nouvelles activités (acheter des aiguilles à crochet) ou les faire découvrir (je les relaie sur le groupe Whatsapp de la salle des profs pour en montrer la diversité aux enseignants, en particulier les nouveaux,
  5. et configurer les nouvelles sessions d’ordinateurs fournies par le référent numériques (favoris et page d’accueil de navigateur) pour faciliter les séances pédagogiques avec les élèves.

Autres activités

Enfin j’en termine comme à mon habitude par les autres activités professionnelles de la période.

Comme je l’ai indiqué en début d’article, je vais essayer d’être plus raisonnable cette année…

Réunions, stages, déplacements
  • 30 août : pré-rentrée
  • 6 septembre : réunion à Paris
  • 18 septembre : mon premier cours auprès des étudiants de Master 2 de l’université de Montpellier consacré à la présentation de l’épreuve disciplinaire appliquée et à la veille
  • 26 septembre : réunion à Paris
  • 27 septembre : formation de formateurs à Marly-le-Roi
Les mercredis studieux

Mes mercredis sont un peu plus calmes que l’an dernier pour l’instant, et voici comment j’ai occupé ceux qui étaient un peu plus studieux :

  • 18 septembre : cours de M2 (3h)
  • 25 septembre : attribution de licences et rédaction de cet article

Voilà pour ces activités du mois de septembre, je m’arrête pour cet article et reviendrai sur le reste des activités dans l’article du mois d’octobre.

D’ici là, je vous souhaite une nouvelle fois à toutes et tous une excellente reprise et vous dis à très bientôt sur Cinephiledoc !

Été anglais

Contrairement à mon habitude depuis plusieurs années, je n’ai pas fait de hors-séries estivaux cet été.

Ce n’est pourtant pas les idées qui me manquaient, j’en avais quelques-unes en tête, et je me disais que je trouverais bien à un moment donné, à la faveur d’une journée pluvieuse, la motivation pour me remettre à écrire.

Nous sommes bien un samedi pluvieux au moment où j’écris ces lignes, mais ce sont les premières lignes de mon article cinéphile de septembre, au moment où j’essaye tout doucement de remettre le cerveau en marche, après plusieurs semaines de déconnexion salutaire.

Histoire de prolonger un peu mon été, et non pour correspondre à la météo (puisque c’est tout autant un cliché de dire qu’il ne fait pas beau en Angleterre que de dire qu’il ne fait pas beau en Bretagne), je vous propose un petit itinéraire anglais dans cet article, tout en digressions et en étapes, ponctué de lectures et de films.

J’en profiterai pour l’illustrer avec quelques photos prises cet été, qui pourront peut-être plaire tout autant aux amateurs de littérature, de cinéma, qu’aux profs docs.

L’élégance à l’anglaise : Alan Rickman

Pour entamer mes lectures cinéphiles et plaisirs de l’été, je me suis plongée dans ce que je considérais comme un pavé : le Journal d’Alan Rickman, publié en janvier 2024 aux éditions Hachette Heroes dans sa traduction française et préfacé par Emma Thompson.

Cette publication en français m’a interpellée : quel acteur étranger – ou à la carrière internationale – est suffisamment populaire pour qu’une maison d’édition décide de proposer une traduction française de ses journaux intimes ?

En revenant à cette question, trois icônes me viennent en tête : Marilyn Monroe et ses Fragments, Romy Schneider et son Journal d’une vie (mais est-il encore disponible ?) et Carrie Fisher et son Journal d’une princesse.

Il n’est pas toujours fréquent de voir publiées des autobiographies ou des biographies de stars internationales. Alors comment expliquer le choix des éditions Hachette Heroes, sinon en s’attardant sur les mots de la quatrième de couverture : Love Actually, Piège de cristal, et évidemment Harry Potter.

Lorsque j’avais été stoppée net dans ma déambulation dans les rayons de ma librairie à la vue de ce livre, j’ai immédiatement ressenti un mélange de joie et d’impatience. Oui, c’était justice de trouver un livre sur Alan Rickman ou d’Alan Rickman. Et oui, il fallait que je le lise.

Pas seulement pour Harry Potter, pas seulement pour Piège de cristal, et pas seulement pour Love Actually. Mais aussi pour Robin des bois : Prince des voleurs, pour Galaxy Quest, pour Dogma, pour Le Parfum, pour Raison et sentiments, pour Sweeney Todd, pour Alice au pays des merveilles

Et aussi pour la façon hypnotique dont Alan Rickman lit les sonnets de Shakespeare, pour sa voix, et enfin pour tout ce que je ne connaissais pas de lui, tout ce que je n’avais fait que lire et apercevoir de loin, sa carrière au théâtre, son élégance et son érudition. Parce qu’Alan Rickman reste l’un de mes acteurs préférés.

Ce qui m’a ensuite interpelée, c’est très prosaïquement la taille de l’ouvrage. J’ai été impressionnée par la constance et la discipline avec laquelle Alan Rickman a tenu ses journaux et du coup, par le volume qu’ils constituent. Je me suis donnée l’été pour lire cet ouvrage, convaincue que j’y passerai une bonne partie de mon temps.

J’ai lu ce livre en moins d’une semaine.

J’ai eu l’impression d’y retrouver la voix d’Alan Rickman, cette voix dont il dit :

J’ai l’impression de n’avoir jamais utilisé ma voix naturelle, que ce son que je produis, que les gens imitent et qui me déprime constamment, n’a rien à voir avec moi.

C’est cela qui rend son écriture aussi touchante, non seulement cette vague tristesse, mais cette simplicité, cette humilité, sa délicatesse, son humour, cette exigence vis-à-vis de lui-même mais aussi des autres, et surtout sa capacité à s’émerveiller.

Célébrissime pour son rôle dans Harry Potter, Alan Rickman persiste à s’enchanter de déguster tel ou tel plat, de participer à une soirée où il croisera untel et untel, à être sollicité pour les discours d’obsèques de ses amis, à rapporter le coup de fil de JK Rowling qui lui indique comment jouer Severus Rogue dès le premier Harry Potter, ou à relater certains traits de caractère de ses comparses et certaines anecdotes de tournage.

J’ai dévoré ce livre sans forcément prendre en notes le moindre élément mais j’ai relevé quelques pages et cette citation :

J’aimerais que ces bars lounge ne soient pas si entièrement dédiés aux ennuyeux & ennuyés. Il pourrait y avoir une porte marquée « Réservé aux Excentriques et Zinzins. »

Mon seul regret, c’est de n’avoir qu’un maigre aperçu, avec le cahier central, de ce que pouvait donner le texte manuscrit, Alan Rickman étant également un fabuleux dessinateur (je reproduis ici les images mises à disposition sur le site des éditions Hachette) :

Chronologiquement, les dernières pages sont douloureuses à lire, puisqu’on assiste à sa maladie, et elles sont suivies de pages très touchantes sous la plume de son épouse Rima Horton, puis d’extraits de journaux de jeunesse.

Cette lecture m’a évidemment donné envie de revoir une bonne partie de la filmographie d’Alan Rickman. J’ai revu Love Actually et Raison et sentiments, et avant mon séjour anglais, j’étais prête à revoir l’intégralité de la saga Harry Potter.

Quand je vais en Angleterre, Harry Potter n’est jamais loin de mon esprit. Bien-sûr, j’ai appris depuis plusieurs années à dissocier l’autrice et son oeuvre.

Je serais bien incapable de retirer les livres et les films de mes bibliothèques, et je garde chez moi quelques éléments de décoration qui appartiennent à cet univers. Je ne les regarde jamais sans une pointe de tristesse et de déception, mais je ne suis pas prête à renoncer à une partie de mon enfance parce que cette femme que j’ai un temps admirée a désormais les mêmes discours qu’Elon Musk…

Itinéraire anglais, entre littérature et cinéma

À l’image de la traduction française du premier volume de la Saga des Cazalet, d’Elizabeth Jane Howard, je pourrais mettre au pluriel l’été du titre de cet article. Je vous recommande d’ailleurs cette superbe saga en cinq volumes, se déroulant juste avant la seconde guerre mondiale pour le premier d’entre eux.

C’est la deuxième fois en trois ans que je choisis l’Angleterre comme destination estivale.

En 2022, j’avais passé quelques jours à Londres au mois d’août et j’étais justement allée voir une exposition consacrée aux décors et aux accessoires de l’univers Harry Potter. Cette année, j’ai juste aperçu de loin l’entrée surpeuplée de la boutique de la voie 9 3/4 à la gare de King’s Cross.

  • Lectures en anglais, aller et retour

Dans mes bagages, j’avais pris la bonne résolution de n’emmener que des livres en anglais sur ma liseuse.

Outre quelques livres de Philippa Gregory (que je n’ai pas encore lu et qui risque de donner un peu de fil à retordre à l’amatrice de l’histoire anglaise que je suis) j’ai emmené avec moi le conseil de lecture d’une collègue d’anglais, The Rain before it falls, de Jonathan Coe, et un ouvrage que j’avais aperçu au CDI avant de partir en vacances : The Paris Bookseller, de Kerri Maher.

Le premier est un roman retraçant l’histoire de la vie d’une femme à travers une succession de photographies, le second raconte l’histoire de la fondatrice de la librairie Shakespeare and Company à Paris.

Leurs thématiques et la finesse de leur écriture m’ont quelque peu fait oublier mes désillusions quant à une certaine JK mentionnée plus haut, ce qui a été parachevé à la fin de mon séjour par la visite de la British Library, j’y reviendrai plus bas…

  • Les terres d’Agatha Christie

De Torquay à Greenway, j’ai savouré pendant quinze jours d’être immergée dans l’univers d’Agatha Christie.

À Torquay, sa ville natale, j’ai pu apercevoir quelques lieux de tournage de certains épisodes d’Hercule Poirot, et j’ai aussi visité le musée de Torquay, qui consacre une salle entière à la romancière et à ses détectives. On y voit notamment l’un des costumes d’Hercule Poirot et la reconstitution des décors de son bureau.

À la gare de Kingswear, en face de Dartmouth, part un train à vapeur qui relie Kingswear à Paignton.

Sur le quai on peut voir une affiche où figure Hercule Poirot.

Mais le lieu principalement dédié à Agatha Christie au coeur du Devon, c’est évidemment sa maison, Greenway, que j’ai eu la chance de visiter.

Greenway est accessible via le train (mais c’est compliqué) et via le ferry (mais c’est compliqué aussi). Le plus simple est de s’y rendre en voiture, et d’y passer une demi-journée, voire la journée entière.

La maison donne sur la rivière Dart, avec une vue magnifique. Le jardin est fabuleux. On peut aussi visiter la Boathouse en contrebas, qui sert de décor à l’une des enquêtes d’Hercule Poirot (Dead mans folly – Poirot joue le jeu). Et la bibliothèque vaut clairement le détour aussi, avec ses fresques aux murs.

  • Détour à la British Library

De retour à Londres, il me restait une matinée entière, un dimanche, à quelques pas de Saint Pancras, avant de reprendre l’Eurostar.

Je n’étais jamais allée à la British Library, que j’imaginais moins accessible, et surtout fermée le dimanche. J’ai donc profité de cette dernière matinée pour y déambuler.

Le lieu en lui-même est des plus impressionnants, mais le visiteur peut aussi découvrir les « trésors » de la bibliothèque : la Magna Carta, des textes religieux d’une belle diversité, des manuscrits qui vont d’Oscar Wilde aux Monty Python en passant par Mozart et les Beatles, et des éditions originales des pièces de Shakespeare.

Début août, au moment où j’y étais, il y avait enfin dans cette salle une petite sélection correspondant à l’exposition suivante : « Queer lives in Literature », rappelant les différentes occurrences des questionnements LGBTQ+ dans la littérature au fil des siècles.

Le lieu est magnifique et j’espère y retourner à une autre occasion – et un autre jour de la semaine – pour en découvrir les autres étages et espaces.

D’ici là, je vous souhaite à toutes et tous bon courage pour la reprise et pour ce mois de septembre, et vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouvel article sur Cinéphiledoc !

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