Bons pour vous, je ne sais pas, vu que vous allez subir. Bons pour moi, ça reste à voir… Après les chaînes de courrier, les chaînes sur Facebook, les « postez ce message pendant une heure si vous êtes d’accord avec l’élevage domestique des huîtres », je découvre un nouveau concept, grâce à l’aimable intervention de Rainbow Berlin : les échanges co-promotionnels entre blogueurs.
Le but d’un blog étant principalement d’être lu, beaucoup de pratiques permettent d’accentuer sa visibilité : partager les articles sur Facebook et sur Twitter, rajouter l’adresse du blog à sa signature automatique lorsque l’on envoie un mail, enregistrer le blog dans un répertoire, citer des copains copines blogueurs / blogueuses qui nous rendent la politesse. Ces pratiques me sont devenues progressivement familières depuis que je tiens Cinephiledoc.
Et aujourd’hui, j’ai été taguée pour The Versatile Blogger Award, par Rainbow Berlin, le blog d’une copine française installée à Berlin, que j’avais déjà présenté dans mon article « Au menu des favoris ». Bien que je considère Cinephiledoc moins comme un outil de communication personnel que professionnel, le principe de co-promotion m’a séduit. Il est, de loin, moins agaçant que les chaînes et plus intéressant, plus éclairant sur la communauté des blogueurs. Voilà en quoi il consiste.
1°) Remercier la personne qui vous a tagué :
Merci donc, Rainbow Berlin, de cette promotion impromptue, et de me faire découvrir TVBA. Non contente d’être seulement la rédactrice d’un superbe blog sur le Berlin insolite, culturel, quotidien, caché, elle consent de temps à autre à me livrer quelques-uns de ses secrets professionnels issus du web marketing, que j’ai mis à profit dans la gestion de mon blog.
2°) Dévoiler 7 choses sur moi, que vous ne savez pas déjà (dans la limite de la décence et de l’intimité – je rajoute).
Exercice difficile, le blog étant ce que mon ex-directeur de recherche appellerait l’usage de l’extime, ou plutôt, l’exhibition au sein d’une sphère publique, d’une part d’intimité. Voyons, voyons.
- J’aime donner des surnoms aux gens, autant ceux que j’aime que ceux que je déteste. Seuls n’ont pas de surnom les gens qui me laissent totalement indifférentes. Les personnes que j’admirent le plus peuvent à elles seules avoir trois ou quatre surnoms à leur actif, qui ne sont pas toujours de mon cru. J’ai dernièrement donné un surnom à un élève et j’ai craint l’espace d’un instant qu’il me devrait sa future psychanalyse.
- J’ai une tendance à l’agoraphobie : je n’aime ni les centres commerciaux les jours de solde, ni les transports en commun. Je suis une râleuse professionnelle mais refoulée : je râle dans ma tête, au volant, et quand je suis sûre de ne pas être entendue. Au fond, c’est un comportement typiquement français, il me semble.
- Je déteste la niaiserie, les histoires de princesses, les attitudes girly des filles qui se maquillent dans le RER et racontent leur vie au téléphone. Par contre je peux passer la soirée à regarder Mary Poppins et avoir Le Morceau de sucre toute la journée dans la tête le lendemain au boulot.
- Quand je suis stressée, je range et je nettoie. Lorsque j’attendais les résultats du CAPES, j’ai failli pleurer parce que j’avais nettoyé tout l’appart’ et je me demandais ce que je pouvais bien faire d’autres. Mais non, dans ces cas-là, je ne viens pas chez vous faire votre ménage.
- Jusqu’à maintenant, l’un de mes rêves était d’avoir une salle de projection de cinéma à domicile. Cette année, j’ai craqué : j’ai acheté un écran et un vidéoprojecteur.
- J’ai une théorie selon laquelle en littérature, cinéma et musique, nous avons tous des goûts inavouables (pas forcément honteux, mais qu’on ne va pas hurler à tout le monde dans une soirée de rock celtique), et je n’en livrerai ici que deux : j’adore Dalida et Joe Dassin.
- J’ai horreur d’être en retard : lorsque je dois commencer au collège à 8h30, je suis là à 7h40. Cela me permet de savourer ma dose de caféine, de papoter, de bien prendre mon temps, de dire bonjour, bref de « me mettre en conditions ». Par contre, le soir, je pars à l’heure et ne fais pas une minute de plus que l’horaire prévu (sauf si j’ai été prévenue dans un délai supérieur à 24h).
3°) Nommer à son tour 15 victimes.
Etant donné que ce blog se veut, en grande partie, professionnel, je n’en nommerai que quelques-uns, et sur le lot, j’en préviendrai moins que ça. Donc, Aradane, le BlOg O NOisettes, les carnets de Bertrand Calenge, Oeil d’ailleurs, Chroniques éducation, Fenêtre sur, Notorious Bib, La CLAsse : atelier lecture (mais c’est pas du jeu parce que c’est en partie mon mien), et Second Flore.
4°) Prévenir les victimes.
Je le ferai – ou pas. Je ne sais pas… Flemme ?
5°) Ajouter le logo et les règles.
FIN