Comme pour l’année dernière, je publie ce palmarès au mois de décembre, afin de pouvoir, à nouveau, en janvier, faire un petit article sur le Bullet Journal.

Cela me permettra aussi de vous donner quelques idées de cadeaux de Noël, si vous souhaitez glisser sous le sapin l’un ou l’autre des ouvrages sympathiques dont j’ai pu vous parler cette année.

Pour ce palmarès, j’ai beaucoup moins d’avance que l’an dernier, nous sommes à la mi-novembre au moment où je commence à l’écrire.

Je profiterai de cet article pour vous partager les photos d’une petite sortie que j’ai faite au début du mois et pour faire quelques clins d’oeil complices…

Présentation du palmarès

Comme chaque année depuis 2013, je finis le mois de décembre ou commence le mois de janvier par un palmarès de lecture de l’année passée.

Je vous glisse ici les liens des éditions précédentes :

Pour 2021, mes lectures ont commencé très tôt en 2020, à la faveur des périodes de confinements : j’ai dû les entamer vers le mois d’août 2020.

Cependant, contrairement à l’année dernière, je n’avais pas fini ces lectures en avance : j’ai terminé ma dernière lecture cinéphile fin octobre pour un article que je comptais publier début novembre.

De la même manière, mon activité de lecture de 2021 a été considérablement réduite : malgré un petit pic au mois d’avril (7 livres lus), j’ai lu entre 3 et 6 livres par mois cette année – contrairement à 2020 où c’était généralement le double.

Concernant mes lectures cinéphiles, en voici un petit bilan :

  • Louis de Funès à Paris, Philippe Lombard (lu en 2020)
  • L’Angleterre en séries, Ioanis Deroide (lu en 2020)
  • The Crown, le vrai du faux : la série culte décryptée, de Corentin Lamy, Joffrey Ricome et Pierre Trouvé (lu en 2020)
  • Tarantino Reservoir films, Philippe Lombard (lu en 2020)
  • François Truffaut, Noël Simsolo (lu en 2020)
  • Bons baisers du monde, Guillaume Evin et Laurent Perriot (lu en 2020)
  • Le Paris de Claude Sautet, Hélène Rochette
  • La Beauté du ciel, Sarah Biasini
  • Christopher Nolan : la possibilité d’un monde, Timothée Girardin
  • Les Orphelins de François, Bernard Gheur

J’avais réussi avant janvier 2021 à préparer en brouillon mes 4 premiers articles, même si j’hésitais quant à l’ordre dans lequel les publier.

Ainsi en janvier, mes comptes-rendus sur Louis de Funès, l’Angleterre dans les séries, les films de Tarantino et un deuxième épisode du cinéma en BD étaient prêts.

Par contre, j’ai mis un temps certain à écrire les deux articles suivants et désormais, je n’ai plus qu’environ trois semaines d’avance entre l’écriture d’un article et sa publication.

Palmarès 2021

Chaque année, j’essaye de regrouper ces quelques lectures en catégories plus ou moins signifiantes. Cette année, j’en dénombre trois, avec un invité surprise : cinéma français, productions internationales et témoignages.

Cinéma français

Dans cette catégorie, je regroupe :

  • Louis de Funès à Paris, de Philippe Lombard, éditions Parigramme, juillet 2020
  • François Truffaut, de Noël Simsolo, éditions Glénat, août 2020
  • Le Paris de Claude Sautet, d’Hélène Rochette, éditions Parigramme, septembre 2020

C’est à ce dernier que va ma préférence, un très bel ouvrage, illustré et immersif , qui m’a autant donné envie de revoir les films de Claude Sautet (et dans la foulée de ma lecture j’ai vu Vincent, François, Paul et les autres, Un coeur en hiver et Nelly et Monsieur Arnaud) que de déambuler dans le quatorzième arrondissement.

Productions internationales

Cinq livres dans cette catégorie :

  • L’Angleterre en séries, de Ioanis Deroide, éditions First, février 2020
  • The Crown, le vrai du faux : la série culte décryptée, de Corentin Lamy, Joffrey Ricome et Pierre Trouvé (édition de 2020, l’ouvrage a fait l’objet d’une réédition plus récente en octobre 2021 – j’avoue hésiter à me le racheter, étant archi-fan de la série et l’édition précédente n’étant pas parvenue à m’en dégoûter ! bien au contraire…)
  • Tarantino Reservoir films, de Philippe Lombard, éditions Omake Books, novembre 2020
  • Bons baisers du monde, de Guillaume Evin et Laurent Perriot, éditions Dunod, octobre 2020
  • Christopher Nolan : la possibilité d’un monde, de Timothée Girardin, éditions Playlist Society, réédition avril 2021

Et donc dans cette catégorie, il est très difficile de choisir un livre parmi les cinq mentionnés.

C’est pourquoi je décide de donner raison à Philippe Lombard, qui a la gentillesse de m’envoyer ses ouvrages régulièrement avant qu’ils ne paraissent, et dont j’ai découvert la dédicace suivante dans l’un des plus récents :

Pour Juliette, qui a déjà prévu de chroniquer ce livre en décembre 2021 😉

Vous ne croyez pas si bien dire, cher Philippe, puisque je retiens pour ma catégorie « Productions internationales » le Ça tourne mal… à Hollywood ! : L’histoire méconnue et tumultueuse du cinéma américain, publié en novembre 2020 aux éditions La Tengo.

En effet, après un premier opus passionnant publié en 2019 (et que j’avais donc tout à fait justement évoqué dans mon palmarès de 2020) consacré au cinéma français, Ça tourne mal… à Hollywood ! revient sur quelques anecdotes tantôt hilarantes tantôt quelque peu glaçantes du cinéma américain.

La structure du livre, qui va de la pré-production à la sortie en salles (ou pas) m’a rappelé la série de vidéos Film wars de François Theurel (alias le fossoyeur de films)

Je glisse ici le premier sur Alien 3 à déguster à nouveau…

Cela m’a aussi rappelé une série assez bien faite diffusée sur Netflix : The movies that made us qui revient sur les tournages des films de notre enfance (l’un de mes épisodes préférés est celui sur Jurassic Park).

Bref c’est ce mélange assez détonnant de fous-rires et de tendresse que l’on a à la lecture du livre de Philippe Lombard, et qui nous montre à nouveau à quel point les oeuvres d’anthologie, celles qui constituent notre patrimoine cinématographique (et plus largement culturel) sont parfois enfantées dans la douleur.

La dédicace de l’ouvrage le plus récent du sieur Lombard me suggère un nouvel article pour juin 2022 : je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une promesse, mais cela arrivera peut-être plus tôt que prévu !

Témoignages

Dernière catégorie, les témoignages, dans laquelle je regroupe :

  • La Beauté du ciel, de Sarah Biasini, éditions Stock, janvier 2021

  • Les Orphelins de François, de Bernard Gheur, éditions Weyrich, février 2021

J’ai indiqué implicitement dans mon article cinéphile de novembre à quel point il m’est difficile de ne pas être émue lorsque je lis un texte évoquant François Truffaut.

Et évidemment, lorsque je lis ce dernier en fin d’année, ou lorsque je lui consacre le dernier article cinéphile de l’année, il est aussi compliqué de dépasser cette impression.

Les deux livres de cette catégorie ont en partage l’émotion et la pudeur.

Je décide donc de ne pas choisir et vous invite à lire les deux avec la même empathie : vous y trouverez aussi en partage le souvenir d’enfance, la mémoire, l’amour du cinéma et l’émerveillement.

Bilan et escapade

Voilà pour ce palmarès et ces lectures cinéphiles de 2021, qui ont tout de même été assez variées.

Pour 2021 j’ai également proposé cet été deux hors-série de conseils de lecture, avec des livres qui n’étaient pas dédiés au cinéma. Pour celles et ceux qui seraient en panne d’idées de lectures (ou de cadeaux), n’hésitez pas à aller jeter un coup d’oeil !

Concernant mes lectures de 2022, ma liste est déjà assez conséquente, et comme je l’ai indiqué plus haut, il y aura déjà un Lombard dans la liste, mais aussi une biographie d’acteur, une bande-dessinée et un ouvrage consacré à un réalisateur encore jamais évoqué (ou si peu) sur ce site.

Avant de vous laisser, je vous partage quelques photos d’une escapade que j’ai faite début novembre à Angoulême, lieu de tournage et ville organisatrice d’un festival du film francophone depuis plusieurs années.

J’y ai visité le musée de la bande-dessinée et les studios Paradis, avec une exposition consacrée au tournage du dernier film de Wes Anderson, The French Dispatch :

C’est sur ces images que je vous souhaite à nouveau de très belles fêtes de fin d’année, et je vous mitonne pour très prochainement le dernier article #profdoc de 2021.

À très bientôt sur #Cinephiledoc !