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Bullet journal : an quatre

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2023.

Pour la quatrième année consécutive, j’ai décidé de consacrer ce premier article de janvier à un sujet pas vraiment cinéphile et pas tout à fait profdoc (quoique).

J’ai pris l’habitude de ce petit compte-rendu annuel, qui me permet de finir une année et d’en entamer une nouvelle, à la fois en abordant une thématique devenue une routine, et en me laissant plus de temps pour préparer les articles cinéphiles, qui me prennent toujours plus de temps à écrire.

À nouveau, comme l’an dernier, je précise qu’il s’agit ici d’un simple compte-rendu d’expérience, sur des méthodes de travail et d’organisation que j’ai adoptées, et que ce compte-rendu n’est absolument pas injonctif.

Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui m’ont fait adopter le bullet journal, je les développe suffisamment dans l’article de janvier 2020.

Je ne vais pas non plus revenir sur mes sources d’inspiration, que j’ai pu évoquer dans le même article.

En 2020, j’avais pu me rendre compte à quel point le bullet journal s’était révélé un allié précieux du confinement et du télétravail.

Si l’année 2021 m’a permis d’explorer d’autres aspects, d’autres trouvailles et de prendre de plus en plus mes aises avec ce support, l’année passée n’a fait que confirmer mon addiction au petit carnet annuel.

J’ai pu faire d’ailleurs un constat quelque peu inquiétant : à l’approche de la fin du bullet journal en cours, je ressens une légère angoisse, je suis un peu peinée d’abandonner un compagnon que j’ai trainé partout durant l’année, et je repousse de quelques jours, de quelques semaines, l’achat et la préparation du suivant…

Cependant, ayant exploité cette fois la quasi totalité des pages, il faudra bien remiser le bujo 2022 sur une étagère du bureau, et laisser sa place à 2023.

Encore une fois, cet article sera très illustré et il sera organisé, comme l’an dernier, en quatre parties :

  • la forme
  • le fond
  • allié du quotidien et nouvelles rubriques
  • un petit bilan annuel

La forme

  • Le carnet

En 2019, j’avais utilisé la référence suggérée par Solange te parle (voir article de janvier 2020) : un Leuchtturm 1917 à couverture verte avec index, pagination et une rubrique « Future log », la seule rubrique imposée de tout le carnet.

En 2020, j’ai utilisé un carnet Quo Vadis à couverture rouge, mais avec exactement les mêmes caractéristiques que le précédent, si ce n’est que j’ai fait le « Future log » moi-même, que j’ai indiqué les rubriques qui m’avaient été utiles dans le carnet de 2019, et que le Quo Vadis, au lieu des 240 pages du Leuchtturm, n’en proposait que 215, ce qui m’avait fait me sentir un peu à l’étroit…

Depuis 2021, j’utilise donc à nouveau un Leuchtturm 1917 : violet de 240 pages pour 2021, jaune doré de 250 pages pour 2022. J’y suis désormais pleinement à mon aise, et comme j’ai mes petites habitudes d’utilisation, je ne crains plus d’ajouter telle ou telle rubrique au gré de mes besoins ! Comme vous pourrez le constater plus bas…

  • L’écriture

Concernant l’écriture, j’avais acheté en 2019 des feutres Faber-Castell noirs tailles S, F et B. Globalement les B servent pour écrire les titres, les F pour tracer des lignes, et les S pour écrire au quotidien.

J’écris quasiment tout en noir et j’ai conservé cette habitude. Malgré une petite touche de couleur en 2020 pour distinguer lycée et télétravail, j’ai beaucoup moins utilisé les surligneurs en 2021 et en 2022, à part sur certaines pages où j’ai vraiment besoin de repérer rapidement des informations et de voir les avancées d’une to-do-list.

J’ai abandonné cette année les feutres taille S que je trouve trop fins, et je n’ai gardé pour l’écriture que des feutres taille F et B.

J’ai donc toujours à chaque déplacement dans mon sac la petite trousse toute fine dans laquelle on retrouve généralement quatre F, deux B, un crayon à papier, une gomme et un correcteur. Sur mon bureau une règle complète généralement cet équipement.

Le fond

Gestion du temps

Pour la gestion du temps et l’organisation, j’ai conservé de l’année passée une rubrique « future log » sur laquelle j’ai mon calendrier annuel, et j’utilise toujours une double page par mois. Dès que j’arrive à la fin du mois en cours, je prépare le mois suivant.

  • Future log

Concernant la rubrique « future log », j’ai commencé au cours de l’année à systématiser quelque chose que j’ai mis en place en fin d’année dernière pour la rubrique mensuelle, à savoir dissocier (ou tenter de le faire en tout cas) toutes les activités personnelles des activités professionnelles.

Je n’ai pas encore totalement la discipline pour m’y tenir, mais c’est sans doute quelque chose que j’affinerai l’an prochain.

Par ailleurs, avec ma mémoire de poisson rouge, ma capacité d’attention digne d’une mouche et le fait de jongler entre année civile et année scolaire, j’avais toujours la difficulté à la fin d’une année à retenir les échéances déjà programmées pour l’année suivante. J’ai donc ajouté en bas de la rubrique « future log » une sous-rubrique « Prévision 2023 ».

  • Mois et semaines

Sur la double-page consacrée aux mois, j’ai conservé l’habitude cette année de distinguer un peu mieux le professionnel du personnel, aussi bien en ce qui concerne l’aspect « agenda », que l’aspect « to-do-list », ce qui est pleinement satisfaisant.

Pour les semaines j’ai maintenu le même mode de fonctionnement que les années passées : une double page par semaine pendant les périodes travaillées, une double page par quinzaine pendant les vacances.

Dès que j’arrive à la fin de la double page en cours, même chose, je prépare la double page suivante (j’aime bien anticiper, donc généralement les tableaux à gauche et à droite de la double page sont prêts le vendredi de la semaine d’avant, et j’ajoute simplement après jour par jour les choses à faire au fur à mesure).

Organisation

Le recul cette fois de trois ans m’a permis de voir de quelles rubriques j’avais le plus besoin, celles que je pouvais regrouper, et celles dont je pouvais me passer.

  • Sommaire

La partie Sommaire du bullet journal est celle dans laquelle on peut le plus se sentir à l’étroit, il faut donc faire des choix. Les deux premières années, je reportais systématiquement dans l’index chaque double-page.

Cette année, en plus de ne plus noter les semaines, j’utilise la même ligne pour deux mois, je peux ainsi très facilement retrouver une rubrique à laquelle j’ai besoin de revenir régulièrement. J’ai pris la même habitude avec des rubriques bi-annuelles comme mes lectures, les découvertes culturelles, la tenue de ce blog…

  • Mois et semaines

Sur le mois je fais un suivi de ce que j’ai fait en terme de tâches ménagères, d’occupations, et, avec le suivi de ma consommation d’essence, un simulacre de budget. Je note aussi mon temps de sport quotidien sur cette page.

Par semaine, j’ai aussi quelques tâches que je note dans une rubrique « À faire » : passer à la poste, retirer des réservations à la médiathèque, appeler telle ou telle personne, réserver des transports, prendre des rendez-vous…

  • Activités professionnelles

Pour les activités professionnelles, je suis arrivée à un certain équilibre : après plusieurs années très numériques et du coup une première réaction où le bullet journal constituait presque un refuge et une détox, entre 2019 et 2021, j’ai désormais une manière de m’organiser qui associe harmonieusement numérique et papier, j’y reviendrai un peu plus loin.

Organisation du travail

Pour cette année, j’ai repris et rassemblé les rubriques suivantes :

  • une boîte à idées qui rassemble des idées d’actions au CDI, des idées d’ouvrages à commander, quelques points de réunions, d’autres pistes d’articles et de réflexions. J’y ai noté aussi cette année des éléments de veille, des idées de réaménagement du CDI, le déroulé d’une séance en HGGSP…

  • le suivi des séances avec les élèves (même s’il m’arrive de le négliger, au profit de l’agenda partagé du CDI sur l’ENT) : entre septembre et décembre je n’y ai noté par exemple que l’organisation des visites du CDI pour les classes de secondes ainsi que les séances en SNT

  • des déroulés de séances justement, en particulier les enchaînements des énigmes des escape games réalisés cette année en SNT, pour les visites des secondes et en éco-gestion
  • les choses à ne pas oublier pour le ministère (avec quelques réunions prises en notes et le calendrier de programmation des tweets @eduscol_DOC), des rubriques TraAM et séminaire des IAN
  • les articles à publier sur LudoDOC et les parcours de profs docs
  • le déroulé de mes stages et le calendrier prévisionnel de mes formations et des autres activités à l’extérieur
  • une rubrique pour le CAPES interne
  • le suivi de mes cours pour le master 2 de Montpellier ainsi que certaines trames de cours
Du coup, numérique ou papier ?

Concernant l’équilibre dont je parlais plus haut, voilà en quoi il consiste :

Pour tout ce qui concerne la gestion du quotidien sous la forme de to-do-list, les premiers jets de déroulé de séances et les trames de cours, les idées notées au vol, et les choses à prendre rapidement en notes, le bullet journal reste mon compagnon indispensable.

En revanche, pour ce qui concerne la planification et afin de gagner en efficacité, je reviens au numérique : l’agenda en ligne du CDI sur l’ENT qui permet le suivi des séances, et j’ai repris mon ordinateur attribué par la région dans le cadre des réunions et des formations.

Loisirs, culture et sport

Pour le sport, les loisirs et la culture, j’ai également repris un certain nombre de rubriques et j’en ai réorganisé d’autres :

  • Culture 2022 avec les films, séries télévisées, expositions et musées, concerts 

J’avais précédemment associé à cette rubrique une rubrique « (Re)vu, lu, écouté », ce qui me permettait de distinguer ce que je découvrais complètement, et ce vers quoi je retournais.

Cette année j’ai opté pour une nouvelle organisation : j’ai fondu quasiment toutes ces double-pages en une seule : CULTURE, avec à gauche les nouveautés et événements / à droite les relectures et revisionnages… une organisation bi-annuelle qui me satisfait pleinement.

J’ai ajouté aussi une double-page réservée aux vacances, qui sont généralement un peu plus riches en matière de découvertes culturelles.

J’avais gardé par ailleurs cette année deux rubriques déjà existantes : « À voir / à écouter » et « En ligne (anciennement) Sur YouTube », même si j’ai tendance à ne pas être très assidue pour les remplir… J’avais à l’origine l’idée de fondre cette rubrique « en ligne » dans une rubrique de veille. Je m’interroge sur la pertinence de garder de telles rubriques.

  • Blog 2022 avec les articles à publier sur Cinéphiledoc

J’ai gardé pour ce domaine une rubrique « Veille blog » pour faire un suivi des ouvrages sur le cinéma qui peuvent m’intéresser pour le blog, même si, comme je l’ai dit plus haut, j’ai tendance à noter ce genre de choses un peu n’importe où, dans les boites à idées ou dans les listes « à lire »…

Cette année, à part ce que j’ai reporté de la rubrique de l’an passé, je ne m’en suis quasiment pas servi.

  • Autres listes

J’ai gardé deux rubriques à l’identique : une rubrique plus superficielle « Liste d’envies », qui canalise mon shopping et que j’ai beaucoup utilisé cette année (c’est donc pour ça que j’ai moins lu !), et deux rubriques « Prêts » et « Emprunts ».

  • Lectures

Enfin, j’ai conservé mes deux rubriques dédiées à la lecture :

  1. « À lire », que je coche au fur à mesure (et qui m’empêche de craquer sur tout et n’importe quoi en librairie)
  2. Et une rubrique « Lectures » où je reporte de la première rubrique ce que j’ai lu, où j’indique ce qui me sert pour le blog et ce que j’ai aimé.

même si, comme je l’ai dit dans mon article Palmarès et comme je l’ai indiqué juste avant, je n’ai pas été une très grande lectrice cette année !

Le bullet journal comme allié du quotidien

Cette année m’a permis à nouveau d’explorer de nouvelles possibilités du bullet journal, cette fois sur un plan strictement professionnel.

Cette fois, cela a pris la forme de plusieurs déroulés d’escape game, de l’organisation de la prochaine rentrée ou de toute une réflexion sur la trame de mes cours de Master 2.

Sans compter la joie que procure à chaque fois le fait de cocher une nouvelle tâche effectuée, et le rocher de Sisyphe semble (même un bref instant) un peu plus léger à pousser…

Je vous propose donc ci-dessous deux exemples parmi ce que je viens de mentionner :

  • le déroulé de l’escape game des élèves de secondes présenté sur le blog au mois de septembre

  • la préparation de la rentrée de septembre 2022

Petit bilan annuel

Voilà donc de nouveaux arguments, en faveur de ce mode de fonctionnement, et que j’ajoute au bilan de cette année.

Je ne peux à nouveau que recommander le bullet journal à tout ceux qui chercheraient un nouvel outil pour différentes raisons (organisation, aide-mémoire, gestion du temps, détox numérique).

J’ai inauguré à la mi décembre mon nouveau Bullet Journal pour l’année 2023. Je l’ai préparé pour ce début janvier, en y inscrivant les rubriques qui me sont devenues indispensables, en reportant les échéances et les lectures 2022 que je n’ai pas faites, et en préparant la rentrée.

Voilà pour mes petits secrets de méthode de travail, qui je l’espère vous seront utiles, et qui convertiront encore de nouvelles personnes à ces pratiques.

Encore une belle année à tous et à très bientôt sur Cinéphiledoc !

Bullet journal : an trois

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2022.

Pour la troisième année consécutive, j’ai décidé de consacrer ce premier article de janvier à un sujet pas vraiment cinéphile et pas tout à fait profdoc (quoique).

À nouveau, comme l’an dernier, je précise qu’il s’agit ici d’un simple compte-rendu d’expérience, sur des méthodes de travail et d’organisation que j’ai adoptées, et que ce compte-rendu n’est absolument pas injonctif.

Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui m’ont fait adopter le bullet journal, je les développe suffisamment dans l’article de janvier 2020.

Je ne vais pas non plus revenir sur mes sources d’inspiration, que j’ai pu évoquer dans le même article.

L’an dernier, j’avais pu me rendre compte à quel point le bullet journal s’était révélé un allié précieux du confinement et du télétravail.

Cette année, ce sont encore d’autres aspects et d’autres trouvailles, tant sur le plan personnel que professionnel, qui me persuadent de consacrer généralement un jour entier au mois de décembre à préparer le carnet de l’année suivante.

Encore une fois, cet article sera très illustré et il sera organisé, comme l’an dernier, en quatre parties :

  • la forme
  • le fond
  • allié du quotidien et nouvelles rubriques
  • un petit bilan annuel

La forme

  • Le carnet

En 2019, j’avais utilisé la référence suggérée par Solange te parle (voir article de janvier 2020) : un Leuchtturm 1917 à couverture verte avec index, pagination et une rubrique « Future log », la seule rubrique imposée de tout le carnet.

En 2020, j’ai utilisé un carnet Quo Vadis à couverture rouge, mais avec exactement les mêmes caractéristiques que le précédent, si ce n’est que j’ai fait le « Future log » moi-même, que j’ai indiqué les rubriques qui m’avaient été utiles dans le carnet de 2019, et que le Quo Vadis, au lieu des 240 pages du Leuchtturm, n’en proposait que 215, ce qui m’avait fait me sentir un peu à l’étroit…

En 2021, j’ai donc repris la référence initiale, un Leuchtturm 1917 cette fois à couverture violette, format A5 avec pointillés, de 250 pages, qui n’était pas estampillé « bullet journal » mais en offrait toutes les caractéristiques.

Au terme de ces trois années, je commence à avoir mes petites habitudes et je m’y tiens : j’ai commandé début décembre 2021 le prochain carnet, à couverture jaune foncé.

  • L’écriture

Concernant l’écriture, j’avais acheté en 2019 des feutres Faber-Castell noirs tailles S, F et B. Globalement les B servent pour écrire les titres, les F pour tracer des lignes, et les S pour écrire au quotidien.

J’écris quasiment tout en noir et j’ai conservé cette habitude. Malgré une petite touche de couleur en 2020 pour distinguer lycée et télétravail, j’ai beaucoup moins utilisé les surligneurs en 2021.

Je glisse à chaque déplacement dans mon sac une petite trousse toute fine dans laquelle on retrouve généralement deux S, deux F, deux B, un crayon à papier, une gomme et un correcteur. Sur mon bureau une règle complète généralement cet équipement.

Le fond

Gestion du temps

Pour la gestion du temps et l’organisation, j’ai conservé de l’année passée une rubrique « future log » sur laquelle j’ai mon calendrier annuel, et j’utilise toujours une double page par mois. Dès que j’arrive à la fin du mois en cours, je prépare le mois suivant.

Sur cette double-page consacrée aux mois, j’ai pris l’habitude cette année de distinguer un peu mieux le professionnel du personnel, aussi bien en ce qui concerne l’aspect « agenda », que l’aspect « to-do-list ».

Pour les semaines j’ai maintenu le même mode de fonctionnement que les années passées : une double page par semaine pendant les périodes travaillées, une double page par quinzaine pendant les vacances.

Dès que j’arrive à la fin de la double page en cours, même chose, je prépare la double page suivante (j’aime bien anticiper, donc généralement les tableaux à gauche et à droite de la double page sont prêts le vendredi de la semaine d’avant, et j’ajoute simplement après jour par jour les choses à faire au fur à mesure).

Organisation

Le recul cette fois de deux ans m’a permis de voir de quelles rubriques j’avais le plus besoin, celles que je pouvais regrouper, et celles dont je pouvais me passer.

Contrairement aux années passées où je reportais systématiquement dans l’index chaque double-page, j’ai choisi de ne plus y noter les semaines, ce qui était loin d’être parlant.

Concrètement, lorsque je crée une double-page deux hypothèses s’offrent à moi :

  • soit c’est une rubrique de routine (semaine, quinzaine) et une fois qu’elle est passée, je n’ai pas forcément besoin d’y revenir (sauf éventuellement pour mon article profdoc où j’essaye de faire le recensement de toutes mes activités professionnelles du mois en cours)
  • soit c’est une rubrique exceptionnelle (lectures, liste, boite à idées, séances élèves) que j’ai besoin de retrouver rapidement : je l’ajoute donc au sommaire.

Je n’ai donc plus besoin, comme l’an dernier, de surligner les pages les plus souvent consultées.

Sur le mois je fais un suivi de ce que j’ai fait en terme de tâches ménagères, d’occupations, et, avec le suivi de ma consommation d’essence, un simulacre de budget. Je note aussi mon temps de sport quotidien sur cette page.

Par semaine, j’ai aussi quelques tâches que je note dans une rubrique « À faire » : passer à la poste, retirer des réservations à la médiathèque, appeler telle ou telle personne, réserver des transports, prendre des rendez-vous…

Organisation du travail

Pour cette année, j’ai donc repris et rassemblé les rubriques suivantes :

  • une boîte à idées qui rassemble des idées d’actions au CDI, des idées d’ouvrages à commander, quelques points de réunions, d’autres pistes d’articles et de réflexions, mais sur lequel on peut aussi retrouver des titres d’ouvrages de cinéma (comme quoi cette rubrique n’est pas très bien rangée…)
  • le suivi des séances avec les élèves (même s’il m’arrive de le négliger, au profit de l’agenda partagé du CDI sur l’ENT) et la prise en notes de quelques exposés d’élèves
  • les choses à ne pas oublier pour le ministère (avec quelques réunions prises en notes et le calendrier de programmation des tweets @eduscol_DOC), des rubriques TraAM et séminaire des IAN
  • les articles à publier sur LudoDOC et les parcours de profs docs
  • le déroulé de mes stages et le calendrier prévisionnel de mes formations et des autres activités à l’extérieur
  • le suivi de mes cours pour le master 2 de Montpellier
Loisirs, culture et sport

Pour le sport, les loisirs et la culture, j’ai également repris un certain nombre de rubriques et j’en ai réorganisé d’autres

  • Culture 2021 avec les films, séries télévisées, expositions et musées, concerts 

J’ai associé à cette rubrique une rubrique « (Re)vu, lu, écouté », ce qui me permet de distinguer ce que je découvre complètement, et ce vers quoi je vais retourner. J’ai rassemblé les anciennes rubriques « J’ai appris » et « Vécu » pour économiser de la place.

J’opte l’an prochain pour une nouvelle organisation : je vais fondre quasiment toutes ces double-pages en une seule : CULTURE, avec à gauche les nouveautés et événements / à droite les relectures et revisionnages… en espérant qu’elle me satisfasse.

J’ai gardé deux rubriques déjà existantes : « À voir / à écouter » et « En ligne (anciennement) Sur YouTube », même si j’ai tendance à ne pas être très assidue pour les remplir… Je vais certainement fondre cette rubrique « en ligne » dans une rubrique de veille.

  • Blog 2021 avec les articles à publier sur Cinéphiledoc

J’ai gardé pour ce domaine une rubrique « Veille blog » pour faire un suivi des ouvrages sur le cinéma qui peuvent m’intéresser pour le blog, même si, comme je l’ai dit plus haut, j’ai tendance à noter ce genre de choses un peu n’importe où, dans les boites à idées ou dans les listes « à lire »…

  • Autres listes

J’ai gardé deux rubriques à l’identique : une rubrique plus superficielle « Liste d’envies », qui canalise mon shopping, et deux rubriques « Prêts » et « Emprunts ». J’ai également une double-page, pas très fournie, de recettes de cuisine.

  • Lectures

Enfin, j’ai conservé mes deux rubriques dédiées à la lecture :

  1. « À lire », que je coche au fur à mesure (et qui m’empêche de craquer sur tout et n’importe quoi en librairie)
  2. Et une rubrique « Lectures » où je reporte de la première rubrique ce que j’ai lu, où j’indique ce qui me sert pour le blog et ce que j’ai aimé.

Le bullet journal comme allié du quotidien

Cette année j’ai été confrontée à des situations – aussi bien sur le plan personnel que professionnel – qui exigeaient beaucoup en terme d’organisation, et à nouveau, j’ai pu constater à quel point ce fichu petit carnet s’avérait un allié efficace !

Que vous ayez des démarches administratives à gérer, des piles de papier à renvoyer sous enveloppe, un emménagement à effectuer, ou simplement un escape game à réaliser, avec ce petit carnet et ses pointillés vous avez simplement l’impression que tout devient plus facile !

Sans compter la joie que procure à chaque fois le fait de cocher une nouvelle tâche effectuée, et le rocher de Sisyphe semble (même un bref instant) un peu plus léger à pousser…

Je vous propose ci-dessous deux exemples, l’un personnel :

  • un aménagement avec des plans

Pour moi qui suis nulle en dessin, j’étais très fière de mes petits gribouillages avec tel et tel meuble qui va à tel et tel endroits…

j’ai d’ailleurs réutilisé le procédé pour demander à un ami qui a pour habitude de travailler le bois de me fabriquer un meuble sur mesure :

l’autre professionnel :

  • le déroulé de l’escape game Olympe de Gouges, que je vous avais présenté en novembre dans l’article profdoc

C’est cette petite liste qui me permettait de voir globalement la construction de mon scénario et les énigmes que je voulais faire résoudre aux élèves.

Petit bilan annuel

Voilà donc de nouveaux arguments, en faveur de ce mode de fonctionnement, et que j’ajoute au bilan de cette année.

Je ne peux que recommander le bullet journal à tout ceux qui chercheraient un nouvel outil pour différentes raisons (organisation, aide-mémoire, gestion du temps, détox numérique).

J’ai inauguré à la mi décembre mon nouveau Bullet Journal pour l’année 2022. Je l’ai préparé pour ce début janvier, en y inscrivant les rubriques qui me sont devenues indispensables, en reportant les lectures 2021 que je n’ai pas faites, et en préparant la rentrée.

J’ai réorganisé, comme indiqué plus haut, certaines rubriques, et je verrai si ces petits aménagements me conviennent mieux que les précédents…

Voilà pour mes petits secrets de méthode de travail, qui je l’espère vous seront utiles.

Encore une belle année à tous et à très bientôt sur Cinéphiledoc !

#Ludovia15 et #LudoDOC

Retrouvez ici le moment Twitter de la quinzième édition de Ludovia#15 !

 

 

@doc_ludo et #LudoDOC

Une fois n’est pas coutume, voici un nouvel article juste après la rentrée, pour vous présenter un nouveau projet.

#LudoDOC, qu’est-ce que c’est ?

C’est l’histoire de 3 professeurs documentalistes, qui se retrouvent à Ludovia14, dont j’ai parlé dans l’article précédent.

La première profdoc trouve qu’il y a plus de professeurs documentalistes à Ludovia que les années précédentes. La deuxième profdoc n’est pas d’accord.

Du coup, la troisième profdoc dit aux deux autres qu’il faudrait un signe de reconnaissance, et un hashtag, pour se reconnaître à Ludovia comme professeurs documentalistes, et se réunir de manière conviviale.

Ça, c’est l’idée initiale.

 

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Après quelques cogitations, le hashtag est trouvé : #LudoDOC.

Viennent aussi les premiers doutes : on est pas un vrai collectif (et alors, on peut le devenir !), les autres collectifs, ce sont des disciplines avec des membres qui se connaissent d’avant (et alors, on est pas moins doué et motivé qu’eux).

Et puis, il y a une quatrième profdoc qui souffle l’idée : pourquoi ça ne durerait que le temps de Ludovia, votre histoire ?

Inversons Ludovia, soyons #LudoDOC toute l’année !

Du coup, la troisième profdoc revoit sa copie : elle propose que l’on crée un collectif de profs docs, autour du numérique et des apprentissages ludiques (ludovia, ludo, ludiques, vous suivez ?), de la créativité et de l’innovation.

Elle décide de prendre le pouls d’autres copains sur cette idée, on l’encourage. Elle décide de lancer un compte Twitter dédié (@doc_ludo) qui permettrait de valoriser Ludovia, de préparer l’édition de l’année suivante, de faire de la veille sur les sujets indiqués ci-dessus, et de partager des ressources.

Et aujourd’hui, elle vous présente le bébé.

Et vous, vous êtes #LudoDOC ou pas ?

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