Je profite de ce dernier jour avant les fêtes et les vacances, pour un petit billet de plaisir – non que les autres ne soient pas de plaisir aussi, mais celui-ci le sera à la fois dans le fond et dans la forme. Cet article était un petit peu fourre-tout dans ma tête mais je vais essayer de l’organiser. D’abord il me faut un point de départ :
à l’occasion des fêtes resurgissent les clichés concernant les littéraires et, à plus forte raison, les documentalistes (je mets de côté l’aspect avant le trait d’union : professeurs) : à Noël, il faut nous offrir des livres, on aime ça, on aime sans doute que ça, et, nous, on offre des livres. Depuis quelques années, c’est d’ailleurs un défi pour moi de trouver pour chacun de mes proches autre chose qu’un livre ou un DVD, en tout cas quelque chose de plus personnel.
Mais bon, il faut bien le dire, les vacances seront aussi pleines de lectures, dont je ferai le compte-rendu (ou pas), à leur issue :
Je suis dans une période biographies, en particulier de régentes, dirigeantes et reines de France. Je suis donc plongée en ce moment dans la biographie d’Elizabeth Ière, de Michel Duchein, une somme de près de 800 pages, mais très complète et prenante. J’envisage par la suite la lecture des biographies suivantes : Catherine de Médicis, Marie Stuart et Anne d’Autriche, ainsi qu’un livre sur les guerres de religion, ou, en tout cas, sur les derniers Valois.
Il y a les inévitables lectures professionnelles que j’emporte pour les vacances. Dans le labyrinthe : Evaluer l’information sur Internet, d’Alexandre Serres, et Du Tag au Like : La pratique des folksonomies pour améliorer ses méthodes d’organisation de l’information, d’Olivier Le Deuff.
Enfin, outre les livres que l’on va certainement m’offrir pour Noël, je serai plongée dans le dernier roman de Carlos Ruiz Zafon, Le Prisonnier du ciel, qui fait partie de la tétralogie du Cimetière des livres oubliés.
Evidemment, à chaque vacances, ma liste de lecture est beaucoup plus ambitieuse que le temps dont je dispose et que le temps que j’y consacre, généralement avachie sur le canapé. Si l’on prend en considération le temps passé à se goberger (j’aime bien le mot goberger, et tous les synonymes de la prise de repas : se restaurer, se baffrer, se goinfrer, s’empiffrer, etc.) mon temps de lecture subit de cruels rabotements.
En parlant des lieux où on lit – qui se résument pour ma part à trois : le lit, le canapé et les transports en commun – j’avais un moment imaginé un article sur les lieux insolites de lecture, dont ma confrère blogueuse de Berlin aurait fait un pendant sur les lieux de lecture de la capitale allemande. Pendant les vacances, j’essayerai aussi de concrétiser cela, en espérant qu’outre Rhin, mon article soit source de motivation…
En attendant, et sans céder aux énièmes élèves qui me rabattent les oreilles de leur fin du monde, bonnes fêtes à tous et à bientôt.
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